Tormentum: Dark Sorrow
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TORMENTUM is a dark Point & Click adventure game. The dreamlike, nightmarish atmosphere of the game was inspired by works of painters H.R. Giger and Zdzislaw Beksinski. The game's final look and feel was also strongly influenced by the universes of games such as Demon's Souls or Dark Seed. This unique mixture gave life to a bleak and depressing world. “All in all, this is one of the best P&C adventure games I've ever played. Every aspect is impressive on its own and when all of its elements are combined, a truly worthy gaming experience is born. For fans of the genre or horror games in general, this game won't disappoint.” 9/10 – Game Walkers
Steam User 29
Entre le jeu d'aventure, et le jeu casual à énigmes (vous êtes prévenus), Tormentum - Dark Sorrow est avant tout un jeu étonnant par son univers et ses graphismes. Très beau, extrêmement original, déroutant, il propose des moments de réflexion (assez classiques) toujours parfaitement logiques, dans un monde oscillant à merveille entre Clive Barker et HR Giger. Malgré son côté casual, ce jeu réserve quelques bonnes heures de jeu, sans toutefois jamais laisser tourner en rond bien longtemps.
Accessible, donc, Tormentum laisse un très bon souvenir, même pour les aventuriers aguerris, qui plus est qu'une VF est proposée en sous-titres. Un jeu idéal à reprendre plusieurs fois, pour récupérer les trophées Steam et savourer les différentes versions du final. En revanche, n'attendez pas à charger la partie avant les derniers choix pour tester ces fins : le jeu sauvegarde automatiquement. Il faudra donc bel et bien reprendre intégralement le périple pour les apprécier. Mais comme chacun sait, ''À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire'' (P. Corneille).
Steam User 14
Tormentum - Dark Sorrow est un point & click qui s'articule de la manière suivante : on ramasse des objets permettant d’activer des puzzles relativement simples lesquels une fois résolus fournissent de nouveaux objets ou libèrent l’accès à une nouvelle zone (entre 4 et 10 écrans).
Points forts
Univers dark fantasy brillant rappelant la patte de Hans Ruedi Giger !
Une musique qui renforce l'ambiance et des sons peu nombreux mais qui sonnent juste.
Des choix éthiques à faire (tuer ou non, libérer ou non…) incitent à rejouer car ils influencent la fin du jeu et sont tous liés à des succès.
Points faibles
Scénario léger et dialogues passables (ce sont plutôt des monologues). Par ailleurs, le discours philosophique est basique et sonne creux.
Durée de vie ridiculement courte avec un premier walkthrough en 2h30 !
Quelques éléments rappelant le manque de moyens des développeurs. Par exemple l'utilisation d'un fondu au noir pour dissimuler certaines actions qui auraient nécessité un gros travail d'animation. On notera aussi l'absence d'animations pour le personnage principal que l'on ne peut déplacer et qui se retrouve statique dans chacun des écrans (je n'ai pour ma part pas trouvé gênant ce choix de design).
Ma note : 7/10 (6/10 pour les férus de challenge)
Très accessible, Tormentum - Dark Sorrow peut-être un bon choix pour les aventuriers peu exigeants en terme de challenge. La balade est belle et chaque écran est un régal pour les yeux ce qui peut facilement faire oublier ses carences narratives. Bref un jeu sauvé par son ambiance et son univers. A se procurer, toutefois, à petit prix.
Steam User 11
Jeu terminé, un point n clic avec une difficulté trés soft donc c'est l'ambiance, la patte artistique et l'aventure qui priment. C'est ce que j'aime dans ce type de jeu. Ceux qui aiment les enigmes corsées peuvent passer leur chemin, ceux qui aiment les histoire immersives, envoutantes et étranges fonçez tête baissée probablement un des tout meilleurs du genre quoique un peu court.
Steam User 2
On est lancé sur le "point and click", pourquoi s'arrêter en si bon chemin ?
Tormentum : Dark Sorrow est un jeu que l'on pourrait classer dans la catégorie Dark Fantasy. Cependant, cela serait assez réducteur et franchement, n'engloberait qu'une infime partie de l'expérience proposée. De ce fait, nous avons plus à faire à une œuvre, comme je les définis, Onirique : on peut y voir une œuvre de Fantasy où l'atmosphère, l'ambiance fait très fortement penser aux fragments et aspects des rêves avec une certaine touche Steampunk. En effet, ce jeu met l'accent sur des personnages, des paysages atypiques, torturés, métaphoriques... on sort réellement d'une vision "réelle" d'un univers imaginaire banal pour plonger corps et âme dans un monde où chaque caillou, chaque branche peut faire naître une sorte d'envoûtement.
