Smoke And Sacrifice
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Smoke and Sacrifice is an open-world, narrative-driven RPG, where exploiting living ecosystems is the key to your survival. Craft, fight, survive and explore the huge open world in this beautifully hand-painted, gothic adventure where every character has their tale to tell. Sachi’s home is the one tiny patch of fertile land which remains in an icy wasteland of a world. Her farming community thrives thanks to their devotion to the blazing Sun Tree, which replaces the lost light of the failed sun. After sacrificing her firstborn child to the Sun Tree, Sachi discovers a darker secret beneath the aura of priestly benevolence. Will she discover the truth hidden in the secret underworld, or perish in its swirling, deadly smoke?
Steam User 29
Crevons l’abcès: la page steam du jeu est trompeuse. Si l’emphase y est mise sur l’aspect RPG/narration du titre, ses mécaniques donnent à l’expérience une saveur innatendue. Ce n’est pas pour rien que les critiques du jeu mentionnent jusqu’à leurs titres le désormais classique jeu de survie de Klei Entertainment, Don’t Starve. Qu’en est-il réellement ?
SacriFils
Dans un premier temps, la narration s’impose à travers un début d’histoire qui soulève bien des interrogations.
L’ambiance apparaît d’abord buccolique et colorée dans le village fermier que l’on découvre via le personnage de Sachi, jeune mère qu’à priori rien ne diffère des autres villageois. Comme de coutûme, elle doit se plier sans broncher à un rituel nécessaire au bien-être de la communauté. En effet, selon les prêtres encapuchonnés – et louches, soyons honnêtes – qui guident les habitants, l’Arbre solaire, élément central à la survie du village, nécessite un entretien un peu particulier.
Très vite, le jeu nous invite à sacrifier notre nourisson. Même si les prêtres ne mentionnent pas l’acte en ces termes - évoquant une heureuse fusion avec l’Arbre Solaire - c’est bel et bien comme tel que nous le ressentons. Un enfant comme carburant, ou comment chauffer à moindre coût une communauté pauvre en en contrôllant l’effectif. Posé à terre sur une dalle, Lio (c’est son nom) est comme désintégré par un rayon au sein du temple du village. Etrange. Et néanmoins tragique pour la jeune mère que nous incarnons. Même si Lio serait probablement devenu un abominable enfant Teenage...
Suite à une invasion d’étranges molosses appelés Carlinours (oui, des monstres mi-ours, mi-chien et remi-ours derrière), Sachi en apprend davantage : il existe un monde parallèle au leur, souterrain, dont le rayon du temple est un portail. Dès lors il lui apparaît comme une évidence que son fils vit toujours, quelque part, et que son but, au delà des mises en garde de ceux qui l’entourent, est de le retrouver. C’est là que Smoke and Sacrifice prend corps et dévoile ses mécaniques.
Fumée Tue
Mécanique, magie, post-apo. Steampunk, Fantasy et Science-Fiction. Voilà les trois univers que mélange Smoke and sacrifice, et que l’on retrouve dans ses éléments de gameplays : Crafting, exploration et survie.
Notre terrain de jeu souterrain n’est pas généré aléatoirement. Il s’agit d’un monde “ouvert” où l’on débloque l’accès à de nouvelles zones avec l’équipement adéquat. En réalité, on pense ici plutôt à Zelda.
L’ensemble des quêtes s’articule autour d’un seul et même concept: confectionner objets et équipements afin d’accéder aux informations nécessaires à la prochaine étape. Entre temps il faudra souvent farmer, pour ne jamais être à cours des consommables utiles : soins, buffs et lumière.
Car ce monde à part est régit par une sorte de cycle jour/nuit représenté par une fumée toxique qui apparaît la moitié du temps, changeant l’environnement et la dangerosité des ennemis. Pour éviter les embûches, il faudra systématiquement s’éclairer à l’aide d’une lanterne à approvisionner régulièrement en mouches lumineuses. Car rien n’est éternel dans Smoke and Sacrifice.
Progression du bois
SaS (rien à voir avec la série de livres bande de coquins) ne fait pas tout comme les autres. Si la plupart de ses éléments n’ont en soit rien de très original, les développeurs de Solar Sail Games semblent avoir fait l’effort de maquiller les codes, et cela donne au jeu sa propre personnalité. Or mis son univers à la croisée des genres, c’est bel et bien la fabrication qui va conditionner notre progression et la montée en puissance de notre personnage. Pas d’arbre de compétence ni d’amélioration de jauges, simplement la découverte de recettes d’armes plus puissantes, de bombes plus devastatrices et de potions plus efficaces qui se débloquent au grés de nos rencontres et de panneaux disséminés ça et là. Le constat après quelques heures : le coeur du gameplay, c’est l’exploration. Dès lors on se laisse guider, à son rythme, mû par la curiosité et aidé par la carte pour trouver des coins inexplorés, et on n’est plus inquiêté lorsqu’on ne sait plus quoi faire pour avancer dans la quête principale: ça viendra. Et c’est agréable.
