Senua’s Saga: Hellblade 2

(critique un peu longue, lisez au moins la seconde partie)
Senua's Saga : Hellblade II est aussi phénoménal que le premier opus (Hellblade : Senua's Sacrifice), et d'ailleurs ce dernier est indispensable pour correctement suivre l'évolution du personnage de Senua. On va faire point par point :
- graphismes absolument magnifique et j'étais même pas en config haute, l'impression de regarder un film tout le long ! Et la photographie !!
- OST en béton armé grâce à un groupe que j'adore : Heilung ! Ce groupe de metal folklorique nordique a collaboré sur la bande-son du jeu et ça donne une pure merveille auditive !
- gameplay simple, identique au premier opus, mais largement suffisant pour un jeu axé sur la narration, je ne le vois pas du tout comme un défaut
- durée de vie correcte, et par pitié comprenez que prix =/= durée de vie. Un prix reflète un jeu en globalité et les moyens techniques et humains qui ont été requis pour le faire naître, qu'il dure 7h ou 60h.
- histoire légèrement moins prenante que Hellblade I mais j'ai quand même beaucoup aimé.
- évolution flagrante du personnage, fin incroyable
- UN ACTING DE QUALITÉ !! Melina Juergens j'ai pas les mots, merci d'avoir donné vie à Senua avec un tel niveau d'acting !
--- CRITIQUE PLUS PERSONNELLE ---
Maintenant, je vais parler en tant que malade mentale ayant déjà eu des épisodes de psychose avec hallucinations auditives (voix) lors d'une période dure de ma vie.
Le jeu, développé à l'aide de médecins psychiatres et de patients, retranscrit à la perfection la psychose dont on peut malheureusement être victime dans la vraie vie, à tout âge (dans l'enfance pour ma part). Les voix incessantes qui se battent entre elles et veulent prendre des décisions à notre place... j'ai connu.
J'ai fais Hellblade I en étant profondément dérangée par ce retour des voix, mais en même temps, je me disais qu'ENFIN on avait un jeu et un personnage qui parlait de ce calvaire, et avec brio en plus. Alors quand Hellblade II a été annoncé, j'étais déjà très heureuse car Hellblade I était excellent, mais aussi heureuse car on aura de nouveau une juste représentation des maladies mentales.
Et j'aime l'inclusivité dans l'art qu'est le jeu-vidéo, que ce soit une inclusivité de genres, romances/sexualités, types de physique, origines ethniques, croyances, handicaps, maladies, contextes de vie (époque, lieu, richesse)... j'aime avoir de la diversité pour découvrir différentes réalités, pleins de personnages différents, ne jamais me cantonner au même type de protagoniste et d'histoire. Donc merci pour cet ajout, car les maladies mentales sont encore assez peu représentées alors qu'elles sont tout aussi répandues que les maladies physiques. Peut-être que ça créera un minimum d'empathie chez les non-malades.
Merci, Ninja Theory, pour cette saga, ce personnage, sa qualité, son humanité.
Senua représente la diversité de l'esprit humain. Et c'est une précieuse protagoniste pour cela.
"Son histoire n'est pas écrite. Il y a toujours un choix." soyez maître de votre destin, apprenez à composer avec vos handicaps (plus facile à dire qu'à faire, je sais), et battez les géants qui vous barre la route.

"Le plus beau jeu du monde"
MA-GNI-FIQUE
On comprend tout de suite pourquoi il a fallu 5Po de données pour créer Sanua...
Direction artistique impressionnante, son en 5.1, ambiances, violence, tout est là.
1.0 au poil, on peut même mitrailler les screenshot.
Du flou lors des cinématiques et beaucoup de rigidité au milieu d'une multitude de murs invisibles.
Contrairement au premier: ce jeu est à considérer comme un film interactif atmosphérique et est à être apprécié en tant que tel. Je m'explique:
Le plus clair du travail effectué concerne le rendu visuel.
Côté écriture, il est plus pauvre et plus simple que le premier, scénario appauvri avec moins de ramifications.
Côté narration idem.
Côté gameplay général, le jeu n'offre aucune résistance même dans le mode le plus élevé, ni au niveau des puzzles, plus simples et moins nombreux que dans le premier, ni au niveau des combats, en 1 contre 1 seulement, contre une moins grande pluralité d'ennemis, et au système simplifié.
Côté environnements: les lieux sont plus fermés et moins diversifiés.
Côté secrets: largement amoindris.
Plus cours que le premier, absence de vastes zones ouvertes labyrinthiques.
Cependant le jeu reste un réel plaisir et un incontournable:
Must Have

C est les 7h les plus belles que j ai pu avoir dans l'histoire du jeu vidéo. si vous aimer les jeux contemplatif et narratif ce jeux est clairement fait pour vous. je sais que 50 euro pour avoir terminer le jeu en 7h ça peux paraître être une arnaque mais je vous assure que le travail de Ninja Theory derrière Hellblade 2 est juste stratospherique et cela montre bien ce que la next gen a à nous proposer. Je vous conseil ce jeu x100000000000000. Et j espére que Ninja Theory nous redonnerons des dinguerie pareil a l avenir.

