Stygian: Reign of the Old Ones
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In Stygian: Reign of the Old Ones, the player journeys from a doomed Arkham into the depths of the Abyss. Create your own character based on 1920's archetypes and carve a path through a broken and mysterious world. Your desperate battle against forces beyond comprehension will haunt you until the end. Physical combat will be challenging, spellcasting will have dire consequences, and your sanity will be strained to the breaking point by unknown abominations. Sometimes the best solution will be to flee what lurks beyond the threshold. A hand drawn 2D world reflecting Lovecraft's themes of cosmic horror and dread. Enemies, environments and storylines inspired by Lovecraft’s iconic original works. Take part in quests inspired by your favorite stories and see them play out according to your own decisions and role-playing style. Choose from 8 main character Archetypes, each with its own origin backstory and specialties.
Steam User 68
Petit avertissement charitable pour les joueurs uniquement francophones : pour le moment, la VF de Stygian me semble très problématique, car constellée de coquilles techniques plus ou moins graves qui apparaissent dès les 1eres minutes de jeu et interviennent très régulièrement dans l'ensemble des textes. (Du moins durant mon temps de jeu durant lequel j'ai pu le constater concrètement).
À tel point que j'hésitais à lui mettre un pouce rouge, tant c'est exaspérant pour un jeu précisément (et principalement) basé sur ses dialogues !
Au delà du fait que certains pop-up d'interface ne sont pas traduits, l'aspect le plus pénible est qu'il manque tout simplement des mots dans les phrases.
Beaucoup de mots. Dans beaucoup de phrases.
Exemple: Dans la démo (en anglais), on joue aux fléchettes avec un mec qui - si on gagne, vous dit "Cheater". (Tricheur).
C'est l'unique mot qu'il prononce sur 3 phases de dialogues consécutives.
Donc on lui répond un truc, puis il répète "CHEATER !!!" (on répond à nouveau), et enfin il hurle "CHEAAATEEER CHEATER CHEATER!!!!!!!" une dernière fois.
En VF, aucun mot n’apparaît dans AUCUNE de ces trois cellules de texte successives où il ne doit pourtant prononcer QUE ce mot. On se retrouve donc juste avec une zone de dialogue vide (trois fois de suite - mais avec les points d'exclamation), et avec la possibilité de répondre à cette unique ponctuation sans aucun texte sur lequel s'appuyer.
Je trouve ça carrément limite dans la mesure ou ça intervient dès les toutes 1eres minutes de jeu, et où ces absences peuvent rendre certaines phrases incompréhensibles selon l'importance des termes perdus. Certes, le joueur pourra parfois parvenir à reconstituer ce qui manque à force de suppositions logiques en fonction du contexte, mais ces fâcheuses devinettes indésirables restent à mes yeux très gênantes. (C'est à se demander si ça a été testé).
Je crois que c'est en fait un bug de mise en page (typos spéciales, couleurs, tailles, majuscules ou caractères gras qui ne passent pas).
J'espère vraiment que c'est ça, car ça serait plus simple à corriger que de retravailler toute la VF pour boucher ces trous.
En revanche, les dialogues sont très inspirés globalement, et l'orthographe est irréprochable. Cette écriture vraiment maîtrisée aide beaucoup à imaginer les intonations des personnages à travers leurs discours : un clodo ne parle pas avec le même registres de langage qu'un détective ou qu'un maître d'hôtel, et chacun bénéficie donc d'une "ton" et d'une vraie personnalité.
Autre souci avec les dialogues (mais plus de l'ordre du gameplay en fait), lorsque certains personnages finissent par s'énerver dans une conversation et vous renvoient littéralement chier en signifiant clairement que l'entretien est terminé, on peut la seconde suivante leur parler à nouveau comme si rien ne s'était passé : ça me sort un peu du trip.
Pourtant ce jeu a vraiment un potentiel énorme !
Déjà, parce que l'expérience se rapproche étonnamment d'une partie sur table de "L'Appel de Cthulhu" ! La création de perso est plutôt complète, et ne trahit pas trop l'esprit des traits et compétences des feuilles de perso papier du jeu de rôle de Sandy Petersen : très plaisant. (Par exemple quand la folie commence à s'inviter dans vos options de dialogue en remplacement d'une intervention sensée)...
