Void Bastards
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Inspired by BioShock and System Shock 2, Void Bastards is a revolutionary new strategy-shooter that will test your wits as well as exercise your aim. Can you lead the misfit prisoners of the Void Ark through the derelict spaceships and myriad dangers of the Sargasso Nebula? Will you make the right choices about what to do, where to go and when to fight? Master combat, manage ship controls, scavenge supplies, craft improvised tools and much more! Forget everything you know about first-person shooters: Void Bastards asks you to take charge, not just point your gun and fire. Your task is to lead the rag-tag Void Bastards out of the Sargasso Nebula. You make the decisions: where to go, what to do and who to fight. And then you must carry out that strategy in the face of strange and terrible enemies.
Steam User 71
Retrouvez une centaine d'éval sur :
J'aime pas me baser sur le physique dans la vie, vous voyez, souvent ça mène à une déception sans nom. Après, c'est pas parce que t'es moche, que t'es riche à l'intérieur, regardez-moi, on dirait une fistule anale et aussi riche culturellement qu'une vidéo critique sur les pratiques des youtubeurs.
Bref, le style des batards du vide est franchement unique, mais en plus d'être unique, il est franchement varié: chaque vaisseau à sa propre ambiance: du vaisseau dépotoir au vaisseau de luxe, en passant par les simples vaisseaux de transport tout ce qu'il y a de plus classique: la richesse de la génération procédurale est là et permet de bien différencier un vaissau d'un autre, en y ajoutant une ambiance, des modificateurs pour bien vous emmerder : genre, des coupures de courants aléatoires qui vous obligent à rallumer le générateur toutes les 30 secondes, merci pour ce maxi emmerdement complètement antinomique du fun( hein?), différents types d'ennemis sur chaque vaisseau également, ainsi que différentes ressources permettant de construire des améliorations. Vous veillerez donc à choisir votre itinéraire en fonction de vos besoins spécifiques, un peu comme dans LA VIE EN FAIT.
Roguelite qui va vous demander de traverser une nébuleuse remplie de vaisseaux à l'abandon, dans lesquelles il va falloir récupérer des ressources pour débloquer un arsenal ultra-varié et ainsi parvenir au bout de l'histoire, oui, certaines missions sont scriptées (non, en fait, rien n'est scripté). D'ailleurs, le jeu n'est pas très long (15 heures pour tout débloquer en gros). Le problème, c'est que si le jeu se présente comme un jeu d'action avec un FPS qui a les mêmes sensations qu'un vieux DOOM (pas le nouveau ultra metalleux de Bethesda) où il y a moult ennemis à tuer, le jeu est surtout un simulateur de récolte de matos. Vous avez toujours rêver de joueur un récupérateur de l'espace, qui va jusqu'à ramasser des doigts morts? C'est pour vous.
Attention, je ne dis pas que le jeu se limite à ça hein, lorsqu'il y a un grand nombre d'ennemis, c'est fun, dynamique et ils sont suffisamment varié que pour provoquer un sympathique effet de surprise. Et si vous comptez jouer en hard, je pense que vous aller vous faire dessus, j'espère que vous n'avez pas d'arthrose. Toujours est-il qu'au moins la moitié du gameplay consiste à fouiller les tiroirs du vaisseau sur lequel vous vous êtes posés.
Malgré tout, j'éprouve un grand plaisir à parcourir ses vaisseaux abandonné, nonobstant le côté répétitif de la chose: la multitude extraordinaire des combinaison possibles apporte toujours une surprise. Un autre élément sympathique : chaque pièce des vaisseaux possède les ressources qui lui correspond : vous voulez de l'essence ? Aller voir le générateur FTL. Vous voulez de la bouffe? Aller voir la cantine! … je trouve cet aspect vraiment sympathique. Evidemment, chaque vaisseau a des pièces différentes.