Rien à redire, c'est une véritable pépite. Certes, le jeu est court (8 heures pour le terminer à 100 % de mon côté), mais je préfère dépenser 50 € pour un jeu qui me captive à chaque minute plutôt que de passer 80 heures sur un monde ouvert mal conçu (bonjour, Ubisoft).

Wow... Je veux dire...WOW !!!
Je viens de jouer 2h. Pour le contexte, hier et aujourd'hui, j'ai refait Hellblade 1, qui était un de mes jeux préférés, et j'ai enchaîné sur le 2.
C'est...incroyable. Les graphismes sont absolument bluffants, les combats sont tellement réalistes que j'en étais ému, la musique est superbe, l'animation est une dinguerie et Senua est plus belle que jamais, plus mature et plus féminine que dans le 1, sans basculer dans la vulgarité. Elle est un peu moins "fragile et folle", mais elle est quand même sombre et dérangée.
Le jeu tourne tout juste sur mon pc vieillissant, et on sent que Hellblade 2 est une merveille d'optimisation. Il est gourmand, mais...c'est incroyable.
Je suis absolument bluffé. 19 / 20
Màj : Un peu répétitif, beaucoup de marche, des combats qui tiennent plus de la cinématique, mais à côté de ces mini-défauts...c'est magnifique. Des paysages à couper le souffle, je marche régulièrement juste pour admirer. C'est un jeu propice à la réflexion et la rétrospection, en compagnie de notre chère Senua.
Ce jeu n'est pas parfait, il tient plus de l'oeuvre interactive que du "jeu", mais il est poignant et superbe. Il apporte de nouvelles idées au monde du jeu vidéo... Il est différent du 1er : moins mythique, plus humain ; moins (action combat / puzzles), plus (marche paysages / narration / combat cinématographiques).
J'aime vraiment la saga de Senua. Mention spéciale aux grands moments de magma et de tempête .
Màj finale : Voilà, je l'ai fini. Il faut compter environ 9h. C'est court pour 50 e, mais en même temps, il aurait été dommage d'étaler le jeu sur une tartine trop grande. C'est un jeu magnifique, une vraie réussite next-gen. Je me suis attaché à Senua. Ce jeu a quelques défauts (gameplay répétitif, un peu lent par moment, une histoire qui aurait pu aller plus loin), mais d'immenses qualités bien plus nombreuses (Senua, graphismes, ambiance, histoire, effets, musique, moments épiques et émouvants... etc etc).

Une suite clairement meilleur que le premier.
Certes il n'y a " aucune " nouveauté dans son gameplay ou de manière générale , ils ont repris la même sauce et l'ont juste amélioré, combats, Narrations, Cinématiques, Animations , sans parlé des graphismes comme n'ont en encore jamais eu dans un jeu. Magnifique.
Je doute qu'une suite voie le jour aux vues du peu de succès de celui-ci , content d'avoir put découvrir Senua , un personne / Un jeu que je n'oubliera pas et qui m'aura marqué , non pas par son gameplay comme certaint dirais " walking simulator " mais par son histoire qui laisse une trace.