L'ambiance est tout particulièrement réussie, glauque et inquiétante à souhait, notamment grâce à une direction artistique tout simplement fabuleuse et inspirée, renforcée par un très étrange climat sonore tout aussi remarquable, et parfaitement dans le ton... De ce côté là, j'accroche carrément, et Stygian me semble être une réussite totale en terme d'atmosphère ! C'est également très sympa de pouvoir enrôler assez rapidement deux acolytes pour vous assister dans votre périple. (sachant qu'eux aussi se coltinent leurs propres petits problèmes physiques ou mentaux plus ou moins gênants).
Cependant, bien des choses sont perfectibles, voire problématiques.
-L'interface (encarts descriptifs qui ne disparaissent pas toujours quand on clique sur un objet à examiner).
-Certains textes écrits un peu trop petit.
-Impossibilité de changer de résolution chez moi : je reste en 1600x900 alors qu'une rez supérieure est proposée.
-Bugs divers. (ex: perso qui se fige = relancer).
-La création mystérieuse d'un dossier vide "Stygian Logs" sur le bureau de mon PC (???)
-Un système de save tout simplement pourri qui retourne à l'accueil à chaque sauvegarde, et vous colle ensuite un bon vieux loading pour recharger la partie que vous ne souhaitiez pas quitter.
-Les combats, que je ne trouve non seulement nazes, mais lents et mous. (Dommage - surtout pour du "tour par tour", vu que c'est déjà pas le système le plus dynamique qui soit...) Ces affrontements ne sont finalement jamais rentables même si on les gagne, sachant que le jeu précise tout de suite que le but dans Stygian n'est pas de gagner (car tout est perdu d'avance), mais plutôt de survivre aussi longtemps que possible.
-Et justement, je trouve personnellement cet aspect "survie" assez lourdingue : le perso bouffe des rations quand il a faim, lorsqu'il est fatigué l'écran se couvre d'un vignettage de blur dégueulasse, qui couvre aussi les textes contextuels et les icônes d'interface interactives les rendant illisibles, une jauge d'angoisse monte jusqu'à mener à la folie (c'est à dire au Game Over pur et simple), obligeant donc à tomber dans diverses drogues plus ou moins addictives pour "gérer" ces divers besoins...
Même en se soignant, on finit par subir la majorité du temps ce blur qui gâche la DA. (Les thunes sont rares pour les "traitements", et les tarifs sont exorbitants, malgré la possibilité de troquer.)
Bref, moi ça me gonfle de devoir m'occuper de ce genre de truc, et j'aurai apprécié l'intégration d'un mode "histoire / casu" qui fasse l'impasse sur ces gestions de jauges sans intérêt à mes yeux et mal équilibrées, quitte à supprimer l'aspect combat / survie qui (en ce qui me concerne) n'est clairement pas ce qui me motive à jouer à ce jeu ; et qui a même l'effet inverse honnêtement.
Bref, ce jeu a autant d'énormes qualités que d'énormes défauts : le studio a d'indéniables talents, et ils ont créé un univers Lovecraftien à la fois original et fidèle au mythe, donc je trouve que ça mérite quand même un pouce bleu malgré les tares difficilement excusables de sa VF. Cependant ne vous y trompez pas : c'est un pouce bleu genre 11/20.
Plus j'avance, plus je trouve que Stygian ne tient la route que grâce à l'excellente écriture de ses dialogues, sa DA, et son ambiance. Pour moi, ses mécaniques de JDR sont souvent pénibles, tant elles sont parfois bancales, buggées, injustement punitives & obscures, et donc démotivantes.
Si il s'était cantonné à n'être qu'un jeu de rôle 100% narratif, il aurait sans doute été grandiose, parce que personnellement, je joue à ce genre de jeu principalement pour qu'on me raconte une histoire et suivre un scénario comme dans un jeu d'aventure.
Malheureusement il se retrouve un peu gâché par son gameplay trop confus dont il n'explique quasiment rien, et par ses discutables systèmes de combat, de survie, et de gestion qui deviennent trop vite plus encombrants et agaçants qu'autre chose à mes yeux.
En fait on dirait une early : là, suite à une impasse scénaristique bloquante, j'ai repris une save antérieure. Sauf que dorénavant, le moindre engagement de combat me cause d'entrée une folie FATALE.
Donc j'avoue que j'ai ma dose, et je ne compte pas retourner déchiffrer ses textes à trous tant qu'il ne sera pas patché et équilibré.
De ce fait je vous encourage fortement à tester sa démo gratuite AVANT d'acheter - et notamment le système de combat / survie / santé mentale qui risque de refroidir pas mal de monde.