Nous incarnons un inconnu qui se réveille dans les geôles d'un château, destiné à être torturé pour un crime dont il ne se souvient pas. La seule chose dont on se rappelle, c'est la forme d'une statue étrange qui semble pouvoir répondre à nos questions. Il nous faut donc quitter ce sinistre endroit et tenter de retrouver cette mystérieuse statue et notre mémoire.
Pas plus de spoil !
Concernant l'histoire.
En réalité, elle est très simpliste : avancer à travers les niveaux afin de retrouver la mémoire. Voilà. Guère original mais force est de constater que l'ambiance mise en place nous aide à nous plonger dans cette intrigue, nous offrant un certain choc - si tant est que l'on se soit investie un tant soit peu dans le jeu - au chapitre final. Le véritable problème est donc que l'histoire n'a que deux pages : les premières minutes et les dernières. Entre les deux, on va tenter de fuir notre prison et aider différents personnages, obtenant pour les avoir secouru non des fragments de notre passé mais des objets pour terminer les différents tableaux. Avec du recul, il est vrai que cela est un peu déstabilisant, cette histoire en deux temps minimes en début et fin de jeu mais force est de constater (et ce n'est qu'une interprétation personnelle) qu'il y a du génie là dedans : comme si, au vu des thèmes introduits, le jeu entier se révélait être un simulateur d'existence où l'on devait tenter de ne pas corrompre son âme jusqu'au point de non retour. Le fait de commencer enchaîné et, pour se libérer d'entraves trop lourdes à porter, tenter de s'en débarrasser en apaisant les souffrances des autres. C'est ce qui fait, en quelque sorte, la superbe de ce jeu : le fait de proposer un divertissement aux échos et enjeux on ne peut plus réel ; une sorte de miroir plus simple et manichéen de l'existence, jusqu'à personnifier le jugement dernier et ça marche ! Quelque soit nos choix, on ne pourra pas rester indifférent et l'on s'interrogera sur nos actions, étaient-elles bonnes, mauvaises, pourquoi l'avons fait ? Et l'on s'étonne par moment de se justifier soit même, persuadé qu'il n'y avait pas d'autres choix. Car, notons-le,le jeu possède un système manichéen, où l'on va devoir choisir entre être bon ou être mauvais. Si sur le papier, cette vision est sympathique, force est de constater qu'en jeu, c'est presque trop manichéen justement : il n'y a pas de "juste" milieu, soit on est vraiment bon, soit on est vraiment mauvais (si l'on décide de s'en tenir à la pureté avec laquelle on a commencé), ce qui rend la conclusion un peu grossière sans pour autant lui amputer son aura intimidant.
En bref, si l'histoire est quelque peu courte, simpliste et fragmentée, force est de constater qu'elle est prenante, couplé à cet univers aussi torturé que notre personnage à la sortie de sa prison.
Pour le côté technique, puisqu'il s'agit d'un "point and click", je dois avouer avoir été surpris. Ayant terminé - dans un laps de temps plus ou moins long - Les Chaînes de Satinav et Memoria, je m'attendais vraiment à un jeu plutôt corsé avec des énigmes casse-tête alors que non, c'est tout l'inverse ! Enfin, concernant les énigmes en tous cas. "Point and click" oblige, il va falloir mitrailler les différents tableaux, sauf que l'on a une aide omniprésente : les objets (du moins, la majorité) avec lesquels il faut interagir sont toujours en surbrillance. D'un côté, c'est bien utile mais de l'autre, cela retire indéniablement de la difficulté, rendant en fin de compte le jeu bien trop simple. Une des véritables forces de ce jeu réside dans les énigmes proposées, là aussi guère très compliquées mais qui ont le mérite d'être bien pensées, s'incorporant parfaitement dans cet univers.