La review de Hellblade premier du nom est la seule que j’ai regrettée de toute mon « histoire » sur Steam.
Je ne l’ai jamais modifiée car je ne voulais pas remettre les « compteurs à zéro » ni, et surtout, ne pas assumer mon erreur première.
J’étais passé totalement à côté du jeu lors de mon premier run, rushé, et avais été agacé par des mécaniques qui ne le méritaient pas. Je n’avais pas compris le propos, pas saisi la poésie crépusculaire, j’étais dans l’erreur. Je vais essayer de ne pas renouveler cette erreur.
Dire que j’ai attendu Hellblade 2 : Senua’s Saga est un euphémisme. Je l’ai attendu jusqu’à en être d’extrême mauvaise foi quand je défendais, seul contre tous, la stratégie de Microsoft avec sa Xbox.
Plus la sortie se rapprochait plus j’avais peur. Peur que Ninja Theory cède aux sirènes du « jeu vidéo moderne », à savoir open world, loot, durée de vie à rallonge, arbre de compétences et toutes les autres mécaniques qui vont avec.
Il n’en est rien : Hellblade reste un walking simulator, mais la Rolls des walking simulators.
Tout d’abord, le jeu est beau à en crever ! C’est bien simple : vous pouvez quasiment doubler la durée de vie tant vous passerez du temps dans le mode photo. C’est d’ailleurs un problème pour le rythme du jeu, mais je ne peux m’en prendre qu’à moi-même. Débloquer ce mode uniquement en New Game + aurait été salvateur, mais ça aurait fait gueuler.
Mais si je salue la plastique du jeu, c’est avant tout car il rend justice au travail phénoménal de Melina Juergens, actrice qui reprend le rôle de Senua dans cette suite. Jamais un personnage n’a été aussi vivant, aussi réaliste, et la motion capture rendant le travail d’acting aussi déterminant. Si Hellblade 2 est un film, ce n’est pas seulement grâce à sa beauté, mais surtout grâce à la performance artistique.
Si l’image est une chose, le son en est un autre. Ici aussi, la performance est à saluer. Nous sommes une fois de plus immergés dans le cerveau de Senua (littéralement), en proie à ces fameuses « voix » qui commentent l’action, mais tentent surtout de traduire la psychose, véritable maladie mentale. Cette psychose est donc mentale, mais aussi visuelle avec des hallucinations, apparitions, comme le retour des célèbres runes…
Quelle transition ! Oui les énigmes à base de runes font leur grand retour. Elles m’avaient gonflé dans le premier (je vous l’ai déjà dit, j’étais dans l’erreur) car ça cassait le rythme de par leur nombre, mais aussi par le côté pas toujours évident de les trouver. Ici non seulement elles sont bien plus rares, mais sont également plus aisées à retrouver. Nous avons même droit à une nouvelle mécanique qui m’a fait un peu penser à The Medium et dans laquelle il s’agira de se concentrer sur des espèces de bulles afin de découvrir une réalité alternative et progresser dans des énigmes light.
L’accent est encore davantage mis sur l’interaction et la fusion avec les décors, ce qui n’a pas été pour me déplaire tant Hellblade 2 est une réussite artistique.
Côté combats, je suis plus mitigé. Si je les avais trouvés viscéraux dans le premier épisode, ils montent ici encore d’un bon cran. Ils sont plus brutaux que jamais, et les enchaînements sont à présent récompensés d’une chorégraphie scriptée qui sublime la mise à mort. Les ennemis sont également (très) légèrement plus variés, avec des soldats humains au programme.
Si je suis plus mitigé, c’est parce que pour moi ils restent un peu trop omniprésents et longuets par moments. Mais surtout répétitifs. Jusqu’au combat final, un peu trop classique même si magistral. Difficile cependant d’atteindre la formidable intensité et la maestria du final de Hellblade premier du nom qui reste pour moi l’un des plus grands moments de jeu vidéo.
J’aurais tort de finir sans évoquer un autre type d’ennemis, les fameux géants.
Faisant office de boss, leur mécanique est directement inspirée de Dragon God de Demon’s Souls ou Ancient Wyvern de Dark Souls 3 : des boss-niveaux. Absolument génial ! Ce n’est pas très compliqué, toujours très contemplatif, mais alors ça fonctionne tellement bien ! C’est de plus parfaitement intégré au jeu. Ici aussi, Ninja Theory signe un sans-faute.
Et en parlant de sans faute : le jeu tourne parfaitement, est optimisé aux petits oignons et, cerise sur le gâteau, est compatible Steam Deck (quand bien même la fiche du jeu signale le contraire), sur lequel j’ai d’ailleurs fait une bonne moitié du jeu.
Si la fin se suffit à elle-même, j’adorerais voir une suite à cette saga. Mais je sais aussi que ce type de jeu est vachement clivant et qu’il y a fort à parier qu’il ne rentre pas dans ses frais. Et comme Microsoft est redevenu dark et ferme à la chaîne tous les studios qu’il vient d’acquérir, je ne suis pas d’un optimisme débordant.
Dans tous les cas, Hellblade 2 Senua’s Saga est une petite pépite qui fait honneur à son aîné et que vous vous devez absolument de faire si vous avez apprécié le matériau d’origine.