World to the West

Le MetroidVania était à l'honneur avec Teslagrad, c'est donc à un nouveau genre que World to the West, le nouveau bébé de Rain Games, se veut faire la révérence : le jeu d'action-aventure en vue de 3/4, dans la grande lignée des Zelda. Le premier jeu du studio se voulait orienté puzzles en n'oubliant pas d'imposer des moments exigeants en matière d'exécution, le second offre néanmoins un rythme bien plus leste et laisse se découvrir par lui-même. Alors, que vaut-il réellement ?
Le Monde à l'Ouest, c'est une grande région pleine d'aventure et de dangers, bien loin des tourments politiques de la ville de Teslagrad. Zelda-like au concept unique, on n'incarne pas un personnage mais quatre, aux caractéristiques tout à fait différentes. Cette incarnation se fera à tour de rôle, dans les 2-3 premières heures, histoire d'assimiler naturellement les mécaniques de chaque héros, puis ces derniers se verront progressivement accessibles à n'importe quel moment du jeu. Teri, jeune aventurière trépidante, est en quête d'un mystérieux artefact pour le compte de son douteux et malhonnête employeur. Relativement solide mais inefficace en combat, elle peut compter sur sa course pour devancer la plupart des créatures. Peut douée pour crapahuter, elle peut néanmoins utiliser son écharpe en guise de grappin puis, un peu plus tard en début de jeu, utiliser des lunettes magiques pour contrôler n'importe quel bête, dont les capacités d'exploration et de combat sont généralement bien supérieures, quand, par dessus le marché, elle pourra carrément s'en servir en tant que montures ! Rapidement en déroute, une Teslamancienne paumée, Lumina, lui viendra en aide. Capable de se téléporter sur de courtes distances, et bien meilleur en combat, elle s'avérera le personnage le plus polyvalent de tous. De part ses racines, elle sera la seule à pouvoir déchiffrer les messages laissés par son oncle et ses semblables, et suivra en début de jeu ses propres motivations avant de croiser ses intérêts avec ceux de la citadine pleine d'énergie.
Knaus est un orphelin exploité dans des mines d'un riche industriel, s'avérant être le boss de Teri ! Un mineur « mineur », qui, contrairement à ses petits camarades embrigadés, cherchera à s'enfuir d'un complot qu'il aura élucidé par lui-même – les jeunes enfants-esclaves étant persuadés de travailler sur la Lune. Armé d'un pelle juste bonne à étourdir quelques précieuses secondes les frénétiques ennemis (ces put**** de Grues ne vous lâcheront pas les bask'!) et de ses 4 cœurs de départ, c'est clairement le plus vulnérable de tous les personnages en début de jeu. Il compensera par une certaine agilité : une capacité à creuser lui permet de passer furtivement à travers ennemis et obstacles, et pourra plus tard traverser de vastes étendues d'eau – il gagne un puissant talent encore bien plus tard, mais vous découvrirez cela par vous-même. Un peu perdu, il finira par rencontrer et suivre les héros plus âgés. Lord Clonington, quant à lui, est le personnage qui brille en combat. Gentleman pugiliste prenant soin de sa réputation et de sa moustache – oui, c'est une chouette référence au charmant personnage d'Alex Louis Armstrong de Fullmetal Alchemist – son unique but au départ est de prouver sa supériorité au… boss de Teri, oui, encore lui. De gros combo aux poings et une capacité à charger comme un taureau, Clonington est aussi utile pour déblayer le chemin et escalader presque n'importe quelle bordure.
Ce beau petit monde sera donc imposé dans un ordre bien précis dans les premiers chapitres, cela allant de pair avec la narration un peu dirigiste en début de jeu, si bien qu'on ne pourra malheureusement pas explorer plus d'un tiers de la carte avant les 5 premiers heures – pour un contrôle total de nos héros et de toutes leurs capacités. Un début qui manque donc de rythme, et des personnages lents et particulièrement très fragiles en début de jeu ; mention spéciale au duo Knaus et Teri, incapables d'éliminer les ennemis, et qui se fera rétamer un bien grand nombre de fois par les Grues, des chiens diaboliques très rapides et mortels. Pour un jeu qui valorise l'exploration et les puzzles, c'est à mon avis une bien trop grande frustration que d'imposer des timings sévères alors qu'on ne demandait qu'à analyser l'immense environnement qui s'offre à nous. On soufflera toutefois avec Lumina et Clonington, agiles et puissants, et le problème finira par disparaître avec la collecte de cœurs supplémentaires en milieu de jeu.
Autre point frustrant à souligner, c'est que, bien que le système de totems soit intéressant (waypoints qui facilitent le fast travel), ils obligent un point d'arrêt à des endroits bien précis de la carte pour pouvoir switcher de personnage. Et, quand bien même vous arrivez finalement au prochain totem, les autres personnages ne pourront s'y téléporter car ils devront d'abord rencontrer ce qui sert de waypoint une première fois. Sachant qu'ils servent aussi de checkpoints, donc de point de sauvegarde en cas de mort d'un personnage, leur sporadicité ajoute des points de frustration supplémentaires pour les personnages les plus vulnérables. Un système au final unique et auquel on finira par s'y faire, mais il faudra s'armer d'une certaine patience quand il s'agira de progresser dans des lieux méconnus.
En matière de level design, c'est sur ce point que WttW finit par briller et séduire le joueur après les poussives premières heures, dont les puzzles s'avèrent de prime abord assez simples. En effet, lâchés sur une carte bien vaste cachant encore une autre carte souterraine, nos quatre héros sont alors sollicités de façon ingénieuses pour se frayer un chemin à travers brousse et ennuis. Knaus prendra des raccourcis en exploitant des tunnels ou ses patins à glace, et Clonington devra emprunter des biais différents pour passer (en général impliquant ses poings), quand Lumina et Teri seront davantage mises à l'épreuve sur des phases de plateforme ou de résolution de puzzles. C'est donc avec amusement qu'on découvre ou redécouvre la carte suivant le personnage qu'on incarne ; les objectifs n'étant pas toujours précis, le jeu nous laisse, à partir du milieu de jeu, nous débrouiller comme des grands : enfin un jeu d'aventure qui ne nous prend pas par la main à longueur de session ! Un bel exemple dont devrait s'inspirer Nintendo.
Techniquement et artistiquement, le jeu est discutable. Si j'apprécie l'univers coloré, je ne cache pas que la direction artistique est sommaire et générique au possible : bestiaire qui se répète, larges textures vides, modèles un peu taillés à la hache et animations un peu brut de décoffrage, environnements communs et stéréotypés… on est loin du magnifique Teslagrad et de son univers unique et graphiquement inspiré. Musicalement, les notes discrètes accompagnent plutôt bien un jeu qui sait prendre son rythme, mais difficile de retenir un thème accrocheur.
En conclusion, World to the West honore sans conteste son modèle, Zelda – A Link to the Past, avec créativité et passion. Seulement, il apparaît comme légèrement en deçà de ce dont le studio était capable de montrer avec Teslagrad, et le gameplay, long à la détente, ne se montrera prometteur qu'après le seuil des cinq premières heures de jeu – lorsque la carte veut bien se laisser explorer librement et que la chasse aux artefacts est officiellement ouverte. Un jeu qui reste tout de même chaudement recommandé pour les amateurs affamés d'un genre qui se fait bien rop rare, mais les porte-monnaie indécis réfléchiront à deux fois avant un éventuel achat.
Vous avez aimé cette évaluation ? Retrouvez-en d'autres en rejoignant notre groupe de rédaction : On les préfère froids.