Quand au sensations de tir, en fait, il n'y en a pas vraiment: les trentenaires, vous vous souvenez de DOOM? Bah, voilà, vous avez une bonne idée des sensations de tir. La multitude des gadgets est cool mais manque d'équilibrage, certains sont GOD TIER comme disent les jeunes (l'étoudisseur par exemple), d'autres sont nazes tier (les grenades), mais tout est utile, du moins, un minimum, et la diversité fait plaisir.
Style graphique coloré mais qui donne une étrange sensation de solitude, d'étrangeté, d'ennui, j'arrive pas à définir ce qui me dérange: au bout du 3ème vaisseau sans trop d'ennemis, je ressens un profond sentiment d'ennui, de solitude et de mélancolie, pas celle qui vous fait réflechir sur votre vie de daube, celle qui vous fait dire "putain, on s'emmerde". Heureusement, certains navires sont bien fournis et redynamise la totale molle qui s'installait dans mon entre jambe. La musique est complètement aléatoire, ocilliant entre "jean michel jarre à la maison de retraite" et de la diarhée auditive, c'est medium. Le sidekick n'est pas du tout un sous claptrap(si!) et moins drôle
Vous aimez le genre? C'est bon pour pas trop cher mais le décrire comme "FTL rencontre Bioshock", c'est comme dire que la plupart des reviews steam sont bien écrites et utiles, c'est une exagération qui mène inévitablement à une déception. Si vous l'abordez pour ce qu'il est, c'est à dire : un roguelite FPS avec une bonne génération procédurale, des ennemis plutôt originaux et rigolos (un peu) et nombreux (parfois) et une bonne dose de récolte pas vraiment passionnante mais obligatoire, vous allez bien vous amusez, et avec mon équipe, je m'y engage.
Steam User 14
Un excellent FPS/Rogue-lite, peut être même le meilleur à ce jour.
Vous êtes piégé dans une nébuleuse et devez voguer d'épave en épave dans l'espoir de récupérer les composants nécessaire à la réparation de votre vaisseau spatial, tout en évitant ou en affrontant les nombreux dangers et la disette.
Je vais être précis tout de suite, le gameplay du jeu se base fortement sur la récupération de ressource. Certes il y a de la baston mais le but principal reste majoritairement la fouille de conteneurs divers et variés. Vous ne pouvez pas y échapper, tous les objectifs principaux du jeu vous demanderont de chercher des objets.
C'est pourquoi si les après-midis chez papy et mamie à fouiller le jardin pour trouver des œufs en chocolats fondus derrière les rosiers ne vous a pas enjaillé étant petit, vous risquez fort de vous emmerdez dans Void Bastards.
Bien heureusement, le jeu est parfaitement construit et très intelligent.
Tous les objets du jeu sont placés de manière logique, quelques exemples: un plateau repas dans un réfectoire, un matelas rembourré dans les quartiers d'habitations, un livre médical dans une salle de soin, une carte d'identité dans la salle de sécurité, etc...
À vous donc de vous organiser et de planifier un cheminement d'exploration optimal à travers l'épave. Dans Void Bastards, il n'est pas utile de fouiller et vider entièrement les vaisseaux, des fois un bidon de carburant et des sandwichs c'est assez.
Le jeu n'est pas très punitif, vous conserverez vos équipements améliorés et les composants d'artisanat après la mort de votre avatar. La progression dans l'histoire sera également conservée.
Vous ne perdrez définitivement que les ressources non liées à l'artisanat que sont le carburant et nourriture (essentiels à votre survie), les outils bonus que sont les torpilles et les clés de téléportation (offrant un coup de pouce non négligeable) et les munitions de vos armes.
Les traits de caractère ou particularités physiques des personnages seront aléatoires et vous aurez la possibilité de les changer en cours de route.
Le début de l'aventure n'est pas très compliqué et bien que le jeu se corse rapidement vous serez très vite à l'aise grâce à vos équipements et armes perfectionnés.
Je ne peux que vous conseiller d'augmenter la difficulté et/ou de jouer avec des restrictions pour développer l'aspect stratégique et le côté survie du jeu.
