Torment: Tides of Numenera
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You are born falling from orbit, a new mind in a body once occupied by the Changing God, a being who has cheated death for millennia. If you survive, your journey through the Ninth World will only get stranger… and deadlier. With a host of strange companions – whose motives and goals may help or harm you – you must escape an ancient, unstoppable creature called the Sorrow and answer the question that defines your existence: What does one life matter? Torment: Tides of Numenera is the thematic successor to Planescape: Torment, one of the most critically acclaimed and beloved role-playing games of all time. Torment: Tides of Numenera is a single-player, isometric, narrative-driven role-playing game set in Monte Cook’s Numenera universe, and brought to you by the creative team behind Planescape: Torment and the award-winning Wasteland 2.
Steam User 71
Un hommage doublé d'une toute nouvelle aventure : voilà ce que présente, jusqu'à maintenant, Tides of Numenera.
J'avais été un fanatique de Planescape:Torment, et à l'annonce d'un "Torment 2", j'étais partagé entre l'envie et le doute. L'envie de pouvoir se replonger dans un univers aussi dense, aussi prenant que le premier opus, et le doute, la crainte de voir une récupération commerciale bafouant un jeu culte.
J'ai acheté le jeu en Early Access, ai jeté un oeil, n'y ai pas retouché, et ai finalement décidé que j'étais trop curieux pour attendre la version complète en français.
Allez, on se motive pour de la lecture, on se lance sur la courte béta, on teste la bête...
Et là, le déclic. Sitôt la béta finie, le même réflexe que pour le premier opus : revenir à l'écran principal, cliquer sur "nouvelle partie", et recommencer sous un autre angle.
Car oui, c'est cela l'effet que fait pour l'instant Tides of Numenera : une drogue dont on sait qu'on ne va pas pouvoir se passer. Un roman dans lequel on interagit, et qui nous en met plein les yeux à chaque instant. C'est dense, c'est beau (pas forcément graphiquement parlant, où le jeu est certes pas mal, mais sans plus, mais dans le style littéraire), c'est intense, cela nous prend aux tripes et nous plonge dans un univers à la fois original et complet.
Pour un nouveau joueur, c'est tout simplement génial.
Pour les joueurs du premier, ils trouveront un équilibre quasi parfait entre les similitudes et les différences : ici, pas de vulgaire copie plaquée, de pans entiers "qui marchaient bien" du premier repris tels quels, mais pas non plus une rupture complète, sans aucun lien. On retrouve juste des clins d'oeil -une ambiance identique dans les bars, le personnage de O dans celui-ci, un groupe de personnes en robes qui s'occupent (quoique de façon assez différente) des cadavres, etc- qui sont du bonheur pour les "anciens" joueurs, mais qui ne lèsent en rien les nouveaux à coup de "private joke" incompréhensibles.
Qu'on ai joué ou non au premier, il n'y a aucune raison d'être déçu par Tides of Numenera, les deux profils pourront y trouver leur bonheur.
Niveau GP, c'est une grande innovation pour ceux habitués au D20 system, mais si celui-ci est initialement destabilisant (les optimisateurs risquent de rapidement abandonner leur premier personnage afin d'en faire un plus conforme au style de jeu), il est au final très intéressant, rendant chaque décision potentiellement importante, et au final, là où certains jeux d'aventure sont lésés par un GP médiocre, et où d'autres sont dépassés par celui-ci, le défi des combats devenant l'essentiel du jeu sur la toile de fond de l'histoire, le système de jeu de Tides of Numenera parvient à s'insérer correctement dans l'histoire, faisant en sorte qu'on y accorde de l'importance, mais pas trop.
Alors oui, ce n'est que l'Early Acces, et on pourrait imaginer qu'au final, le jeu complet soit moins bien. Mais j'en doute. Jusqu'à maintenant, je suis totalement bluffé par l'équilibre qu'on su trouvé les développeurs entre tout les éléments du jeu, on a juste envie de s'y plonger entièrement et de profiter.
Attention néanmoins : pour les adeptes de l'aspect "combat" des RPG, pesez le pour et le contre. On est pas ici dans un jeu comme (même s'il n'en reste pas moins très bon) Pillars of Eternity où le combat a une place prépondérante. Sur la béta (en faisant toutes les quêtes accessibles, y compris les secondaires), en profitant à plein, et en faisant des choix "bourrins" (privilégiant les combats dès qu'on peut en faire), on se retrouve à peine à une demi-douzaine de combat en autant d'heures. Et certains sont évitables, si on la joue plus finement.
Ce n'est donc clairement pas un "jeu de combat avec beaucoup de RPG", mais vraiment, comme dit au début, un roman puissant, dans lequel on interagit, avec parfois des temps forts qui peuvent prendre la forme de combats.
Donc bourrins patentés, si vous vous dites "l'histoire je m'en fiche un peu, je vais passer rapidement les dialogues et faire les quêtes, pour avancer vite et voir l'histoire globale", vous risquez d'être déçus, et de gâcher votre plaisir. 90% de celui-ci vient vraiment de l'immersion dans l'univers, et de la lente découverte de votre propre personnage.
