The Long Dark

THE LONG DARK
- En résumé -
Dans un monde en déclin où les systèmes s'effondrent, vous vous retrouvez perdu sur une île dans le grand nord canadien.
Suite à une récente catastrophe climatique couplée à une crise sociale, l'île a été complètement désertée de ses habitants.
Les malheureux n'ayant pu partir sont morts; de froid, de faim ou d'obscures raisons.
Ici, faune et météo ont vu leurs comportements altérés par d'étranges aurores boréale.
D'abri en abri, de région en région. Mettez-vous quête de chaleur et de ressources, vous n'avez d'autres choix que d'errer dans ce triste tableau.
Seul, vous parcourez des terres dévastées où la nature reprend ses droits.
Tentez de survivre au mieux dans l'apocalypse silencieuse.
- Quelles étiquettes à attribuer -
Survie, Ambiance, Voyage, Exploration, Looter, Craft, Adaptation
Les +
+++ Ambiance & Atmosphère
++ Sensation de voyage
++ Direction artistique & Panoramas
++ Rejouabilité & Difficulté personnalisable
+ Level design
+ Immersion
+ Bande son & Son d'ambiance
+ Suivis des développeurs
Les -
--- Absence de quelques mécaniques basiques
(Exemple : impossibilité d'enjamber le moindre obstacle)
--- IA de la faune
-- End game peu intéressant
- Des bugs à chaque maj
- Un anti-aliasing inexistant
(Problématique en basse résolution)
- Les points à retenir -
L'AMBIANCE
Se balader dans une forêt sous de légers flocons, la neige qui craque sous vos pieds, un pivert à l'oeuvre dans les arbres.
Seulement, il faut renter. Vous êtes frigorifié et surcharger par vos trouvailles de la journée.
Mais ça, la nature s'en fiche et vous plonge dans un blizzard en un rien de temps.
In extremis, vous retrouvez ce petit chalet aperçu plus tôt dans la journée.
Il n'a pas fier allure mais il vous habitera pour la nuit.
A l'intérieur il fait très sombre et le vent s'écrase contre la charpente qui sonne comme un orage, l'angoisse monte à vous faire frissonné.
Alors, vous craquez l'une de vos dernières allumettes et sacrifiez les quelques bûches qu'il vous reste pour allumer un feu.
Un petit moment de chaleur... Au son réconfortant des crépitements, vous cuisinez ou bien rafistolez vos vêtements en vue de l'expédition de demain.
Même après des centaines d'heures il m'arrive encore de me frotter instinctivement les mains suite à un feu allumé en jeu.
Ou que ce soit dans certains endroits sombres à l'atmosphère oppressante, je demande à mon personnage d'allumer sa petite lampe à pétrole pour un peu de réconfort.
De la balade champêtre à l'effet thérapeutique aux morbides et déprimants bâtiments industriel.
The Long Dark arrivera toujours à vous transmettre ce qu'il veut, via ses ambiances visuelles et sonores.
STRATÉGIE, LOOT et ADAPTATION
Vous avez toujours un plan pour votre journée
Jusqu'à ce qu'un blizzard vous tombe dessus.
Et maintenant ?
Perdu, une vague idée d'où vous allez, mais une bonne idée d'où vous venez.
Revenir sur vos pas serait la solution la plus sûr n'est-ce pas ?
Sauf que là-bas vous y avez consommé vos dernières ressources ce matin et aucune idée de quand ce blizzard va s'arrêter.
Dans une heure ou dans un jour ?
Alors vous continuez hein !
Vraiment ?
Avec le risque de ne jamais arriver à votre destination. La tempête vous engloutira.
Cogitez ! La solution n'est parfois pas loin, juste derrière votre zone de confort.
Vous avez toujours un plan.
Jusqu’à ce qu'un ours croise votre chemin.
Vous avez toujours un plan.
Jusqu’à ce qu'une maladie s'en prenne à vous.
Vous avez toujours un plan.
Vraiment ?
Faim, soif, maladie, chute, mauvaise rencontre ou manque de matériel.
Des fois le sort s'acharne. A vous de réajuster vos plans et de vous adapter face aux situations.
Une boucle de gameplay dont l'intensité évolue tout au long de votre partie, où vous pouvez très vite passer de héros à zéro.
Le jeu mettra parfois vos méninges et vos nerfs à rude épreuve.
- Informations complémentaires -
LE CHOIX DE LA DIFFICULTÉ
D'une importance capitale !
Votre expérience peut très bien se résumer à : une simple balade dans la nature dépourvue de risques. Ou bien : l'enfer sur terre, où tous les éléments sont contre vous.
Certains s'ennuieront dans le premier cas et d'autres ne chercheront à l'inverse, pas de challenge.
Toujours étant, il existe 4 modes de difficultés :
Pèlerin = Très facile
Voyageur = Facile
Traqueur = Moyen/ Difficile
Intrus = Difficile
Par quel mode commencer ?
Si vous possédez WINTERMUTE, allez-y en premier !
C'est le mode histoire de The Long Dark, il fait office de très bon tutoriel.
Scénarisé, il vous présentera les bases du lore.
Sans WINTERMUTE
Je vous conseille de faire une semaine ou deux en mode Voyageur.
Et de faire la transition assez rapidement sur Traqueur.
L'APPRENTISSAGE PAR L’ÉCHEC
Vous allez mourir. C'est un fait. Parfois frustrant.
2 heures, 2 jours, 20 jours, 200 jours
Portez ce nombre comme trophée et apprenez de vos erreurs.
La mort permanente fait partie intégrante du jeu.
Elle participe énormément à ces moments d'intensité et volonté de survivre.
RÉALISME
Non, le jeu n'est pas réaliste.
Son contexte oui, c'est un scénario envisageable.
Sinon il faut manger, boire, dormir. Ça s'arrête là.
Le reste n'est pas réaliste, et ce pour une bonne raison : l'équilibrage.
Les choses sont faites pour que les mécaniques de gameplay s'emboîtent les unes les autres.
Ce qui en fait une expérience bien équilibré pour un jeu de survie.
Oscillant entre moments calme et contemplatif et moments d'angoisse et de dépression.
Un subtil mélange de "La Route" et "Seul au Monde"
The Long Dark tiendra en haleine des centaines d'heures quiconque se laisse happer par son ambiance !