Pour les personnages à présent, si ils n'ont pas énormément de lignes de texte hormis pour un ou deux protagonistes, le peu de parole nous permet de leur imaginer aisément un caractère et une philosophie. Mais ce qui va réellement faire les personnages de ce jeu, c'est bien la manière dont ils sont vêtus : l'apparence est d'une grande éloquence dans ce jeu, nous amenant facilement à nous tromper sur les desseins de ces derniers. Ainsi, nous avons de nombreux personnages secondaires parfaitement peints, hauts en couleur et attachants pour certains ; ce qui amplifie l'inquiétude que l'on peut avoir à leur encontre lorsque l'on se rend compte du manichéisme tranchant du jeu - qui parfois, amène de la frustration gratuite dans le sens où la demi-mesure n'existe pas mais là aussi, on peut y avoir un reflet de la confiance qui peut se briser au moindre écart (là encore, il s'agit d'une interprétation complètement personnelle).
Nous avons véritablement des visages atypiques, aussi bien avec des personnages vivants que morts. Un excellent point donc avec des personnages appartenant corps et âme aux paysages qu'ils peuplent.
Pour la direction artistique, c'est tout bonnement exceptionnel !
On parcourt plusieurs tableaux riches en détails et, d'après ce que j'ai pu en lire, peints à la main, ce qui accentue ce sentiment torturé qui nous habite dès que l'on lance le jeu. Des décors à couper le souffle, des paysages oniriques... c'est un énorme travail visuel qui ne fait qu'embellir par une certaine forme de laideur l'ambiance décidée et dévoilée.
Une mention spéciale pour les artworks que l'on voit durant le générique de fin. Il s'agit d'images que l'on n'a pas eu le loisir de voir durant notre session de jeu mais qui donne encore plus de matière sur cet univers inhabituel. Une seconde mention spéciale pour les nombreux tableaux du peintre qui transpose sur la toile des rêves cauchemardesques qui, parfois, font pâles figure à côté de ce monde déjà bien cauchemardesque ; j'ai fortement apprécié.
Concernant les musiques, nous avons le droit à de nombreuses mélodies appréciables, contribuant sans mal à nous faire adhérer à cet univers déjà bien décrit. Mention spéciale à celle qui se débloque lors de la "bonne fin" : tout bonnement délicieuse.
Tormentum : Dark Sorrow est un jeu à double tranchant : soit on apprécie la patte spéciale déployée, soit on reste sur le banc de touche car l'atmosphère proposé n'est clairement pas notre tasse de thé. Il en est que ce "point and click" est exceptionnel et parvient à transpirer par tous ces pores de sensations mélancoliques, voire dépravées. Une expérience de jeu qui mérite d'être vécue et qui propose, en double lecture (du moins, une fois n'est pas coutume, il s'agit encore d'une interprétation totalement personnelle), une réflexion vraiment intéressante sur nos habitudes dans cette vie, jusqu'à ce que le jugement dernier nous fasse comparaître.
Et n'oubliez pas : la Fantasy nous appartient !
Steam User 10
Très bon point'n'click au graphismes saisissants inspirés par deux monuments de la science fiction dans l'art, j'ai nommé H.R Giger (Alien, Dune) et Zdzislaw Beksinski. Chaque tableau est magnifique et mérite le coup d'oeil et vous transporte dans un univers assez singulier aux frontières entre Dark Souls; le genre steampunk avec une note de retro-futurisme. Le scénario vous tient en haleine avec une petite rejoibillité reposant sur un système de choix moraux. La petite critique: les énigmes sont un peu simples et jamais le joueur n'est vraiment coincé. Une très bonne découverte malgré tout!!!
Steam User 7
A faire pour le visuel de ses tableaux !
La gestion de la moral des choix effectués donnent un plus à l'histoire, qui n'est entachée que par le manque de difficulté de ses énigmes et sa courte durée de vie. Compter 5h en prenant son temps pour contempler les tableaux et moins de 10h pour faire toutes les fins.
Steam User 5
Les moins: Court, facile, et certains puzzles trop "moderne" par rapport au style graphique.
Les plus: Dessins somptueux, super musiques d'ambiance, atmosphère glauque et tellement classe, ainsi qu'une histoire simple mais efficace vue le contexte(-:
Et je m'apprète à la refaire une seconde fois pour la rejouablilité à cause des choix à faire...plusieurs choses changent. Pour moi 15/20 car trop simple et trop court...mais à part ça c'est du tout bon!