System Shock Remake

Yeah bonne surprise qui montre une fois de plus le talent du studio Nightdive. Un remaster propre qui respecte le matériau de base tout en lui apportant leur touche pixelisé sur certains détail, qui est clairement leur marque de fabrique et j'adore. Pour les fan de l'original, peu de chose dans ses mécaniques ont changées mais le rendu est vraiment chouette. N.B : un manuel est dispo dans les fichiers du jeu, utile pour comprendre la logique de certain casse tete. Bref pour les fans de retro qui souhaite découvrir l'inspiration de la licence bioshock et qui aiment les ambiance sf, foncez! en 1h30 de jeux j'ai pas eu de soucis a déplorer et il y a les sous titres en français de dispo.

SYSTEM SHOCK
(Après +3h heures de jeu, j'ai fini le première étage)
LE GRAND PÈRE DE BIOSHOCK&CO.
Pour ceux qui n'ont pas connu System Shock, c'est un chef d'œuvre de 1994 qui a pas mal vieilli côté graphisme et gameplay. Il reste cependant une pépite du genre et du PC de cette époque, il a introduit beaucoup de mécanique de jeu qui sont les bases pour certains jeux d'aujourd'hui.
Le jeu vous pousse dans le rôle d'un hacker qui se réveille dans une station envahie et contrôlée par une IA qui pète un plomb. Comme la plupart des jeux de ce genre, vous allez avoir beaucoup de choix et un gameplay assez poussé (avec un très gros arsenal, une gestion d'inventaire, une gestion de santé (Avec divers stimulants), des énigmes, des phases de hacking, ...) remis à neuf dans ce remake.
SYSTEM SHOCK 2023
Les +
++ Le jeu reste exactement le même que 1994 (Les maps, les ennemis, la gestion d'inventaire, etc), seuls les graphismes et certaines parties du gameplay (crafting basic, nouvelle intro, ...) ont été modifiés et améliorés, mais il respect toujours l'esprit et l'ambiance angoissante du jeu de base.
+ + Le jeu reste un immersive sim, vous pouvez interagir avec tout et n'importe quoi, vous avez une certaine liberté dans vos choix et engagements dans les niveaux, l'histoire et avec les ennemis. 
+ Les contrôles et l'interface sont remis à neuf pour les joueurs modernes de 2023.
+ Pas (ou peu de bug) rencontré pour l'instant.
+ Bien optimisé
+ Le prix vaut le coup vue le travaille effectuer de Nightdive
Les -
- Le jeu peut-être assez dur a comprendre, certaine mécanique reste les mêmes que celle du jeu de base (Le jeu de 1994 reste tout même bien plus complexe à comprendre que celui de 2023)
- Parfois certains ennemis réapparaissent très vite (2nd étage)
- Les ragdolls des cadavres bouge et tombe lorsque que l'on quitte le jeu et reviens plus tard
- Pas la VF vocal de 1994 ;.C
SHODAN VOUS ATTEND
Que ce soit pour les anciens ou nouveaux joueurs qui adorent le genre "immersive sim", le jeu reste l'une des meilleures expériences et fait partie des fondateurs de certains de nos jeux modernes. Le jeu est plus beau et plus jouable que jamais et les joueurs de 2023 n'ont plus d'excuses pour faire System Shock maintenant.