Steam User 13
C'est dans un état bien particulier que j'écris ces mots, puisque cette nuit je ne serai plus. Je me trouve sans le sou, au terme de mon supplice de drogué qui ne supporte plus la vie sans sa dose, et je ne puis endurer plus longtemps ma torture. Je vais sauter par la fenêtre, me jeter dans cette rue sordide. Il ne faudrait pourtant pas croire que la morphine, dont je suis l'esclave, ait fait de moi un être faible ou dégénéré. Lorsque vous aurez lu ces quelques pages hâtivement griffonnées, vous ne vous étonnerez pas – encore que vous ne puissiez jamais le comprendre parfaitement – que je me trouve devant cette unique alternative : l'oubli ou la mort. -- Lovecraft, DAGON
J'avais lu le Maître. Je ne voulais pas y croire. J'y voyais une recette, une méthode pour faire peur aux braves gens. Puis un matin blême, je me rendis dans la boutique du vieux In'stein Gayminh.
Il me confia une clef à 1,24€ en me disant qu'elle ouvrait un voyage tel que je n'en n'avais jamais expérimenté. Je lui expliquai avoir déjà baroudé, et notamment en RPG. Mais il eut ce sourire triste : "Vous ne savez pas de quoi vous parlez", susurra t-il.
J'entrai la clef pour déverrouiller mon accès à Arkham.
Et là, je vis dès les premières secondes qu'il avait raison.
Un usage de l'espace tellement bien pensé, pour une si petite ville; une écriture ciselée, une traduction travaillée; des personnages étranges, des dialogues particuliers et des choix dangereux, enveloppés par une sombre beauté et sertie d'une difficulté rare.
Pépite cachée, pensai-je, avant de comprendre : si tout ceci n'est qu'un jeu, où est le réel, ou va la fiction ? Lovecraft lui-même apparaissant sur la place publique, s'adressant à moi directement, me posant des questions sur son oeuvre ! Randolph Carter m'expliquant sa ruée dans la nuit, et tandis que j'essayais d'avancer, sans cesse de nouvelles embûches. Je devais revoir mes habitudes : ce mélange entre point n'click, jeu de rôle, tactical-RPG, me mettait de grandes gifles : "Je ne me joue pas comme ça", me murmurait-il à l'oreille, tandis que je passais la main sur ma joue au énième game over.
La santé mentale, comme dans le plus sombre des donjons * (*The darkest dungeon) est à surveiller ardemment. Tant dans l'intrigue, que derrière l'écran, où le propos peut déranger.
Les ressources se font rares, les moyens de traitement assez brutaux (alcool, laudanum, viande contaminée...); ici pas de temps à perdre car il défile même lorsque l'on consulte sa carte. L'obscurité s'avère la pire ennemie, surtout couplée à des goules ou autres horreurs. On peut save-scum, se replier sur la sauvegarde frénétique, mais à quoi bon ? le jeu lui-même semble hanté : ça ne reprend pas tout à fait où l'on était, et les ré-essais paraissent souvent décalés sur l'original. Il faut dire que des dés invisibles roulent sur la surface poussiéreuse et opaque de cet écran entre rêve et cauchemar, réel et lecture.
Seul vrai hic, une musique atroce me vrillait les tempes. Après plusieurs essais, je me décidai pour l'album HELIGOLAND instrumental de Massive Attack. Une tuerie dans ce contexte.
Où en suis-je aujourd'hui ? où vais-je ? est-ce la fin ?
Je ne saurais vous dire : car au point où j'en suis rendu, j'hésite à reprendre du début, envoyer quelqu'un d'autre, les offres d'embauche ne manquent pas. On peut choisir diverses professions, de multiples compagnons, certains alliés, essayer autrement...
Ce soir on frappe à la porte alors que je voudrais finir ma lettre : il est l'heure, ils viennent me chercher.
Prenez la pépite ! prenez la ! et serrez le mouchoir autour !!! serrez, oh serrez le dans votre poche et fuyez.
Courez.
cOuReZ
zErUoc
Ph'nglui mglw'nafh Cthulhu R'lyeh wgah'nagl fhtagn !
Ph'nglui mglw'nafh Cthulhu R'lyeh wgah'nagl fhtagn !
Steam User 11
Un bon jeu, trés fidèle à l'univers de Lovecraft.
