Zeno Clash 2

Zeno Clash 2 ne corrige pas les défauts ludiques du premier épisode et ne séduira donc aucun de ses détracteurs. Plutôt que de s'épuiser à rattraper l'irrattrapable, il a préféré prendre un soin tout particulier à bichonner ses fans en renforçant ses qualités. Le background, l'atmosphère, le scénario, l'onirisme et la brutalité enfin, surtout, le design -mon dieu ce design !-, tout est là. Zenozoik n'a jamais été aussi fascinante...et ouverte ! Sans parler d'open world, les aires de jeu sont beaucoup plus vastes et la progression est désormais libre ; Chez ACE Team on est conscients d'avoir crée un univers en or et c'est sur celui-ci qu'a été mis l'accent. On peut désormais s'y promener, s'y perdre presque, mais surtout s'y émerveiller de chaque rencontre. La variété des tableaux fait qu'en fin d'aventure on a la tête bourrée d'images et de couleurs, satisfait et conscient d'avoir traversé une fresque incroyable. Il n'y a pas que la vue d'ensemble qui soit belle, la chasse aux détails dont fourmille chaque vallée, chaque forêt, chaque désert est un régal - à ce niveau, on ne parle plus d'originalité ou de fraîcheur mais de génie. Tous les environnements s'emboîtent dans la cohérence et le respect de la géographie du premier Zeno Clash, une topographie validée par quelques panoramas qui font rêver. Plus que jamais, on a envie d'aller voir ce qu'il y a de l'autre côté du Bout du Monde, de violer ses frontières, d'en déshabiller l'inconnu.
Et en plus ils ont rajouté de la coop, histoire de donner envie de se retaper l'aventure une deuxième fois de suite sitôt le générique de fin entamé. Jamais un jeu aussi imprécis, mou et chiant à jouer n'aura été aussi passionnant à jouer. Car Zeno Clash 2, comme son aîné, n'est pas tant un BTA ou un FPS qu'un conte étrange et hypnotique. A acheter d'urgence pour peu qu'on sache où l'on met les pieds.

Il ne faut pas voir Zeno Clash 2 comme un simple jeux. Sinon les nombreux défauts vous sauteront aux yeux et vous gâcheront le plaisir.
Zeno clash troc son gameplay couloir, pour un monde ouvert malheureusement bien vide.
Il est évident en jouant à Zeno clash 2 que ACE team a voulu être à la hauteur de ses ambitions vis-à-vis du premier. Malheureusement faire un monde ouvert demande de gros moyens financiers ce qui n'est pas le cas de cette petite équipe chilienne. Au premier abord le jeu m'a déplu, j'y préférai son grand frère certes très couloir mais pour le coup plus cohérent. Et puis en assistant j'ai découvert un scénario fantastique, des personnages encore plus énigmatiques que dans le premier, et un univers en fin de compte bien plus cohérent que le premier.
Pour apprécier Zeno clash 2 il faut passer outre son gameplay poussif, lourd, son monde ouvert un peu bordélique et vide à base de TP séparant chaque zone. Plutôt déroutant au début voire déplaisant on finit par se faire à cette organisation des déplacements qui trahit en grande partie les petits moyens de son équipe de développements.
Mais mais ceci n'est rien face aux talent extraordinaire dont ons fait preuve les équipes de ACE team.
Je reprends à ce titre mot pour mot la critique que j'avais fait de Zeno clash 1 :
Enfant caché que Salvador Dali cette petite équipe chilienne a réussi à créer un univers unique onirique fantastique dignes enfants du mouvement surréaliste des peintres comme Salvador Dali.
Alors oui ! Le game play vous fera pester, le monde ouvert manquant cruellement de vie. Mais quel voyage mes amis, jamais, je dis bien jamais le jeu vidéo ne vous aura fait voyagé à ce point la.
Si l'on fait fi des défauts techniques et de jeunesse du jeu, on n'en ressort alors bouleversé par autant de créativité et d'imagination.
Un jeu dont il aurait suffi un gros budget pour en faire un chef-d'oeuvre.
Le jeu paye malheureusement les petits moyens financiers de son développeur, mais cela n'enlève rien au talent et à la passion qu’ a investi cette petite équipe chilienne.
En somme du grand jeu vidéo d'auteur, passionné de peinture et d'art surréaliste. Mais du jeu vidéo moyen voir mauvais pour le grand public faute de moyens.
Il faudra donc à celui qui achète le jeu afin de l'apprécier, qu'ils soient capable de passer outre des défauts techniques inhérents aux petits équipes faisant des jeu vidéo avec de petits moyens mais un grand talent.
Au vu du résultat visuel et artistique on pourrait dire que Zeno clash était trop ambitieux pour ce petit studio. Néanmoins au vu de l'univers si particulier ils étaient les seuls à pouvoir le faire.
et je vous invite tous a soutenir la sortie de zeno clash 3 en rejoignant le ce groupe est en postant un com