10/10 Now we need the remake of System shock 2 :D

System Shock, c'est un des piliers du genre. Il n'a pas seulement inspiré Bioshock, mais bien d'autres, tels qu'Half-Life ou Dead Space par exemple. C'était LE jeu qui rassemblait plusieurs genres : de l'immersive sim, du FPS (en quelque sorte) en 3D, de l'exploration, de l'horreur même avec un léger côté survie.
Tout comme son aîné, System Shock ne plaira pas à tout le monde. Cependant, il excelle dans son domaine :
- Une très bonne histoire, qui se conte par l'exploration, ce que nous voyons par le biais de notre personnage. Rien n'est expliqué, pas de contexte. Un hacker dans une station spatiale contre une intelligence artificielle toute puissante? C'est classe, vachement classe, surtout pour l'époque en 94. SHODAN est magnifiquement interprétée et mise en valeur.
- Le gameplay : très bien mis au goût du jour. Amen, l'inventaire bien carré avec des cases est présent. C'est simple, c'est efficace et ergonomique. Le feeling des armes est correct mais sans plus. Son intérêt réside dans la peur de mourir en mode 1 vie, où là nous sommes totalement immergés dans ce que nous faisons. SHODAN ne manquera pas de nous rendre visite à l'occasion. Etant une immersive sim, il est possible de plus ou moins explorer librement le vaisseau, mais justement au prix de mauvaises rencontres : à nous d'établir de multiples tactiques avec la liberté d'action que nous propose le jeu (corps-à-corps, armes de tir par balles ou énergie, type de munition, stimulant, explosifs...).
- L'ambiance : pas la meilleure du genre, Dead Space étant le Saint Graal à ce niveau, mais elle reste très bonne. Le design du vaisseau nous aide grandement à nous y plonger.
Et c'est à peu près tout. Pas de journal de quêtes, ni d'aide : c'est une expérience à l'ancienne, un VRAI jeu vidéo, qui vaut amplement son prix.
Petit bonus pour les graphismes et l'optimisation : c'est parfaitement optimisé et très joli avec une pâte pixel art sur certains détails qui rend très bien !

Adorant les Immersive Sims (surtout les Deux Ex, Bioshock et le Prey de 2017), mais ne connaissant absolument pas l'univers de System Shock car n'y ayant jamais joué, j'ai lancé le jeu avec beaucoup de curiosité, bien que sans attentes particulières ni sans une once de nostalgie comme cela arrive. J'y ai joué plus de quatre heures d'affilés. J'ai tellement adoré prendre mon temps pour explorer la station Citadel, qu'au final, j'ai tout juste (attention : petit-choupi-mini spoil) quitté le niveau de l'infirmerie, soit l'étage de départ de notre aventure.
Sans même connaitre l'oeuvre original de 1994, on sent que le studio a voulu rendre hommage à ce vieux jeux mais sans le dénaturer : tout est à la fois oldshool et moderne, que ce soit dans ces graphismes, son interface, ses contrôles, le sound design ou l'IA des ennemis. De cela émane une drôle de sensation manette/clavier en mains, forte agréable pour moi, mais qui je suis sûr ne sera pas au gout de tous.
Aussi, j'ai apprécié la possibilité au début d'une nouvelle partie de pouvoir personnalisé son expérience, je m'explique. Vous pouvez choisir, pour plusieurs aspects du jeu, la difficulté que vous préférez. Ansi, vous pouvez par exemple opter pour des combats difficiles et jouer avec la contrainte de finir le jeu dans un temps imparti, mais à côté rendre les puzzles accessibles à un enfant en CE2 et transformer les phases dans le cyberespace en promenades de santé. Ou inversement. En fait, il y a pas mal de combinaisons possibles, de quoi satisfaire tout le monde.
Seul bémol, cela se passe au niveau de l'inventaire : vaut mieux avoir de bons yeux tant tout est écrit ridiculement écrit petit.