J'ai lu les avis négatifs sur ce jeu et je suis d'accord avec la plupart d'entre eux, bug et histoire incomplete font vraiment pensé à un jeu en accés anticipé.
Cela dit je souhaite soutenir ce jeu et les developeurs qui ont fait un gros travail sur l'univers.
Il est trop rare de voir des jeux tiré de lovecraft reussis et je souhaite encourager ceux qui s'y essai.
Avec une bonne mise à jour ce jeu pourrai un jour frôler l'excellence.
Steam User 9
Il y a un tas de jeux reprenant l'univers foisonnant de H.P. Lovecraft, et pourtant peu sont basés sur le JdR qui lui fut associé.
Cependant "Stygian" en est un, dont les notes mitigées reflètent finalement mal l'originalité.
Pour être plus précis, "Stygian: reign of the old ones" est une adaptation du jeu de rôle "L'appel de Cthulhu", jeu au départ inspiré de la nouvelle éponyme de Lovecraft.
Comme dans le jeu de rôle, la santé mentale est au cœur de tout, mais il y a également un aspect enquête qui est très présent, le tout se situant à l'époque des nouvelles de Lovecraft, soit le tout début du 20ème siècle.
A l'instar du jeu de rôle, vous créerez votre personnage en lui donnant un âge (jeune, adulte ou mâture, avec des bonus ou malus pour le jeune et mâture), une profession fortement inspirée de l'époque et de l'univers de Lovecraft (Alchimiste, soldat, docteur, détective...) qui vous donnera également diverses capacités (discrétion, occultisme, médecine...), ainsi qu'un système de croyance/pensée à choisir (matérialiste, nihiliste, rationnel...) auquel vous devrez coller lors du jeu afin d'acquérir de l'expérience lors des dialogues et rencontres.
Ensuite vous ajouterez quelques points à vos caractéristiques, habiletés et occupations, puis le jeu commencera avec en votre inventaire une somme en cigarettes (la monnaie du jeu est la cigarette, comme en temps de guerre!) et quelques objets pouvant calmer votre angoisse (et qui tournent autour de l'opium, qui était légal à l'époque, comme la morphine, la cocaîne ou l'héroïne d'ailleurs).
Le scénario très mystérieux prend place dans la fameuse ville d'Arkham, où règnent la mafia et le culte, et dès le départ vous serez à la recherche d'un homme étrange qui semble vous indiquer la direction de l'université Miksatonic.
Tout le jeu s'inspirant de l'univers de Lovecraft, vous visiterez les entrepots Marsh, La ville d'Innsmouth sera évoquée (accessible? Je vous le dirai plus tard...) comme toutes sortes d'objets du panthéon lovecraftien (statuette de Cthulhu par exemple)
Vous devrez également gérer votre fatigue, et, en dormant, vos rêves, qui vous feront souvent avancer dans l'histoire.
Par ailleurs comme dans le jeu de rôle, le moment du repos vous permet de lire, explorer les environs, faire de la recherche ésotérique, médicale ou scientifique, et vous rencontrerez même des établis pour confectionner des objets (munitions, bandages...) en fonction de vos recherches et spécialités.
Le jeu se joue comme un point and click, où vous devrez tout faire à la souris à part quelques minimes raccourcis claviers possibles, offrant une fausse vue isométrique qui ressemble plus à de la 2D avec déplacements en cliquant sur le décor, et en cela le jeu peut paraître déconcertant mais on s'y fait très vite.
Ce seront les combats qui mettront vos nerfs à rude épreuve tant ils sont difficiles voir impossibles tant que vous ne serez pas accompagné, et souvent le but sera de tenir pour pouvoir vous échapper plutôt que mettre à mort tous vos opposants (à ce sujet je vous conseille vivement la classe d'aristocrate car vous serez accompagné de votre fidèle homme à tout faire qui pourra devenir un pro des armes à feu, ajoutez le soldat mort-vivant à vos côtés et vous aurez une bonne combinaison qui vous permettra de passer les combats sans trop de difficulté, spécialisez vous alors dans l'occultisme afin de lancer de puissants sorts).
Pour le moment j'accroche beaucoup, je ne comprends pas les notes mitigées, peut-être furent elles dues à des imperfections lors de la sortie du jeu mais aujourd'hui, à part quelques petits soucis de pathfinding de temps en temps (il suffira alors de cliquer à nouveau sur le sol) le jeu tient la route, c'est une vraie partie du JdR "l'Appel de Cthulhu".
