Styx: Shards of Darkness

L'un des meilleur jeux d'infiltration. Différent du 1er opus, plus fouilli, plus facile, mais tellement plus complet. La liberté est folle.

Bon jeu que je n'ai pas fait en solo mais en coopération. L'histoire est assez oubliable et le jeu est un peu fatigué sur quelques technologies. Notamment les personnages non joueurs qui ont souvent la même tronche, ce qui donne l'impression de jouer à un jeu des années 2000 (genre comme dans The Witcher 1). Mais en tout l'expérience est cool et on s'est bien marré !

ambiance et systême de jeu au poil, je recommande pour tout fan de jeu d'infiltration

+/- 30h de jeu sans trop se fouler
+ concept vraiment sympa
+ graphismes, réalisation du monde
+ pas trop de bug sauf certains mais pas insurmontables (voir ci-dessous)
- le double de temps de chargement avant les boss
- les commentaires du personnage à sa mort, au début c'est rigolo, après c'est casse-pied

Le dernier niveau du jeu a été codé avec les pieds : Si vous mourrez misérablement face au boss de fin de jeu, après avoir rechargé, vous pourriez subir le même bug que moi : la démission du boss. En cas de boss absent, la solution qui a fonctionné dans mon cas, c'est de puis de choisir afin de pouvoir terminer le jeu tranquillement.

Un Styx classique mais efficace.

Un peu daté maintenant mais il reste agréable:
- plein de chemins
- différentes méthodes
- que des méchants

I live for the variety of game over screens.

Fini Styx Shards of Darkness en un peu plus de 16 heures.

Suite de Styx Master of Shadows, le jeu, cette fois-ci, nous oppose principalement à des Elfes.
Heureusement, ils sont moins vénères que dans le premier opus.

Les + :

- c'est plus joli que le premier tout en tournant mieux ; les environnements sont toujours autant abyssaux et vertigineux
- gameplay infiltration toujours aussi cool ; on gagne quelques jouets en plus à utiliser
- une histoire plutôt sympa, assez sombre dans l'ensemble
- je suis pas fan du craft mais la nécessité de devoir trouver des ressources pour fabriquer les outils oblige à prendre des risques, ce qui est plutôt pas mal
- je ne suis pas non plus fan de boss mais le boss final était un peu cool à faire quand même ; avec l'option de pouvoir renaître à partir de son clone, on peut remédier à l'absence de sauvegarde possible
- c'est plus varié dans l'ensemble avec davantage d'épreuves ; un petit clin d’œil à Indiana Jones au passage

Les - :

- les bugs bien énervants dans le pathfinding des ennemis ; il y en avait quelques-uns dans le premier... mais là c'est récurent ; ça casse leur boucle de ronde, les coince devant les sorties, ce qui est problématique car dans cet opus il y a bcp d'ennemis invulnérables
- L'IA bizarre et très nerveuse qui sur-réagit de temps à autre, on ne sait pas pourquoi
- les sauts, toujours aussi approximatifs ; on s'en moque quand on peut sauvegarder... mais, pendant les boss, ça peut faire rager de devoir recommencer pour être tombé comme une buse
- j'aimais bien le design des Elfes dans le premier, très "Guillermo del Toro" ; là, on est revenu à une apparence plus standard, style Elfes Noirs, mais ils sont aussi plus "prenables"
- la réutilisation des niveaux comme dans le premier

C'est un bon jeu d'infiltration, comme le premier, mais le pathfinding erratique des ennemis comme les sauts peuvent le rendre frustrant.
Rien d'indépassable cependant