Bon jeu de survie, c'est très contemplatif si vous jouez dans des modes assez faciles, je conseil d'augmenter la difficulté après avoir acquis un peu d'expérience. C'est un jeu avec une ambiance particulière, si vous vous ennuyez très vite, vous allez vite décrocher mais le jeu en vaut la chandelle. Une fois aguerris, vous allez pouvoir vous donnez de vrais objectifs que simplement survivre. C'est la que le vide peut vous toucher. Certains vont s'aventurer dans d'autres zones de la carte ou d'autres vont apprendre des nouvelles capacités mais c'est comme pour Minecraft ou n'importe quel sandbox, au bout d'un moment il faut se donner de nouveaux objectifs. Perso j'ai à peine plus de 50 hrs, et même si je suis pas un pro, le jeu reste facile. Je conseille de garder toujours des documentaires en fond ou des vidéos sympa voir même des podcasts, le jeu fait peur quand même de temps à autre. Se poser avec ma boisson préférée, une ptite vidéo sympa et un jeu calme comme ça c'est relaxant. 7/10 ( j'y joue pas assez pour mettre une note de fou )

Apocalypse Snow
Je n'ai pensé qu'à ça durant les vacances de Noël. En découpant la dinde, je planifiais mes sorties pour aller choper de la fourrure de lapin. En ouvrant mes cadeaux, je me demandais si je devais installer une base à Mountain Town pour stocker du fer ou plutôt rapatrier mon stock de charbon près de la forge de Forlorn Muskeg. Et quand les gens m'ont demandé "alors, quel est ton vœu pour la nouvelle année ?" je leur disais que je voulais tuer un élan pour me crafter une sacoche ou trouver une nouvelle scie à métaux, car la mienne n'était plus qu'à 12%, ou explorer Desolation Point sans mourir de faim. Ils m'ont regardé bizarrement, pas grave. De toute façon, dans The Long Dark, les seuls humains que je croise ce sont des cadavres congelés et ça me va très bien.
C'est l'hiver, alors profitez du climat pour rendre votre expérience de jeu encore plus immersive. En lançant une partie, éteignez le chauffage et ouvrez les fenêtres en grand. Déshabillez-vous progressivement si la jauge de température du perso diminue. S'il est en hypothermie, vous devez être complètement à poil. Maximisez les sensations avec un ventilateur pour simuler les tempêtes et plongez la tête dans une bassine d'eau froide en cas de chute à travers la glace. Si vous avez faim, dépecez votre hamster et faites cuire la viande sur votre carte graphique. Hydratez-vous uniquement en lapant l'eau de vos toilettes. Allez au bout de vos limites physiques, car The Long Dark n'est pas qu'un jeu vidéo : c'est aussi une leçon de vie.
Bon, je ne devrais pas vous le dire mais... Si vous vous retrouvez au bord de la mort parce que vous avez oublié votre matelas dans une grotte, qu'il vous manque une allumette pour faire un feu ou que vous n'avez plus de bandages après avoir été piétiné par un élan enragé, il y a moyen de s'en sortir et éviter l'impitoyable permadeath du mode Survie. Un éditeur de sauvegarde permet de modifier à loisir tous les paramètres du perso (inventaire, santé...). Enfin du moins, c'est ce qu'un pote m'a dit, moi je ne l'ai jamais utilisé. D'ailleurs, je ne parle plus à cette personne parce que je méprise les tricheurs.