Pour le moment je suis toujours dans cette ville d'Arkham qui est coincée entre deux dimensions, je dois me frayer un chemin dans l'entrepot de Marsh afin de trouver un émetteur radio pour pouvoir quitter cette ville, tout en élucidant à côté une série de meurtres signés par "l'écorcheur d'Arkham".
Malheureusement je suis devenu dépendant à l'opium, ce qui me met à la merci de ce douteux pharmacien pour obtenir mes doses; mes recherches en occultisme avancent mais j'ai un étrange poème à déchiffrer, de plus j'ai un garde du corps qui me suit moyennant la somme de 40 cigarettes par jour, mais aussi un médecin à l'allure repoussante, devant se dissimuler le visage, et également une enquêtrice dont les déductions ne sont pas avares en renseignements.
Ce jeu est prenant, et même si sa réalisation est un cran en-dessous, je ne peux finalement que lui mettre une note positive.
Steam User 9
Je recommande le jeu pour les amateurs du genre.
Actuellement, j’ai pu constater des bugs en ce qui concerne le texte (version française), des mots sont manquants, certaines phrases ne sont pas traduites en français ou le script est visible à la place du texte. Le plus fréquent reste les mots manquants sans pour autant totalement gêner la lecture.
L’ensemble du jeu (de ce que j’en ai vu) est très correct et je suppose que des Maj. viendront régler ces bugs de texte.
Steam User 7
Un RPG déroutant sur les traces de Lovecraft
Note Globale de Stygian: Reign of the Old Ones : 5/6
Avant de finir le jeu, je me réjouissais et clamais déjà sur tous les toits : "Enfin, j'ai trouvé mon 6 pépites de l'année 2020, ça sera Stygian: Reign of the Old Ones". Et en fait non, clairement le jeu n'est pas fini, si durant 15 heures, on a des étoiles dans les yeux tant l'expérience est déroutante, la fin brutale et la résolution de la quête principale en mode "tiens regarde la cinématique de 10 sec et a + dans le bus", je suis désolée, mais ce n'est pas acceptable. Bref, Stygian: Reign of the Old Ones est un chef-d'œuvre avorté, et c'est dommage, mais retenons tout de même l'immense richesse de tous les points positifs qu'il a à nous offrir.
Le mot de la fin : Stygian: Reign of the Old Ones est vendu comme un jeu complet mais finalement ressemble plus à un titre qui se prête à au moins un chapitre supplémentaire. Tant qu'aucun projet de ce type n'est en vue, il est malheureusement impossible d'être pleinement satisfait de son expérience vidéoludique. Toutefois, ayant expérimenté bon nombre de RPG, je tiens à souligner qu'il y a un réel effort de proposer une aventure originale et résolument perchée. Sincèrement, je conseille à tout féru de RPG verbeux de jouer à Stygian: Reign of the Old Ones, de tenter l'expérience parce qu'il y a énormément à en tirer.
➡️Le test complet :
Les +
- Le système de croyances qui influe sur la santé mentale et qui oblige paradoxalement à une certaine rigueur de l'esprit.
- La possibilité d'entamer une romance avec un compagnon (testé avec un personnage féminin).
- Des embranchements de quête généreux (celles terminées...) et la possibilité d'user de ses talents oratoires.
- Une direction artistique clairement inspirée tant à travers les graphismes type comics qu'à travers la bande-son qui représente la diversité des différents tableaux.
- Des énigmes, bien que pas trop difficiles assez originales et plaisantes à résoudre.
- La sorcellerie est plutôt amusante à manier et assez OP.
- Le bestiaire what the fuck, totalement perché (je pense à la créature au zizi rose dans une maison qui cherche son fils)
- L'univers des rêves plutôt bien exploité, transcendant et à l'imaginaire débordant.
Les -
- Quelques bugs qui mériteraient quand même un petit patch.
- Pas mal d'éléments originaux implantés, et qui auraient pu faire l'objet d'une quête, mais pas exploités.
- Le rush de la fin ne laisse aucune possibilité d'acheter des provisions, si vous n'avez pas fait le plein, reste plus qu'à charger une - vieille sauvegarde.
- La quête principale reste en suspend (déchiffrage du poème) et lorsque l'émotion et l'immersion dans le jeu atteint son paroxysme, l'expérience prend brutalement fin.
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Steam User 4
Une des meilleures adaptation du JDR papier L'appel de Cthulhu selon moi et le tout pour un prix et une durée de vie correcte