La bande dessinée influence largement la direction artistique, il y des onomatopées affichées à l'écran qui vous indiquent la présence d'ennemis dans les environs. Chacune vous renseigne sur le type d'ennemi en question et si oui ou non ils vous ont repéré, c'est juste génial.
Le cel shading embellit l'ensemble et les animations sont simples mais efficaces.
J'ai passé un délicieux moment avec ce jeu.
Steam User 9
très chouette roguelike, très différent de tout ceux que l'ont connait & qui sont pour le plupart en pixel art, ça change, c'est fun, il y a bcp d'humour, bcp de challenge aussi & graphiquement vraiment pas mal,
perso je m'étonne moi même d'être toujours avec le même prisonnier après + de 2h de jeu!
Je le recommande sans hésiter.
Un grand Merci à Abelarion pour le don qu'il m'a fait de ce jeu, merci mec ;)
Steam User 16
Un jeu super bien réalisé ! La direction artistique est folle ! Et mélanger la stratégie des jeux de plateaux à la gestion est aux fps c'est une jeu goldé que je recommande mille fois !
Steam User 5
ORDURES EN ORBITE
Retrouvez cette critique illustrée sur La Gazette du Game :
Looter, c’est un métier. Mourir, aussi. Deux leçons que les joueurs de Borderlands et Faster Than Light connaissent. Si vous venez faire traîner vos yeux injectés de sang ici (non vraiment, il faut prendre l’air un peu), c’est parce que vous avez aimé ces deux jeux. Ou au moins un. Sinon, faites semblant, au moins par pitié pour cette intro bâclée. Merci pour elle.
Void Bastards est donc un roguelike spatial. Le Void Ark, vaisseau-prison en dérive, est perdu dans la nébuleuse des Sargasses. Les prisonniers y sont littéralement séchés, et purgent leur peine sous forme de poudre façon Nesquik. À retenir pour le prochain parloir, quand vous entendrez tonton se plaindre une énième fois de ses conditions de détention. L’intelligence artificielle qui gère l’endroit réhydrate tour à tour ces pauvres âmes, qu’elle envoie parcourir la galaxie à bord d’une minuscule capsule de secours. Leur mission est de retrouver diverses pièces mécaniques (voire organiques), pour bricoler des appareils censés nous aider à quitter cette nébuleuse-décharge. Ces troufions du néant tantôt daltoniens, nains ou parano, c'est nous.
Sur la map de la galaxie, on va de point en point en gérant le carburant et la nourriture, suivant la flèche qui indique l’emplacement de la prochaine breloque indispensable. Ces points, ce sont le plus souvent des vaisseaux en perdition, où errent des habitants auxquels les radiations ont bien daigné donner autre chose qu'un banal cancer de la thyroïde. À chaque étape, on choisit entre aborder l’épave, tracer sa route ou faire une pause casse-croûte. Bien souvent, c’est le stock de sandwichs fromage-oignon ou de jerricans d’essence qui décide quand une sortie pillage s’impose. Mais le jeu propose d’autres raisons de risquer notre vie.
Les couilles, c'est la poubelles jaune. Le moment est donc venu de parler de loot avec un grand L. Void Bastard étale un arbre assez fourni de confection d’armes et d’ustensiles de survie. Tel un éboueur de l’espace, on amasse pour ce faire deux types de camelote bien distinct. Ce qu’on appellera d’abord ici le “tout venant” : stylo, lunettes, cintres, rates et autres organes (parfois intimes). Viennent ensuite les pièces à part entière, trouvables telles quelles, ou craftables en utilisant les ordures de moindre facture mentionnées plus haut. Vous suivez, mes petits ferrailleurs spatiaux ? Alors à vos gants, et attention aux seringues.
