Warhammer 40,000: Mechanicus
L’auteur n’a pas encore fourni de description dans votre langue.
Take control of the most technologically advanced army in the Imperium – The Adeptus Mechanicus – in this critically acclaimed turn-based tactical game. Your every decision will shape the missions ahead and ultimately decide the fate of the troops under your command in over 50 hand-crafted missions, including the amazing Heretek DLC missions. Choose your path carefully – the Imperium depends on it.
Your every decision will shape the missions ahead and ultimately decide the fate of the troops under your command.
However, choose your path carefully – the Imperium depends on it.
Flesh is weak! Upgrade your Tech-Priests limbs with mechanical augments made from the blessed metals of the Omnissiah. Customize your team with hundreds of possibilities, creating a squad to suit your playstyle.
Use the Adeptus Mechanicus’ evolved human cognition to scan unexplored tombs for valuable data in order to gain a tactical advantage over your enemy.
Steam User 2
Le jeu est sympa sans rien révolutionner, le fait de jouer la faction du Mechanicus est très original (On ne les voit pas assez dans les jeux!). L'OST est clairement incroyable, une vraie pépite ! Il est dans mon top des jeux 40k rien que pour son OST, c'est dire !
Steam User 1
Ce Warhammer raconte l'histoire d'une cohorte de l'Adeptus Mechanicus partie en mission sur Silvia Tenebris, une planète aux confins de la galaxie pour recouvrer une technologie longtemps oubliée de l'humanité. La lointaine planète s'avère être un monde-tombeau des Nécrons, qui peu à peu, s'éveillent sous les pas des intrus. Animés à la fois par leur insatiable curiosité et leur si typique fureur exterminatrice, le détachement de Technoprêtres entreprend de percer tous les secrets de cette planète et de n'y laisser que des ruines. Mais ils doivent faire vite, car si tous les Nécrons se réveillent, ils ne pourront pas tous les contenir...
Voilà pour l'enrobage de ce Warhammer. Ce qu'il y a de formidable avec cet univers, c'est sa vastitude. Dans un jeu normal, la petite histoire que je viens de raconter aurait un enjeu total, dans le sens ou il impliquerait le destin de tout un monde (puisque les jeux vidéo demandent bien souvent de sauver le monde). Dans l'univers Warhammer, il existe des milliers de mondes, et on ne compte plus ceux qui ont déjà connu l’apocalypse. Paradoxalement, l’envergure de cet univers a quelque chose d'à la fois libérateur et très terre-à-terre. Le dimensionnement de Warhammer fait qu'on ne peut tout simplement pas raconter une histoire ou l'on doit sauver le monde (la galaxie, en l’occurrence), parceque cela impliquerait la synthèse d'un tissu narratif inextricable et beaucoup trop épais. Pour une fois, ça fait du bien de se voir remettre une tache relativement modeste et ne pas incarner l'élu qui sauve du monde, mais juste une bande clampins quasiment insignifiants. Des clampins insignifiants mais pas sans saveur. Dans votre périple, vous êtes secondé par 5 membres de l'Adeptus Mechanicus, chacun fou et excessif à sa manière, et dont il faudra arbitrer les querelles incessantes. Ce n'est pas la peine de faire leur portrait, leurs noms et titres suffisent à exciter l'imagination. Voyez donc : Tech-Acquisitor Scaevola, Lector Dogmatis Videx, Subdominus Khepra, Quartier-Maitre Rhô, Prime Hermeticon Captrix. Sans ironie, Warhammer sait vraiment faire rêver.
Cette joyeuse bande s'écharpe en permanence pour obtenir de leur chef, le Magos Faustinius, des troupes pour mener à bien leurs objectifs sur le terrain. Il revient donc au joueur de choisir entre les missions proposées, et nous avons la une première mécanique importante de ce Warhammer. Comme dans XCOM2, une jauge de game over se remplit après chaque mission, simulant ainsi l'urgence et le passage du temps. Une fois cette barre quasiment remplie, il faut se résoudre à lancer la mission finale sous peine de game over, que l'on soit prêt ou non. Un système évidemment très oppressant mais qui a le mérite de responsabiliser au maximum le joueur. Pour faire une comparaison, ce Warhammer Mechanicus est l'expérience opposée du JRPG ou l'on peut prendre tout son temps pour monter tranquillement ses persos pour trivialiser le boss de fin. Dans le même esprit, chaque dégât non soigné à la fin d'une mission se paye en expérience. Il faut donc veiller à revenir de mission avec des Technoprêtres qui n'ont pas perdu trop d'huile dans l’opération.