Alors on tape, on tue, on récolte, et on accède à différentes machines à fabriquer, parfois en boucle, des bidules et des machins. Parfois même des trucs. Satisfaisant quand il s’agit d’obtenir une arme devastatrice, irritant lorsqu’on a un besoin urgent d’un consommable cent fois déjà concocté.
Car, comme un rappel manette en main (contrôleur conseillé) du drame qui surgit au début du jeu, tout n’est pas au beau fixe dans Smoke and Sacrifice.
Sachi dans la colle
Bien plus que l’étrange et sympathique faune qui peuple les contrées de cet Underworld, votre véritable ennemi au long de la quête principale relève de choix de GameDesign frustrants. Comme bien souvent, l’aspect Survie du titre oblige à un farm de tous les instants. Récolter, encore et encore, Réparer, d’accord, d’accord...
Ainsi on se retrouve à entrecouper sa Quête de longues séances de crafting, elles-mêmes handicapées par le système de stockage mal conçu du jeu. Notre inventaire, vite plein, ne pourra être étendu. A la place, des coffres sont proposés. Le soucis ? Les coffres sont arbitrairement posés à divers endroits du jeu, et leur taille est limitée. Si en vérité ils sont assez nombreux, force est de constater qu’ils semblent avoir été placés de manière aléatoire, occultant le plaisir qu’on aurait pu prendre à bien organiser ses ressources en fonctions des besoins.
Rapidement, l’exploration est ralentie par d’incessants aller-retours entre les point de téléportations du jeu, que ce soit pour farmer des ressources propres à certaines zones ou fouiller désespérement ses coffres parce que, bon sang, où j’ai bien pu fourrer cette couille de sanglier qui va me permettre de fabriquer le porte-clé réclamé par Bidulo le Mécano ?
Ajoutez un premier contact rude avec les contrôles en combat, imprécis, lourds et à peine sauvés par une esquive (en réalité un petit bond) peu satisfaisante et un bouclier inutile.
Agrémentez d’un léger soucis d’équilibrage: après un long moment à gratter les barres de vie au couteau suisse, la progression distribue les armes réjouisssantes à tel point qu’on a pas vraiment le temps d’en utiliser certaines. Dont cette excitante idée d’un bâton permettant de contrôler tous les ennemis du jeu, qui arrive bien trop tard dans l’aventure.
Une recette bien présentée
Sans être une claque visuelle, le jeu offre une Direction Artistique pastel, colorée et agréable, bien qu’elle tourne un peu en rond à travers les biômes qui se répètent. Les personnages et ennemis ont de l’allure et ce qui passe au départ pour des lacunes d’animation donne finalement un aspect pantin articulé en carton pas désagréable en dehors des combats. Rien à redire sur le Sound Design, la musique de Richard Wilkinson (un compositeur indépendant), toute en cordes et ambiances oniriques s’illustrant dès le départ de l’aventure, à tel point qu’elle accompagnera la rédaction de cet article. Le scénario plutôt sombre surprend sans déplaisir.
CONCLUSION
Il serait aisé en pesant le pour et le contre, de vous déconseiller Smoke and Sacrifice. Et pourtant cette évaluation s’orne d’un Pouce Bleu. En effet, en soi ce n’est pas un mauvais jeu à condition de ne pas faire la même erreur que moi : succomber aux sirènes de la complétion en visant le 100%, soit 20 heures de jeu. En me recentrant à mi-course sur la quête principale, je me serais épargné bien des allers-retours et séances de récoltes. On parle alors de 10 à 12h de jeu. Soit pile le moment où le jeu a commencé à me tomber des mains. En s’évitant les quêtes secondaires (pas folichonnes) l’expérience s’avèrera sympathique.
Exempt de bugs et soigneusement emballé, le jeu n’est au final pas si fumé et y jouer ne répresente pas un si grand sacrifice.
Steam User 1
Sept ans après avoir offert en sacrifice son fils pour attirer la protection d'un dieu arbre solaire, la jeune Sachi se voit projetée dans un monde souterrain enfumé après défaillance de cette même déité. Ayant appris que son enfant vivait toujours, perdu dans ces obscures contrées, elle fera tout ce qui est en son pouvoir pour le retrouver, tout en déjouant les manigances des prêtres qui lui ont menti.