Que dire de ce jeu ? J'ai vraiment aimé! Mon premier jeu de survie donc pour ce point , je ne peux comparer avec les autres. Par contre, pour les jeux monde ouvert , j'en ai fait plusieurs et l'exploration est au rendez-vous !
points forts:
- feeling d'immersion réussi à merveille. La météo est superbe. Même si un peu bande dessiné graphiquement, les graphiques sont réussi à souhait! Parfois on s'arrête 10 secondes pour admirer la vue! Les aurores boréales man !
- un très bon type Monde Ouvert / survie.
- le challenge est là si on augmente la difficulté
- Même si l'histoire n'est pas fini , elle est bonne ! J'ai hâte de voir le dénouement !
- Un ours, ça peut te coûter la vie rapidement!
Points faibles ou moins forts:
- addictif ahah !
- il peut parfois être long de voyager mais ce serait pas réaliste d'arriver à chaque endroit trop rapidement aussi ...
Note: 9 / 10 , je recommande à ceux qui aime l'exploration et la survie.

Bon c'est clair que le petit studio canadien, Hinterland, qui a créé ce jeu ne brille pas par sa réactivité. Par exemple, le DLC promis en 6 mises à jour sur une période d'un an, ne sera sans doute pas fini deux ans après son lancement. Il ne brille pas également par la qualité de sa réalisation technique puisque chaque nouvelle étape du mode "survie" amène son lot de bugs, parfois "game breaker" (l'introduction d'un nouveau prédateur dans le monde, que les joueurs ont attendu pendant 6 mois, le cougar, a été retiré 4 jours après son lancement !)
Ceci étant dit, "The long dark" est une expérience vidéo ludique unique en son genre, incomparable et d'une beauté contemplative à couper le souffle. Pour les fans, il s'agit du jeu de survie ultime.
D'abord le lore. Pas de zombies ici, pas de méchants psychopathes. Nous nous trouvons dans le Grand Nord d'une île canadienne où le Soleil a pété un câble et où le désastre géomagnétique qui s'en est suivi et qui empêche le fonctionnement de tous les appareils électriques et thermiques, a provoqué un refroidissement spectaculaire des températures et a rendu la faune agressive (ours, loups, élans...) Il n'y a plus que vous dans un univers ouvert immense, abandonné par ses habitants, et où votre seul objectif sera de survivre un jour de plus. Pas de TP, pas de boussoles, pas de cartes (sauf celle que vous dessinerez vous même) tout se fait à pied, en temps réel, et sans autre repère que votre sens de l'orientation et de l'observation. Il vous faudra trouver de la nourriture, faire bouillir de l'eau, échapper aux prédateurs, aux chutes, aux afflictions diverses (entorses, fractures, scorbut, intoxications alimentaires, engelures, hypothermie, infections, troubles psychologiques...), mais surtout trouver au plus vite à vous protéger du froid, faire du feu et trouver un abri quand de terribles blizzards s'abattent sur l'île. Autrement dit, si vous vous ennuyez à vous traîner dans la neige face au vent pendant 1/2 heure IRL pour rejoindre l'abri que vous vous êtes choisi, si vous n'aimez pas fouiller 50 tiroirs vides de maisons abandonnées par leurs habitants pour trouver un paquet de chips moisis ou une paire de chaussette en laine, ce jeu n'est pas fait pour vous. Le jeu est impitoyable. Dans son mode ultime "Intrus", votre espérance de survie, si vous ne connaissez pas la carte dans lequel vous apparaissez au hasard, n'est que de quelques dizaines de minutes, la sauvegarde est unique et la mort définitive amène de recommencer tout à zéro. Une récente mise à jour est venue adoucir quelque peu ce système, le studio s'étant rendu compte que tous les joueurs effectuaient des backups de leur fichier de sauvegarde tellement la moindre erreur est punitive.