Mais surtout, et contrairement à XCOM2, la possibilité est donnée au joueur d'influer sur la progression de cette barre de game over, exprimée en pourcentage. Concrètement chaque mission jette d'abord l'escouade dans un mini labyrinthe à travers duquel il faut naviguer pour atteindre l'objectif. Trouver son chemin n'est pas difficile et n'est pas l'intérêt de l'exercice. Par contre, chaque salle traversée fait grimper cette fameuse barre de game over, et on comprend instinctivement qu’on ne nous donne pas le loisir de tout visiter. Par ailleurs plus une mission s’éternise, plus les Nécrons deviennent forts et nombreux. Explorer toutes les salles d’une mission revient donc à s’infliger une double peine, et même une triple peine quand on considère ce que rapporte l’exploration de ces salles. Et ici se trouve le seul véritable défaut de ce Warhammer.
Voyez-vous, quand on rentre dans une ces fameuses salles, un événement aléatoire se déroule et 3 réactions sont proposées au joueur. Il y a généralement une approche raisonnable, une approche prudente et une autre totalement cinglée, genre « TOUT PURIFIER PAR LE FEU ». Et il se trouve que, quelle que soit la logique appliquée (et Dieu sait si celle des Technoprêtres est tordue), il est impossible de déduire quelle est la bonne option. Si on vous dit qu’une salle est piégée, la bonne réponse sera parfois d’ignorer les pièges, parfois de faire exploser la salle, ou parfois de répandre de l’encens pour sanctifier les lieux. Chacun de ces choix sera le bon à un moment donné par le simple fait du hasard et on se retrouve donc pénalisé à suivre son bon sens. Heureusement le jeu propose une option pour guider vaguement le joueur dans ces choix impossibles et je vous recommande vivement d’activer cette option pour mitiger un tant soit peu ce problème (ça s’appelle ‘Exploration guidée’ il me semble). Ces 3 aspects du jeu font que l’exploration agit plutôt contre le joueur et on se porte bien mieux quand on l’a compris. Chaque déploiement est l'occasion de gagner des ressources et de l'expérience mais seulement si l’opération est chirurgicalement menée, si j’ose dire.
Le véritable gameplay se trouve bien sûr dans le coté ‘tactical’, qui emprunte aussi beaucoup à XCOM mais apporte aussi nouveautés plutôt audacieuses. Par exemple, les points de vie et l’armure des ennemis ne sont pas visibles d’emblée. Pour obtenir ces informations il faut scanner les unités et le potentiel de scan est bien sûr limité. Il est possible d’attaquer une unité sans l’avoir scannée mais les points de dégâts infligés ne seront pas non plus visibles, il est donc possible (mais pas souhaitable évidemment) d’attaquer un ennemi sans savoir s’il subit des dégâts. Par ailleurs les Technoprêtres peuvent utiliser toutes leurs armes, outils et points de mouvement à chaque tour et dans n’importe quel ordre, ouvrant des possibilités tactiques très larges et même un peu déroutantes en début de partie. Finalement, les Technoprêtres partagent une ressource commune, qu’ils peuvent tous collecter et utiliser pendant leur tour. En s’appuyant sur les différents arbres de talents, on peut (et on doit, je dirais même) spécialiser une unité dans la collecte de ressources, une autre dans le scan des ennemis, une autre dans les dégâts, une autre dans les soins… Ce Warhammer propose des compétences très variées et dont on ne saisit pas immédiatement l'intérêt mais qu’on a grand plaisir à découvrir et à manipuler.
Un dernier mot sur l’environnement sonore, un succulent jus techno-gothique particulièrement réussi concernant les voix. Les personnages ne sont pas vraiment doublés dans le sens ou ils ne prononcent pas des phrases mais plutôt des éructations rocailleuses et métalliques, aussi travaillées que saisissantes. Un détail qui aide beaucoup à l’immersion. Donc oui, ce Warhammer est un très bon tactical et d’autant plus intéressant pour les vétérans du genre à la recherche de fraîcheur.