Aussi, si vous êtes plus amateurs de jeux d'action qui décidaient de vous mettre aux RPG, ce sera sans doute un très mauvais choix.
Si vous êtes un lecteur qui a envie de se mettre aux jeux vidéos, ce sera au contraire un excellent choix.
Et si comme moi vous étiez un fan inconditionnel de Planescape:Torment et que vous vous demandez si Torment:Tides of Numenera penche plus vers la bouse ou le bijou... Foncez, c'est du bonheur en barre.
Steam User 18
Une recommandation mesurée, ce jeu vaut certainement le coup d'oeil, mais il vaut mieux savoir où l'on met les pieds.
Ce jeu est pour l'essentiel un récit plus qu'un jeu. Il dépeint un monde à forte personnalité, des destins variés, le tout dans une ambiance bien travaillée.
Il y a un bon équilibre entre les quêtes principales et secondaires (on n'est pas envahis de petites quêtes sans intérêt, toutes sont travaillées, courtes et n'imposent pas des aller-retours artificiels).
Par contre, la gestion des combats et de quelques scènes actives, englobées sous le terme "Crises" au tour par tour mêlant potientiellement combat et actions avec l'environnement est franchement pataud. De même que la gestion des points d'actions (agilité/puissance/intellect) qui se dépensent très vite et sont couteux à régénérer (sommeil, le plus souvent payant, et objets de recharge à acheter ou ramasser).
Le jeu incite à raréfier au maximum ces phases, lentes et pénibles, en éliminant celles qui sont (presque toujours) optionnelles : les combats. Vous êtes prévenus, les combats ne vous amuseront pas et s'ils durent trop deviendront vite ingérables par épuisement des capacité de vos personnages.
Sinon, graphiquement, les paysages statiques sont beaux, mais les modèles 3D des personnages sont laids, génériques au possible (toute le monde a plus ou moins la même allure,on dirait juste un rhabillage des personnages de wasteland 2).
Traduction française : correcte (quelques pétouilles et des mise en formes foireuses).
Au final, il ne vole pas son titre de successeur à Planescape Torment (successeur, pas suite, hein!) mais peine à s'imposer comme un jeu vidéo. J'ai apprécié le voyage, mais je doute d'y rejouer.
Steam User 16
Un excellent jeu de rôle. Prenant et diablement original.
C'est un réel plaisir de découvir des mécaniques de jeu de rôles différentes de Donjons et Dragons.
Les dialogues sont denses, bien écrits et interessants.
Pour peu qu'on ait envie de lire, le système de tides (équivalent plus complexe de l'alignement) est réellement intéressant. On sent effectivement que nos choix implique sur comment les npc nous perçoivent.
Les combats, presque toujours évitables selon ses tides et ses choix, sont étonnement bien faits autour d'un système au tour par tour très original.
Le l'équipement et le loot sont également surprenants.
Pas de trash loot, que des "curiosités" qui peuvent avoir de la valeur dans les boutiques, comme dans le déroulement du jeu. Une réflexion particulièrement appréciable, on ne va jamais à la boutique pour se vider les poches de babioles inutiles, on va se séparer d'objet potentiellement utiles mais non équipables.
Le système d'équipement, à priori assez classique ajoute la mécanique des Cyphers, des objets activables très divers et variés en instant ou en passif par repos, qui doivent être équipés pour être utilisable. Le fait d'en équiper un trop grand nombre peut avoir des effets passifs de plus en plus indésirables.
Un univers atypîque fascinant, exigeant de par sa lecture et par son originalité, en particulier des personnages qui demandent un gros effort d'imagination, mais très largement un des meilleurs jeux de rôles de ces dix dernières années.
Ah oui et c'est superbe aussi ;-)
Steam User 11
Bonjour,
Tides of Numenera (ToN) est un beau jeu, mais qui peut ne pas plaire du tout.
Sauf erreur, InXile a voulu respecter l'esprit général de l'histoire de Planescape Torment (sorti en 1999), et dans ce sens c'est plutôt une réussite.
Une petite note quant à la release. J'ai fini le jeu en version 1.0.1 et je n'ai rencontré que très peu de bugs mineurs, ce qui aujourd'hui est presque un exploit pour une release (malheureusement).
Graphiquement, j'ai trouvé le jeu très agréable. Et surtout on a pas besoin d'un PC de concours pour apprécier pleinement ToN.
L'attrait principal de ToN c'est l'histoire. On est dans un monde où tout est possible. Il n'y a aucune limite à l'imagination. Il y a de fait beaucoup de texte. Chaque NPC va vous raconter sa vie dans toutes ses largeurs.
Ce qui est bien fait dans ToN, qui est donc un jeu avec beaucoup de dialogues est qu'une fois qu'on a épuré un chapitre, il y a un résumé. Donc, pendant la discussion avec un personnage, on a la version longue ; qu'on peut retrouver à la fin en version courte.
Le travail des devs est propre de ce coté là.