Très vite, une technologie spéciale permet de localiser les pièces convoitées, en affichant leur localisation sur la carte en plus des objectifs de missions. C’est là que le jeu attrape le chasseur de trésor en nous. Avant de continuer à suivre les ordres de l’ordinateur de bord, on peut choisir de partir à la recherche d’un inhalateur indispensable pour upgrader notre agrafeuse, d’un matelas qui deviendra protection pare-balle. On peut assembler en tout une bonne quarantaine d’objets, pour la plupart améliorables via encore plus de craft. Si l’arsenal s’étoffe, les types d’ennemis, eux, beaucoup moins. L’impression pointe de partir chasser de simples perdrix avec une remorque d’armes toujours plus sophistiquées. C’est sympa comme un dimanche avec papy, mais aussi frustrant. On y reviendra.
J'Angoulême ton style, bédé.
D’abord, quelques mots sur ce style graphique d’enfer qui flatte vos yeux (qui sont vraiment rouges, pensez à cligner). Le ton est donné dès le menu principale, en forme de couverture de comics à 1$ tout beau tout lisse, juste sorti du kiosque. Je n’ai personnellement jamais vu cel-shading avec un rendu aussi “fin”, mes deux points de comparaison étant XIII sur PS2 et Bordelands. Les onomatopées sont de la partie, des “tap tap tap” des pas au sacro-saint “KBOOM”, elles sont de précieux indices pour anticiper quel type d'ennemi évolue dans la pièce d'à côté. Jamais l’impression de visiter un album n’aura été aussi bien rendue. On débloque une nouvelle arme autant pour admirer son design que pour son utilité effective. En passant, l’univers space-opera un peu cradingue fait penser à Infinity 8, la série de BD chapeautée par Lewis Trondheim depuis 2017. Avec un univers moins riche.
Void Bastards a en effet deux faiblesses. La première, la moins rédhibitoire, est son manque de foisonnement. Pas au niveau du craft, vous l’aurez compris, mais dans la composition de ses environnements et de sa faune. Les ennemis ne sont pas très variés, et quand ils évoluent c’est simplement pour agrandir leur barre de vie, sans mutations physiques palpables (bien qu’on ait jamais vraiment envie de les palper). Idem pour les différents types de vaisseaux, qu’on connaît vite par cœur (le paquebot de croisière, l'hôpital, le centre de drones, le convoyeur…). Évidemment, qu’on les connaisse, c’est le but si on veut intérioriser les bons coins à loot. Mais quelques variations d’ambiances, même cosmétiques, auraient été bienvenues pour récompenser les fouineurs.
Le second point sur lequel le jeu risque de perdre une partie de ses ouailles, c’est le shoot. Vendu comme un FPS, Void Bastards décevra les énervés du panpan par ses fusillades momolles. Il s’agit bien plus de vider des sacs de PV que de faire parler le skill pure : vous pouvez ranger votre souris à 130€ et la Redbull*. Pour ce qui est des sensations, j’en avais bien plus en tirant au fusil dans XIII. Ici, difficile manette en main de faire la différence entre une décharge dans de la chair suintante ou dans le métal d’un tourelle. Un manque d’effets aggravé par des ennemis en 2D qui lévitent à 30cm du sol, sans vaciller sous les rafales. Comme des panneaux dans un stand de tir.
Ce manque de feed-back meurtrier peut chagriner. Le jeu a survendu son côté FPS pur, alors que dans les faits il valorise bien plus la capacité à esquiver les ennuis qu’à les annihiler. Les munitions doivent être économisées, et abattre un boss (un simple ennemi plus fort que les autres) n’octroie aucune récompense spéciale. Au début, on entreprend de tout nettoyer sur notre passage, jusqu’au butin. Que voulez-vous, les vieux réflexes ont la vie dure. Bien vite, on réalise qu’il est bien plus productif de condamner des portes et de sprinter façon cambriolage express à travers les couloirs en dégommant les caméras de surveillance.
Pourvu que les secondes soient des heures.