Smoke and Sacrifice est un jeu indé 2D en vue isométrique mélangeant des aspects de jeu de survie et de crafting (s'approchant autant de Don't Starve qu'il s'en éloigne). Il va se caractériser par un rythme jour/nuit particulier où les phases nocturnes se couvriront par une épaisse fumée transformant les étranges créatures diurnes en adversaires souvent plus robustes, sans compter l'apparition de redoutables spectres de fumée qui ne feront qu'une bouchée de votre personnage si vous n'êtes pas bien préparé. Seule une lanterne éclairée par une espèce de lucioles et un pendentif lumineux vous protégera des effets des vapeurs empoisonnées.
Aidé par les rares habitants et ouvriers de ce monde obscur, vous découvrirez le moyen de survivre en réalisant différentes quêtes, tout en apprenant diverses recettes glanées sur différents panneaux dispersés sur le vaste territoire. Chaque ressource récoltée sur les arbres, sur le corps des créatures ennemies ou récoltées à même le sol vous permettra de cuisiner des potions et mets pour vous soigner, confectionner des résines pour réparer vos pièces d'équipement ou de vous forger un armement digne de ce nom. Dans les quelques communes habitées, des machines distributrices offriront quelques produits utiles pour la somme de quelques jetons. Jetons qui serviront également à activer des tubes de téléportation permettront de rejoindre différentes contrées déjà visitées sans devoir se retaper inlassablement tout le chemin déjà parcouru.
La DA est joliement réalisée, avec des décors et personnages avec un aspect dessin crayon/peinture magnifiquement colorés et relevés de différents effets de lumière. Le bestiaire des plus particuliers - avec des porcs-épics qui sont d'immenses porcs avec des pics sur le dos - est diversifié et subdivisé à travers les différents biomes de ces contrées enfumées.
Le seul défaut au jeu reviendrait à l'instabilité du support manette. Malgré tous mes efforts, je n'ai pas pu faire fonctionner la mienne, alors qu'elle fonctionne avec tous les autres jeux auxquels j'ai joué, m'obligeant à déplacer mon personnage au clavier (WASD) ou à la souris (style point'n clic). Bien que ce soit parfaitement jouable, la mécanique est parfois embêtante lorsque, en plein combat contre un boss ou un essaim de créatures, Sachi butte contre une ressource, s'arrête pour la ramasser ou pire la moissonner (endommageant son arme), et laissant le champ libre aux ennemis pour nous faire perdre nos précieux PV.
Smoke and Sacrifice reste tout de même un jeu vraiment plaisant et qui vous fera passer un bon moment. On se prends vite à explorer ses régions enfumées en quête de recettes pour améliorer notre équipement. On pourra compter une bonne vingtaine d'heures pour le compléter.
Steam User 2
vraiment pas mal, trés immersif, dessins et musiques magnifiques, le scénario a l'air vraiment top aprés une dizaines d'heures de jeu.
quelques petits bugs et inclartées dans le gameplay ex, les pieges ou autres zones qui fonts craches( peut-etre que ca ne viens pas du jeu au niveau des crache bien qu'il soit rare que cela m'arrive sur ce pc). bref ne pas hésité^^
Steam User 3
Sympatique petit jeu melangé de craft de survie et d'enigmes , petite remarque le jeux est trés sombre c'est une tuerie pour les yeux c'est le seul défaut , le graphisme et de base mais pas mal .
Steam User 0
Je sais, je n'ai pas tellement joué !
Et pourtant je peux déjà vous dire que ce jeu mérite vraiment le détour.
Un soin apporté au gameplay, à la jouabilité, aux graphismes et à l'ambiance générale se doit d'être salué.
On retrouve le principe de Don't Starve, sans le placement de bâtiments mais avec plus de profondeur (quêtes, l'univers est tout aussi sombre et charmant à la fois).
Assez parlé, maintenant JOUEZ !
Steam User 4
In a world in ruins, only a small area remains cultivable thanks to the Solar Tree, the replacement of the now extinct star. Unfortunately for Sachi, a young mother living in this farming community, a dark secret will disrupt her life.
Smoke and Sacrifice is an open-world RPG putting us in charge of Sachi. With a strong narrative aspect, the title will ask to visit its universe and its regions while making the best use of the resources that can be found. The crafting seems indeed to have an important place to support the survival of the heroine.
Steam User 1
Bon petit jeu d'exploration survie, je recommande pour les personnes qui cherche un univers atypique avec un DA animation figurine papier en deux D. Ce n'est pas le jeu le plus compliqué du genre on est bien pris en main, les animation peuvent déconcerté au début pour les combat mais c'est vite maitrisé. Fait en 5 jours et espère un numéro 2.
Mérite sa chance.