“Welcome to my world, insect.”
Critique trop longue pour la limite de caractères de Steam, la suite sur mon profil Sens Critique :
Labyrinthique, énigmatique, dépourvu de toutes aides et à la proposition si vaste qu’il était difficile de réaliser toutes les possibilités pour l’époque, System Shock à sa sortie en 1994 a bousculé le jeu vidéo, propulsant le genre immersive sim sur une autre planète, en l'occurrence ici Saturne et sa station spatiale en orbite autour d’elle, Citadel (non pas celle de Mass Effect).
Quand Nightdive s’est lancé dans le chantier de “remaker” le premier épisode de cette franchise cultisme, mais peu joué (moi le premier), ils ne s'attendaient certainement pas à ce que cela dure sept longues années. En passant par un kickstarter, de multiples reboot du développement et le changement de personnes à sa tête, la gestation a été mouvementée.
Mais début 2023 le mythe est de retour, sous une forme que beaucoup n'espéraient plus. Construire une œuvre fidèle à celle de 1994 issue d’une ère ou Windows 95 n’existait pas encore, donne conscience de l’étendue du travail à effectuer.
Mais près de 23 heures plus tard sur mon compteur Steam, le néophyte que je suis de la série, mais amateur d’immersive sim, a peut-être passé ici l'une des aventures les plus “immersive”, justement, que j’ai eu l’occasion de faire.
N’ayant donc pas fait l’original (pas encore assez de cheveux gris), il me sera difficile de dire si System Shock 2023 est un bon remake ou non, mais les informations glanées à droite et à gauche, laissent penser qu'il s’agit non pas d’une réinterprétation complète, mais plus d’un lifting ++ gardant le squelette du jeu de 94. Je jugerai cependant ce dernier pour ce qu’il est, un jeu de 2023.
L’entrée dans System Shock ne se fait pas sans efforts de la part du joueur. Sans aucune indication ou presque de ce que vous devez accomplir, vous êtes lâchés dans la station avec comme seules informations autre que la courte introduction et le fait que vous sortez d’un sommeil cryogénique prolongé.
Dans la peau d'un hacker, on se rend rapidement compte que quelque chose ne tourne pas rond et que nous sommes la seule personne à bord à pouvoir y mettre un terme.
Prenez donc votre plus beau bloc-notes, votre stylo adoré et vous voilà embarqué pour une aventure qui va mettre à rude épreuve vos sens.
En effet, System Shock ne vous tendra à aucun moment la main. Cette base spatiale, vaste, se décompose en une dizaine d’étages/zones et à contrario de Prey de 2017, l’ensemble ou presque est accessible dès le début de l’aventure. Il sera bien entendu très compliqué de progresser sans accros avec l’équipement récupéré dans les premières heures de jeu, si vous décidez de monter les étages sans raison.
Point important à noter, le jeu ne possède aucun écran noir. Chaque chargement s’effectuera de manière cachée, via un ascenseur ou une autre transition.
Cela donne réellement le sentiment d'évoluer dans une sorte de monde ouvert, sans limites autres que nos propres explorations de chaque étage.
En parallèle d’un objectif que l’on essaye difficilement de dessiner dans notre tête, on découvrira nombre de choses plus ou moins étranges pour nous aider à constituer un schéma mental des lieux ainsi que des événements qui ont découlé sur cette IA devenue folle, nommée Shodan.
System Shock est certes un immersive sim, mais il ne l’est pas nécessairement de la même façon que les autres représentant du genre que sont, pour les plus connus, Deus Ex, Dishonored ou Prey, encore lui. Le jeu est structuré et il n’y aura qu’une seule manière de reconstituer le fil des événements pour arriver à la fin.
Cependant, il est sans aucun doute celui qui vous aidera le moins, en plaçant le joueur dans la tête d’un parfait inconnu à la station. Imaginez vous être largué dans un immense vaisseau spatial sans aucune raison, tout en étant seul. Que feriez-vous ?
Vais-je à droite ? Non à gauche plutôt. Je monte ou je descends ? Est-ce que cela me sera utile ? Que veut dire cette personne via cet audiolog ? Peut-être devrais-je noter ça sur un bout de papier.
Bref, vous comprenez que la vraie liberté se situe ici, vous êtes maître de vos actions, mais l’objectif final sera le même pour tout le monde.
Cette “linéarité” des événements n’est pas vraiment un souci en soi, le jeu étant déjà extrêmement complexe, si celui-ci possédait plusieurs manières d’en voir le bout, cela aurait mené possiblement à quelques explosions de neurones. Mais System Shock n’est jamais labyrinthique en ayant pour seul but de piéger le joueur. C'est avant tout un excellent level design mis au service de la variété, et uniquement cela. Certains étages de la station sont très étendus, mais il est toujours facile de retrouver son chemin.
Il n'empêche que je serai curieux de voir le Prey d’Arkane Studio et ses possibilités de “casser” le jeu, avec la même volonté de laisser le joueur libre que procure System Shock. On tiendrait peut-être là l’immersive sim ultime, en attendant les deux sont complémentaires quant à l'approche de la formule.
L’exploration reste passionnante et procure son lot de moments grisant de satisfaction comme nul autre jeux peuvent le faire. La résolution d’un événement ou d’un puzzle permettant d'accéder à une zone verrouillée, découle souvent sur un instant jubilatoire.
Néanmoins, System Shock n'accomplit pas tout parfaitement sur ce point et je pense sincèrement qu’il y avait quelques ajouts mineurs possibles pour donner une meilleure fluidité à l’ensemble.
Le joueur ne pouvant se fier que sur les informations trouvées au cours de son exploration de chaque étage, il aurait été par exemple intéressant de pouvoir annoter la carte autre que via l’unique “ajouter un marqueur” disponible. Donner plusieurs couleurs au choix pour trier les découvertes ou même le droit d’écrire quelques mots directement sur la carte, pour noter des lieux, n’étaient pas des modifications compliquées.
La possibilité de trier les audiologs entre ceux inutiles et ceux que l’on juge importants, par supposition, aurait grandement facilité la recherche d’une information que l’on se rappelle avoir vue, mais que l'on ne retrouve plus parmi la centaine de pièces audio.
Tout ceci aurait pu éviter quelques heures “perdues” en allers-retours au sein de la station pour retrouver des choses parfois croisées, mais nécessaires plusieurs heures après.
Ce n’est pas un gros problème en soi, néanmoins cela peut mener à quelques moments de frustration qui auraient pu être facilement effacés sans en aucun cas dénaturer l'œuvre de 1994. Je conseillerai donc de noter tout ce que vous pensez sortir de l’ordinaire sur une feuille ou un document sur PC.
On notera que j’ai eu quelques bugs avec l'icône de l'ascenseur sur la carte, m'obligeant à regarder sur le fandom pour retrouver son emplacement.
System Shock Remake ne serait rien sans une refonte complète de son moteur graphique et de son gameplay.
On ne le remarque pas nécessairement au premier coup d'œil, mais System Shock est bel et bien un jeu que l’on pourrait catégoriser de Pixel Art. En effet, derrière son moteur sous UE4, System Shock a trouvé une manière toute particulière de créer des environnements 3D. Dès que le joueur s’approchera d’un mur ou prendra le temps d’observer tout objet, il remarquera que tout est constitué de pixels assez grossiers qui collent parfaitement avec l’idée que l’on se fait d’un remake d’un jeu de 1994.
Ce côté old school donne au jeu un aspect proche de quelques jeux indépendants comme Prodeus, mais ici cela va plus loin, car les environnements fourmillent de détails et l'éclairage qui est par contre lui tout à fait moderne, donnent bout à bout une œuvre à la direction artistique unique.
La suite sur Sens Critique :