Ce filoutage est prévu par le jeu, qui prend un malin plaisir à vous forcer à explorer des pièces situées dans différentes ailes des vaisseaux. Pour ouvrir et surtout fermer les portes (geste vital n'oubliez pas les enfants), il faudra parfois remettre le courant. La fée électricité est également votre amis pour faire fonctionner le générateur d’oxygène, et prolonger votre précieux temps d'exploration de quelques minutes. Mais attention, elle alimente aussi l’éventuel arsenal de sécurité du vaisseau, qu’on désactive temporairement...dans une autre pièce. Le sel du jeu est là, dans ces choix entre l’intrusion-éclair (le temps de piller la cantine) et la visite en profondeur de chaque chambrette pour retourner le moindre tiroir. On se sent rusé comme un renard quand on parvient à s'extraire sain et sauf d'un navire, tel Balkany d'une mairie, la besace pleine.
Le mélange des genres opéré par Void Bastards laisse donc bien plus de place à la gestion temporelle et tactique qu’aux fusillades sous ecstasy. Si vous pouvez faire le deuil de ceci, vous profiterez d'une écriture lunaire, drôle et sombre, qui se fout parfois ouvertement de votre tronche de joueur. Avec un contenu plus étoffé, on pourrait s’y perdre plus longuement avec plaisir. En l’état, le jeu donne une douzaine d'heures de pillage tactique la bave aux lèvres et les yeux écarquillés, et c’est bon !
Steam User 3
En résumé :
FPS/rogue-lite mitigé, mais original, dont je suis tenté de dire que « l’inspiration de Bioshock et System Shock 2 » est trompeur. Le style visuel est unique et accrocheur, de même que le sound design. Toutefois, les sensations de « shoot » sont inexistantes et les armes sont variées mais une partie des objets déblocables sont inutiles à mon goût. On fait vite le tour des différents styles de vaisseaux (dont les pièces sont identiques, seul leur agencement change). J’ai trouvé que la boucle de gameplay marche assez bien, notamment grâce au loot facilité par les contrôles (clique gauche pour tirer, clique droit pour ouvrir), mais elle est quand même répétitive dès les premières heures : choisir un vaisseau, tout fouiller en évitant les dégâts, ressortir et améliorer (si possible) son barda. Au bout de 8h, tout de même plaisantes, j’avoue en avoir eu un peu marre. A jouer par session de 1/2h.
Pour plus de détails :
Bon, j'avoue. J'ai craqué sur Void Bastard pour l'inspiration de "Bioshock et System Shock" et le style visuel. L'inspiration des développeurs (dont les leaders sont des anciens des studios Irrational Games et Looking Glass Studio) se retrouve uniquement dans la liberté d’approche laissée au joueur. Ou du moins dans la tentative présente dans le jeu.
En effet, cette mécanique ne tient malheureusement pas la route et montre clairement ses limites. On nous promet une diversité d’approche pour remplir notre mission, mais ces différentes approches elles-mêmes, de par leurs conséquences sur votre personnage et votre vécu, font dysfonctionner cette belle philosophie de jeu. Explications.
L’approche Rambo (ou bourrin) devient vite ardue dans les couches les plus profondes de la nébuleuse, qui correspondent au niveau de difficulté. Vous allez avoir besoin de beaucoup de nourriture pour regagner votre vie entre chaque abordage et de munitions propre à chaque arme, qui sont très réduites au début. Vous allez trop souvent perdre vos personnages et ne pourrez pas aller assez loin d’une seule traite avec un seul perso pour trouver l’item nécessaire à l’avancement de l’histoire. Rassurez-vous, l’avancement n’est pas perdu à chaque mort, tout de même.
De l’autre côté, l’infiltration est complètement cassée avec des ennemis aux yeux de lynx vous détectant à plus de 10 mètres (sauf de dos) et à travers les fenêtres. On pourrait apprécier le côté réaliste de la chose, mais quand vous passez votre temps dans des couloirs et des salles de taille assez réduite, en général, vous vous retrouvez à être instantanément détecté, mettant à la poubelle tous vos beaux petits plans.