Dans "The long dark", tout est froid, tout est dangereux, tout est obscur, les nuits sans lunes ou dans le brouillard, vous ne voyez rien, littéralement rien... Vous êtes perdu, totalement désorienté, un blizzard vous tombe dessus, vous tombez en hypothermie, votre barre de vie descend à vue d'oeil, vous vous dites "game over" et puis vous tombez sur une grotte, comme par miracle elle vous sauve la vie. Sur un cadavre une boîte d'allumette. Vous collectez du bois, vous faites un feu, vous vous réchauffez, vous faites bouillir de l'eau, vous dépecez un lapin que vous avez tué à coup de pierre, vous mangez sa chair, vous faites sécher sa peau pour vous faire des gants qui vous protégeront des engelures... Vous avez survécu un jour de plus. Et le lendemain, après une aurore boréale d'une beauté à couper le souffle, vous vous remettez en marche... Et si vous vous adaptez, de chassé vous deviendrez chasseur, trappeur, pêcheur, tailleur...
Certes, le jeu a des défauts, des mécaniques parfois déconcertantes qui lui donnent encore, dix ans après son lancement, un goût de jeu inachevé. On sent que l'ambition de son créateur dépasse les moyens techniques du petit studio Hinterland qui mène ce projet. "Ce jeu a été conçu sans "crunch" dans un univers qui respecte ses employés" peut-on lire à son lancement. Vous êtes dans l'ambiance. Il peut se passer des mois, voire des années, avant qu'une promesse ne soit tenue. Mais au bout du compte vous avez entre les mains toutes les bases d'un grand jeu... d'un très grand jeu. Pour le prendre en main, je vous conseille le mode histoire "Wintermute" qui, quoique toujours inachevé (le dernier opus est attendu pour la fin de l'année 2024, mais Hinterland tient rarement ses promesses en terme de calendrier) va vous mettre dans l'ambiance sans l'aspect impitoyable de l'âme du jeu, le mode survie, avec son DLC qui apporte un vrai plus en terme de game play puisqu'il nous apporte, à travers une série de trois contes, une explication quant au désastre qui a frappé ce Monde.
C'est beau, c'est réaliste, c'est poétique, la bande son est impeccable, c'est lent, c'est brutal, c'est immense, c'est immersif, c'est conceptuel, c'est unique... Si buter du zombi en série dans un jeu de survie n'est pas votre truc. Si vous aimez les volets qui claquent au vent, les loups qui hurlent pendant que vous êtes bien au chaud à l'abri dans une cabane de trappeur à recoudre vos vêtements déchirés par les intempéries, si vous aimez les grands espaces, les forêts de résineux nordiques, les lacs gelés, les cascades, la montagne et la liberté d'aller et venir où bon vous semble à dénicher l'accessoire qui va vous faciliter la vie (une lampe à pétrole, un ouvre-boîte, un couteau de survie, un arc, une scie...) Il se peut que vous rejoignez bientôt la petite mais solide fan base de The long Dark.
J'en ai vu des jeux vidéos, mais des comme ça jamais...

Exceptionnelle ! cette nuit calme sous un ciel étoiler a marcher dans la neige a ce demander si ont va passer la nuit ont ressent pratiquement le froid tout est très bien rendu très réalise je recommande fortement ET cette Band son INCROYABLE !

Ce jeu est tellement atmosphérique que c'est difficile d'expliquer pourquoi il est si bon.
Calme et paix pendant que l'on cuit sa nourriture sur un feu en plein milieu de nul part, stress et anxiété d'être attaquer par un loup ou un ours à tout moment pendant nos déplacements. La recette parfaite d'un contraste élevé qui nous permet d'apprécier chaque petit moment dans The Long Dark.