Les quêtes :
Elles ne présentent aucune difficulté. On a jamais besoin de se torturer un neurone pour chercher à accomplir une quête dans ToN. Il y a 2 ou 3 énigmes qui demandent un peu d'essais/erreurs, mas c'est tout. Il n'y a pas de défis avec les quêtes, juste de l'histoire.
Les combats :
La particularité de ToN est qu'au moins 95% des combats possibles peuvent être résolus avec du dialogue et/ou des tests d'habilités, et ce même si on a construit un personnage combattant. Donc résoudre une situation de façon violente par un combat dans ToN est très souvent un choix personnel.
Choisir la difficulté du combat sur du dialogue ne va rien apporter de plus. C'est vraiment juste une façon différente de résoudre une situation.
Certaines prouesses ne peuvent être obtenues que via un combat.
Le gameplay du combat est correct sans être extraordinaire. Par contre, il a le mérite d'être original.
La durée de vie :
J'ai finis une partie en environ 35h. En vrai une 50e d'heures. J'ai joué en fouillant beaucoup, en testant, reprenant des vieilles sauvegardes, etc ...
Pour conclure :
Si on aime les jeux en story (très) rich dans le style de Planescape Torment, alors ToN reste un divertissement correct. On reste malgré tout dans un "livre dont vous êtes le héros" amélioré avec beaucoup d'images.
Par contre, je trouve le jeu un peu cher quand même par rapport au produit. Pour ceux qui veulent se lancer, je pense que la sagesse impose d'attendre une bonne promo.
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Steam User 8
Torment: Tides of Numenera, …le fils spirituel de l’illustre Planescape Torment. Se réclamer fils spirituel d’un jeu à la renommée inégalée auprès du public le plus difficile qu’il soit dans le monde du jeu PC était une gageure tellement la barre était mise haute. Avec les années les qualités de Planescape ont été magnifiées par le filtre du souvenir des joueurs, nostalgiques d’une période de leur vie maintenant lointaine. Atteindre un même niveau de qualité plus de 20 ans après sans pour autant refaire la même chose était un défi, d’autant qu’il fallait plaire au public de la première heure, souvent aigris par des générations de RPGs décérébrés, ou dont la perception aura progressé au vu des nombreux jeux sortis depuis, ainsi que si possible aux nouveaux venus. Autant dire que pour Torment: Tides of Numenera les attentes étaient stellaires pour de nombreuses personnes.
Dès le lancement du titre le joueur est dans le bain avec le choix d’un avatar ou plutôt d’une entité masculine ou féminine, dont la représentation sera aussi laide l’une que l’autre. Avec une introduction des plus verbeuse, le joueur sera heurté à des choix : une lune explose, le joueur tombe dans le vide : faut-il se livrer à une introspection intérieure, essayer de ralentir sa chute ou prendre position pour accélérer. Aussi absurde que puisse se présenter les choix, ceux-ci déboucheront inexorablement vers des résultats différents, et tout le titre se focalise sur ce point : le choix .
Torment est loin des poncifs du genre, et même s’en éloigne totalement. Mis à part quelques rares combats qui semblent incontournables, ce dernier ressemble plus à une aventure textuelle où le joueur est confronté à de nombreux textes et dialogues qu’à un jeu de rôle en tant que tel. ...
La suite sur le Dagon's Lair :
Steam User 18
J'ai finis la beta au moins 3 ou 4 fois et je dois dire que j'attend maintenant la sortie avec beaucoup d'impatience.
Le changement d'univers m'avait un peu inquieté à l'annonce du titre mais je suis tombé sous le charme dès les premières minutes.
Aux nostalgiques de Planescape Torment, foncez ! Pour les autres, si vous lisez ce commentaire c'est que ce jeu vous titille déjà un peu alors ne doutez plus et foncez aussi !
Steam User 6
Alors après avoir fini le jeu avec une lenteur patiente et infinie, je reste indubitablement séduit. J'ai beau lire d'autres commentaires critiquant telle ou telle partie de l'oeuvre, j'ai souvent du mal à les saisir. Est-ce parce que je n'ai pas souffert l'attente de la sortie pendant 4 ans? Ou que j'en ai tellement marre des scenarios médiévaux fantastiques que j'en deviens trop tolérant dès qu'il y a un peu d'imagination?
Il est sûr qu'on est face à un jeu de niche, récompensant les curieux littéraires avant tout. Malgré cela, le tout peut se parcourir de manières très diverses, nos choix renforçant diverses facettes du jeu parfois au détriment d'autres, ce qui peut créer un sentiment de faiblesse sur certains points. Cette dernière, à mon sens, n'est donc pas structurelle. Pour faire court, le fait de se concentrer à "éviter" les combats peut rendre excessivement opaque la manière de les conduire par exemple. Ce qui expliquerait certaines critiques.
Si l'on veut bien passer outre les soucis de traduction française, que vous en avez marre des copies de copies d'univers, que vous aimez lire, si vous êtes un peu curieux en psycho/philo/histoire/archéo et dans la vie en géneral (et ceux là seront récompensés!!), n'hésitez pas... C'est un vrai bonheur, une providence!