Zeno Clash 2, fidèle à l'esprit du premier opus, nous replonge dans cet univers bien trouvé et bien tordu. Une nouvelle histoire débute. Ou peut être qu'elle ne fait que continuer..
Peaufiné, amélioré, ce deuxième volet est plus plaisant à jouer car avec cet effet de monde ouvert, celui ci nous donne une impression de (semi) liberté (car le jeu reste linéaire).
Contrairement à ce qui se dit, le tuto est relativement simple si vous appliquez ce qu'on vous demande et rapidement, un peu comme un combot sur Tekken ou Street...
Pas trop mal dans l'ensemble.
7.5/10

Je ne pensais pas que ça existait, mais donc le voici, un jeu de castagne aux poings à la première personne...
Rien que pour cette originalité on touche à quelque chose d'intéressant. Délà les jeux à l'arme blanche à la première personne ça ne cours pas les rues, mais à part Mirror's Edge, dont l'accent est mis sur les parkour, je ne connais pas de jeu axé combat à mains nues à la première personne, et encore moins qui possède ce ressenti...
On a affaire à ce qui ressemble vraiment à un jeu de baston, avec des combos un peu moins recherchés mais dont la sensation d'impact est bien présente et où les combats peuvent être un poil techniques. Clairement, le premier Zeno Clash avait posé de bonnes bases, et Zeno Clash 2 s'est attaqué aux finitions et a fait du bon travail!

Zeno Clash 2 est un jeu de combat FPS en monde semi-ouvert profondément imparfait mais qui a été une agréable surprise.
Son gros point fort : son univers qui est un peu fou et véritablement à la fois foutraque et unique. Sa direction artistique et ses décors sont emprunts de surréalisme, réjoinront les uns et dégouteront les autres. Graphiquement, il n'est évidemment pas au niveau des grosses productions. SI son univers semi-ouvert est une grosse amélioration par rapport à ZC1 bien qu'il soit un peu vide.
L'histoire, quant à elle, à le mérite d'accrocher tout en laissant une belle part de mystère, le tout avec quelques personnages réussis. Le reste des PNJ étant malheureusement sans grand intérêt. Dommage que le scénario reste aussi linéaire et de nombreux dalogues aussi creux.
Au niveau du sons, la musique accompagne et dynamise très bien le jeu et ses combats.
Les affrontements de ZC2 sont plus compexe et dynamique que à première vue. En effet, il ne s'agit pas d'enchainer les coups de poings au hasard pour espérer gagner. Il faut réussir à enchainer les bonnes attaques, ripostes et esquives pour s'en sortir. Si l'IA n'est pas terrible, affronter seul plusieurs ennemis devient vite difficile surtout que -contrairement à d'autres jeux- vos adversaires n'hésite pas à vous encercler et à vous attaquer en même temps. Vous aurez aussi à gérer des compagnons ainsi que l'évolution de quelques caractéristiques.
Si moins de 10h suffisent à terminer le jeu, quelques modes secondaires et un mode coopération, viendront augmenter un peu la durée de vie. Au vu du prix, il n'y a cependant pas grand chose à redire à ce niveau.
En bref, un jeu étonnant que je vous conseille d'essayer si vous êtes en phase avec l'univers.

Mais que se passe-t-il donc au Chili ? Un manque d'oxygène ? De la salade riche en substances hallucinogènes ? Le développeur ACE Team de la série Zeno Clash a en tout cas une imagination débordante, pour proposer un jeu d'action-aventure à la première personne avec une direction artistique détonante !
L'histoire se laisse suivre agréablement, avec une fin plutôt bien trouvée et qui donne du relief à l'ensemble du monde de Zeno. Les combats (principalement au corps à corps) y sont bien pêchus, et le faible nombre d'armes à feu peut frustrer étant donné leur efficacité assez viscérale d'ailleurs.
Un bon petit jeu pour ceux qui aiment s'évader, et qui a la bonne idée d'être plus long que son aîné. Attention toutefois, il est préférable d'avoir joué à Zeno Clash premier du nom pour bien apprécier tous les tenants et aboutissants de l'histoire...