L’exemple le plus frappant de l’échec de « l’inspiration System Shock 2 » est bien illustré par les tourelles et la monnaie.
Les tourelles sont assez présentes, surtout dans les couches 4 et 5. Vous pouvez :
- soit essayer de passer en esquivant (pauvre fou !),
- soit foncer dessus (donc en vous prenant quelques balles/roquettes) pour les électrocuter si vous avez pris la bonne arme (ou outil plutôt), ce qui les inactivent temporairement,
- soit de les détruire (au détriment de votre vie et de vos munitions),
- soit, enfin, de les pirater pour qu’elles deviennent des alliées.
Le souci avec cette dernière option est qu’il faut réussir à cliquer, au corps-à-corps, sur un petit carré jaune présent sur la tourelle. Donc il faut déjà réussir à ne pas se louper du premier coup, sinon vous allez manger quelques bastos en plus jusqu’à votre prochain essai. Mais, en plus, cela va vous « coûter » de la monnaie (des « pass » dans le jeu). Monnaie qui ne sert pas qu’à pirater des tourelles d’ailleurs, mais aussi à pirater divers systèmes pour des effets bonus plus ou moins utiles (signaler tous les ennemis sur la map, etc…), à ouvrir des casiers verrouillés ou à acheter des objets au marché. Mais si on ne veut pas progresser trop lentement dans le déblocage des armes et outils, mieux vaut garder ses « pass », assez rares au final, pour débloquer uniquement les casiers et récupérer des objets utiles en craft, dont le coût peut être assez élevé. Donc si vous pirater toutes les tourelles que vous allez croiser, vous n’aurez plus un rond pour autre chose.
Résultat : personnellement j’ai uniquement utilisé les « pass » pour les casiers, j’électrocutais systématiquement les tourelles pour passer, et j’évitais les combats par moment (vie trop basse, pas assez de munitions, trop d’ennemis…). C’était le combo le plus efficace/rentable pour progresser. J’ai passé 8 heures comme ça, en changeant un petit peu quelque fois, histoire de tester une nouvelle arme ou pour m’adapter face à un ennemi particulier. Ça vous donne une idée de l’expérience de jeu.
Les sensations de “shoot” sont inexistantes, ce qui est assez problématique pour un FPS et n’aide pas à combattre la répétitivité. Du côté des bons points, les armes sont variées dans leurs fonctionnements et peuvent mieux convenir à certaines situations particulières. Le côté « rogue-lite » se caractérise par un personnage aléatoire après chaque mort, avec un ou plusieurs traits aléatoires (bénéfiques, pénalisants, ou sans effets parfois). Traits qui ont plus ou moins d’impact. Si un de ces traits ne vous convient pas, pas de panique, vous pouvez aussi en changer ou en acquérir (au maximum de 3) dans certains types de vaisseaux.
Vous avez aussi quelques événements aléatoires (pirates, leviathan qui vous emmène au game over, mutation aléatoire des traits, etc…). Agréable pour diversifier l'expérience mais pas mémorable non plus.
L’histoire n’existe pas vraiment et est surtout un prétexte pour amener le joueur à refaire la même chose encore et encore. Cela dit, le ton humoristique et cynique est réussi. Mais l’histoire ce finit abruptement (en bien comme en mal), sans prévenir.
On se déplace sur une carte à la FTL mais la ressemblance s'arrête là. La gestion du vaisseau est minime (principalement carburant et nourriture). Point de menace qui nous pousse à aller vers la droite ici, juste la poursuite d’un objet particulier pour l’histoire. On peut également plonger/descendre dans des couches plus profondes de la nébuleuse, qui correspondent aux niveaux de difficulté.
Steam User 3
Musique à la Vangelis
Un mélange de FTL punitif et d'un FPS rigolo mais très punitif
Enfin on meurt souvent, trop souvent... C'est cool
Les personnages qu'on incarne sont souvent fun mais faut faire avec leur caractères