Tout simplement un des meilleurs remake jamais fait. Nighdive studios à fait un travail exceptionnel, pas tant sur l'aspect technique car on est loin d'un triple A , mais ils ont réussit à moderniser un vieux jeu, en le rendant forcément plus beau, mais surtout en le rendant agréable à jouer tout en conservant l'aspect original du jeu.
Le jeu original était disponible en VF mais vraiment la VF était par moment vraiment dégelasse, ainsi que la traduction.
Ici le travail est vraiment bien fait, la traduction est vraiment bonne, et les journaux audio sont bien mieux réaliser.
L'aspect horrifique et d'avantage mis en avant comparé à l'original, car les musiques se font beaucoup plus discrète que dans l'original, mais c'est pas plus mal.
Sinon le jeu en sois : il s'agit d'un fps naratif, survival, avec un inventaire à gérer, les ressources sont pas ultra rare mais si on fait pas attention on peut vite être à sec. En début de jeu je croyait être bien (difficulté normal) puis finalement j'me suis vite retrouvé en difficulté mais c'est ça qui est intéressant. Le gameplay est mou, on est pas sur un FPS dynamique mais plutôt tactique. Pour s'en sortir il faut avancé prudemment, se cacher pour pas se prendre plein de tire à la tronche, utiliser ses ressources intelligemment.
Fan du genre survival, narratif foncez. Ceux qui recherche un FPS d'action naratif je pense pas que le jeu vous conviendra.
Autre bémol qui plaira pas à tout le monde : le jeu ne nous prend pas par la main. Vous allez pas avoir une flèche qui va vous dire quoi faire. Vous vous retrouverez surement à tourner en rond bêtement, surtout si vous ne faite pas le jeu d'une traite. Avec un peu de réflexion et en lisant bien les journaux audio, on finis par trouver quoi faire. Mais si vous foncez bêtement en tirant si tout ce qui bouge, vous allez finir par tourner en rond sans savoir quoi faire.
Donc prenez le temps, faite le jeu à votre rythme et vous allez que l 'apprécier (et au pire si vous galérez , regardez des soluces, c'est un jeu solo y'a pas de honte, c'est ce que j'avais fait sur l'original car par moment c'est quand même bien complexe)