Starship Traveller
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Sucked through the appalling nightmare of the Seltsian Void, the starship Traveller emerges at the other side of the black hole into an unknown universe. YOU are the captain of the Traveller, and her fate lies in your hands. Will you be able to discover the way back to Earth from the alien peoples and planets you encounter, or will you and your crew be doomed to roam uncharted space forever?
With Fighting Fantasy’s popularity on the rise in the 80s, Steve Jackson was inspired by a different setting from the traditional swords and sorcery – instead looking to science fiction. Starship Traveller allows players to control an entire ship and crew, with each member skilled in certain abilities.
Explore the vast reaches of space, updated for PC, Mac and Linux. Presented in full colour with realistic physics-based dice rolling for battles, auto-mapping, an auto-updated adventure sheet and stat keeping.
Steam User 12
Les livres-jeux ne sont pas des romans. Les plus épais d'entre eux sont au mieux des nouvelles un peu grasses. Difficile de nous faire voyager en si peu de mots, surtout quand les auteurs ne savent écrire que dans un style publicitaire aussi excitant à lire que la composition chimique indiquée au dos d'un carton de hamburger. C'est pourquoi, si souvent, ces aventures se limitent sagement à un ou deux environnements. Starship Traveller prend le contre-pied de cette habitude, nous attrape un peu follement le bout de la fesse et nous promène d'un extrême à l'autre d'une galaxie parallèle. Propulsé capitaine d'un ersatz de l'USS Enterprise qui dérive du mauvais côté d'un trou noir, on a pour mission de ramener notre équipage à la maison. Tel un Ulysse de l'espace, on s'amarre de port en port pour découvrir les aventures qui attendent d'y être lues. A chaque escale son nouveau périple, à chaque lune son peuple et ses problèmes ; l'impression de vivre un mini-épisode d'une série télévisée est forte et on est puissamment tenté de s'imaginer en Daniel Jackson, le meilleur et le plus beau des hommes-tampons, éternel diplomate écrasé par les intérêts des uns et des autres.
Tout est, comme d'habitude, trop aléatoire et trop court. Les aventures que l'on vit, pourtant très intéressantes, ressemblent plus à un résumé d'épisode qu'à un long ou même un court-métrage. Les mini-récits n'en sont pas vraiment et le texte, sans idée formelle, manque de littérature. Mais cette petite odyssée a suffisamment de charme pour nous convaincre de la recommencer après les inévitables échecs qui nous couperont avant sa fin jusqu'à, après nous avoir coûté un peu de curiosité, beaucoup de témérité et une poignée d'heures, lui dire adieu sans regretter le temps passé ensemble.