Une suite qui ne change pas grand-chose à la formule et qui conserve l'univers et le gameplay pour le moins atypique de son prédécesseur.
Les plus gros changements concernent donc l'arrivée d'un open-world, avec des allers-retours plus présents donc, ainsi que l'arrivée d'un mode coop... Mais totalement désert car uniquement en ligne malheureusement.
Clairement, ce ne sont pas ces 2 changements qui révolutionnent la formule, si l'open-world permet d'apporter une dimension moins dirigiste que le premier (dont les séquences s'enchainaient un peu trop vite à mon gout), il n'y a malheureusement pas de réelles quêtes secondaires et récupérer les différents collectibles sera la seule chose à faire.
Côté gameplay, en plus des grenades déjà présentes dans le premier épisode, on voit ici l'arrivée de 3 nouvelles armes : une chaîne en métal, un gantelet soleil-lune et une main de golem.
Clairement, ces différentes armes sont mal équilibrés. La chaîne en métal est beaucoup trop cheaté et permet de tenir en respect n'importe quel groupe d'ennemis grâce à sa portée, le gantelet soleil-lune et la main de golem étant quant à eux beaucoup trop chiants à utiliser. Le gantelet consistant à viser le soleil ou la lune (le cycle jour/nuit se faisant en temps réel) afin de pouvoir lancer une sorte de décharge "explosive" aux ennemis, autant dire que l'utiliser nous prend pas mal de temps et nous expose à pas mal de risques ; Si la main de golem parait sur le papier beaucoup plus intéressante puisqu'elle lie deux ennemis entre eux afin que les dégâts de l'un se répercute sur le second, force est de constater que ça fonctionne pas tous le temps (on a très souvent l'impression d'utiliser ce gadget dans le vide) et que l'effet ne dure pas assez longtemps.
Le système de combat dans sa globalité n'a donc pas changé, on fait systématiquement les mêmes coups et le tout révèle toujours aussi brouillon.
Une autre nouveauté de ce second épisode est de pouvoir être accompagné de deux alliés durant les combats : si la première, Rimat, restera toujours à nos côtés durant toute l'aventure car elle s'avère être le second personnage principal et l'avatar du joueur deux en coop. Notre second allié doit cependant être recruté : différents potentiels alliés proposant leur aide durant l'aventure en fonction de notre leadership (pouvant être amélioré grâce à des points de compétences).
Si lors des premières minutes de jeu on a du mal à comprendre pourquoi nos alliés ne sont disponibles que durant les combats, on comprend très vite que c'est en très grande partit dû à leur intelligence artificielle. Clairement, l'IA ici est toute pétée. Qu'elle soit alliée ou ennemie, on ne sera pas surpris positivement par leurs actions : nos alliés se mettant très souvent à partir dans une direction contraire à notre objectif et nos ennemis se contenant de nous suivre bien gentiment en ligne droite, rendant le jeu bien trop facile.
Le jeu est cependant sauvé par son univers, toujours aussi fou, et mixe improbable entre Jodorowsky et Dali ; Univers qui nous plonge ici dans une atmosphère fantastique et unique. Comme dis plus haut, si l'open-world est loin d'être parfait il permet cependant de rendre l'univers qui nous est proposé bien plus vivant et crédible qu'avec le premier et force est de constater que le jeu fourmille de détails quel que soit le secteur dans lequel on se retrouve.
Les PNJ ne sont pas en restes et bien que la plupart d'entre eux sont directement tirés du premier épisode cette suite apporte quand même son lot de personnages énigmatiques et dont le chara-design est proche du génie.
Graphiquement, même si on est loin de ce qui se faisait de mieux à l'époque de sa sortie, le jeu est loin d'être laid, surtout pour un titre avec un budget loin d'être faramineux, les développeurs se sont donnés la peine de faire quelque chose de propre.
Aussi, tout comme son prédécesseur le scénario possède un véritable fond tout en apportant un sous-texte emmené de manière plutôt intelligente, chose encore bien trop rare dans le jeu vidéo.
En somme, si Zeno Clash 2 à beau ne corriger en rien les défauts de son prédécesseur, il arrive cependant à consolider ce qui fonctionnait avec le premier épisode afin de livrer ici une expérience, certes loin d'être parfaite, mais toujours aussi folle pour que quiconque prenne au moins le temps de lui laisser sa chance rien qu'une seule fois.
Il ne nous reste plus qu'à attendre bien sagement un Zeno Clash 3 maintenant.
Points positifs :
+ Unique avec son univers
+ Unique avec son atmosphère
+ Unique avec son chara-design
+ Scénario recherché
Points négatifs :
- Dimension open-world peu exploité
- L'IA daubée
- Combat toujours aussi brouillon
- Pratiquement aucun ajout ni amélioration par rapport au premier