Je joue sur Linux. Version Linux : excellente.
Le jeu
Un jeu d'exploration / aventure dans lequel on incarne plusieurs personnages. Chacun des personnages a des capacités différentes, et avancera dans le monde sur des chemins différents, ne pouvant pas emprunter le même chemin que les autres. Par exemple, Lumina peut se téléporter sur une courte distance, Clonington escalader des obstacles, ou Knaus peut se déplacer sur l'eau.
Le monde est relativement grand et sur deux "niveaux" : souterrain et surface. Le but du jeu étant de résoudre les différents casse-têtes proposés afin de faire avancer tous les personnages là où ils sont bloqués. La plupart du temps, cela implique d'ouvrir une porte avec un autre personnage pour permettre au premier d'avancer. Quelques rares endroits demanderont les 4 personnages afin de progresser.
Une bonne partie du jeu sera de suivre les objectifs donnés, mais aussi de ramasser les deux collectibles : les batteries, au nombre de 36 (comme dans Teslagrad...) et des upgrades de vie pour chacun des personnages. Il est possible d'acheter avec la monnaie ingame une indication sur l'emplacement des batteries et des upgrades. Il reste juste à trouver comment y accéder. C'est la seule utilisation (avec le changement de musique à l'auberge) de la monnaie. Note: recueillir toutes les batteries n'est pas nécessaire pour terminer le jeu.
Les graphismes cartoonesques sont agréables et le décor est légèrement animé. J'ai trouvé la musique vraiment excellente dans l'ensemble, avec quelques morceaux passables. Les bruitages sont peu nombreux, mais satisfaisants, particulièrement les attaques de Clonington... :).
Si la plupart des boss sont faciles, un ou deux sont particulièrement pénibles (c'est déjà un reproche que j'avais sur Teslagrad), surtout qu'on doit se retaper tout le blabla à chaque essai.
Il y a de nombreuses références et clins d'oeil à Teslagrad dans le jeu :).
Rejouabilité, achievements
Les achievement demandent simplement de trouver toutes les batteries du jeu. C'est la même chose que dans Teslagrad.
Aucune rejouabilité... une fois terminé, rien de nouveau !
En bref
Un bon jeu d'aventure. J'ai passé un bon moment, je le recommande.
GNU/Linux
La version Linux est excellente etle jeu tourne nickel sur ma machine. J'ai eu un ou deux crash en l'espace de 20h, je ne sais pas s'ils sont liés à Linux ou pas, mais ça reste très acceptable vu que le jeu sauvegarde très souvent.
OS: Linux Mint 19.3 x64, MATE edition.
Hardware : i7 7700K OC@5Ghz, Nvidia 1080GTX, 32GB ram.
Screens : Dualscreen, 1x 4K & 1x 1920x1200, un seul screen X.

