Banner Saga 3
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Banner Saga 3 is the epic conclusion to a sweeping viking saga six years in the making. This strategic RPG, acclaimed for its strong story and compelling characters has won over 20 awards and been nominated for 4 BAFTA awards. As the world crumbles around you, how will you survive when the Darkness draws near, and who will you trust with the fate of the world? A cast of powerful characters – In the final chapter of the Banner Saga, guide more than 40 heroes to survive against the toughest odds yet, many old and familiar faces, and some new allies you’ve never met before, including powerful menders and, for the first time, playable dredge. Just remember that nobody is safe. Decisions matter – Determine the fate of your travel-weary allies with a multitude of outcomes truly tailored to the decisions you make- not just here, but carried over from previous games in the trilogy as well. Nothing is unimportant. Nothing is forgotten.
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Je commence cette évaluation en désignant immédiatement le point problématique de "The Banner Saga 3", qui plombait déjà l'épisode précédent : la traduction. Les textes sont bourrés de fautes d'orthographe et de syntaxe, et d'une approximation telle sur le fond que souvent, on est incapable de cerner leur sens exact. On dirait une traduction mot à mot péniblement exécutée par un élève de seconde qui n'a qu'un pauvre dictionnaire anglais-français de chez Hachette pour s'aider dans sa tâche. Ça n'est vraiment pas sérieux, surtout pour un jeu dans lequel l'écrit s'avère être un moteur essentiel. La conséquence de ce travail de traduction bâclé est que l'immersion dans "The Banner Saga 3" s'en trouve sérieusement amoindrie et si j'avais su, j'aurais joué directement en anglais (si toutefois ça avait été possible). BREF. Pour revenir au contenu, ce troisième épisode clôt superbement cette très belle saga de la bannière. On retrouve les deux segments narratifs que l'on avait laissés en plan dans l'opus précédent : d'un côté, le groupe d'Alette/Rook qui doit organiser la protection de la ville d'Arberrang aux prises avec le grand voile d'obscurité qui s'étend sur le monde et avec les nouveaux monstres qui en jaillissent, appelés les Déformés ou les Difformes (la traduction varie au fil du jeu selon l'humeur de l'élève de seconde) ; de l'autre, les mercenaires du groupe des Corbeaux (sans Bolverk dont l'esprit a été phagocyté par le Sundr Hurleur), se lancent, en compagnie d'Iver, Eyvind et Juno, dans une mission désespérée au centre de la terre - oui, oui, comme dans le roman de Jules - pour ramener une bonne fois pour toutes la paix et la tranquillité dans le monde. Ce double programme trouve son point culminant dans le génial chapitre 22 - le climax de la trilogie - où les deux séquences parallèles vont entrer habilement en interaction l'une avec l'autre pour nous livrer un grand final épique où, je vous préviens, il va y avoir beaucoup de morts parmi vos personnages (préparez vos mouchoirs si vous êtes du genre sensible). L'aspect tactique et stratégique, notamment dans la répartition des points d'aptitude des protagonistes qui demandait auparavant une certaine réflexion, est beaucoup moins prégnant que dans le premier épisode ; il est clair que les développeurs ont cherché à privilégier le narratif, l'histoire et le lore, en témoigne une grande scène d'explication entre Iver et Juno où celle-ci va tout balancer sur les origines du désastre qui secoue le monde (dredges, serpent noir, obscurité). Et ces origines... allez, je le dis... Le point de départ de l'apocalypse, donc, c'est la passion dévorante entre Juno et Eyvind. C'est leur intense histoire d'amour qui a ébranlé l'univers, quoi. C'est tellement beau de voir ça à quelques jours de la Saint-Valentin où je vais me barrer de chez moi pour échapper à ma femme.
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incroyable, j'adore