J'ai vraiment passé un tres bon moment avec ce jeu: musique, graphismes et puzzles et exploration m'ont tenu en haleine jusqu'à la fin!
+ graphismes, malgrès Unity.
+ musiques, toutes ne sont pas extraordinaires mais ça va de l'agréable au tres plaisant.
+ les divers personnages.
+ exploration, monde relativement ouvert.
+ les boss feront danser vos doigts.
+ Teri et ses pouvoirs.
- les contrôles sont parfois un peu limite, je pense au patins à glace et à Clonington ou a l'orientation des spheres de Lumina et rendent certains passages delicats.
- Clonington: est presenté comme le plus fort mais il est le plus nul au combat. Il est lourd a diriger mais heureusement il n'est pas un des personnage dont on a souvent besoin.
- La fin un peu baclée.
- Recuperer toutes les cartes ne sert a rien.
Je recommande !

Un petit bijoux à ne manquer sous aucun prétexte !!!
Si vous étes fans de Zelda like foncez !!!

World to the West
Un petit jeu qui au première abord m'avais laissé plus mitigé car le trailer n'est pas très bon mais les images du jeu montrais qu'il avait un fort potentiel. Oui il a vraiment un très fort potentiel après l'avoir acheté j'ai vraiment dévoré l'histoire et le jeu est très plaisant malgrés la durée vie du titre un peu courte on prends du plaisir a y jouer car il y est vraiment très bon et surtout très beau. De plus les musiques sont sublimes mais un peu oubliable ce qui est dommage néanmoins elle apporte un vrai plus à la petit épopée que vous allez vivre. C'est un hommage vibrant aux style Zelda on y ressent une bonne liberté de mouvement et on sens que la carte et suffisamment grande pour nous. Mais le jeu a quand même de sérieux problème surtout au-niveau des bugs et autre qui vous sorte de l'histoire complètement sur tout quand vous combattez un boss c'est horrible et la difficulté pour être un peu plus élevée.
Note Global du jeu
Graphisme: 🌕🌕🌕🌕🌗
Histoire: 🌕🌕🌕🌕🌑
Durée de vie: 🌕🌕🌕🌗🌑
Difficulté: 🌕🌕🌗🌑🌑
Note total

Super jeu type "zelda-like" méritant d'être plus connu !
Vous y jouez 4 personnages qui ont chacun leurs propres pouvoirs, force et faiblesses. Vous devez avancer dans une assez grande map bien fournie en objet cachés et trésors. L'histoire est simpliste mais efficace. Il m'a fallut 10 heures pour le 100%, les 36 succès représentent les 36 cartes à trouver dans le jeu. Vous pouvez payer un PNJ pour qu'il vous révèle l'emplacement d'une carte, donc aucun problème pour toutes les trouver !

Un super jeu!