Return of the Obra Dinn
X
Mot de passe oublié ? Lien de récupération
Nouveau sur le site ? Créer un compte
Vous avez déjà un compte ? Connexion
Retour à Connexion
0
5.00
Modifier
L’auteur n’a pas encore fourni de description dans votre langue.
An Insurance Adventure with Minimal Color In 1802, the merchant ship Obra Dinn set out from London for the Orient with over 200 tons of trade goods. Six months later it hadn't met its rendezvous point at the Cape of Good Hope and was declared lost at sea. Early this morning of October 14th, 1807, the Obra Dinn drifted into port at Falmouth with damaged sails and no visible crew. As insurance investigator for the East India Company's London Office, dispatch immediately to Falmouth, find means to board the ship, and prepare an assessment of damages. Return of the Obra Dinn is a first-person mystery adventure based on exploration and logical deduction.
Steam User 17
1803 on était pas né. 1807 non plus. Qui peut dire aujourd'hui de quelle couleur étaient les fraises en 1807, et le sang versé à la bataille d'Eyleau, de quel rouge exactement. Le même qu'en 2025 assurément, peut-être enfin qui sait. C'est difficile d'interroger l'Histoire quand elle a plus de 200 ans. Elle a perdu sa langue et ses dents, et sa raison l'Histoire, pour se faire comprendre elle n'a plus qu'à vomir ses tripes et nous qu'à fouiller dedans son dégueulis archivistique. Quant à montrer l'année 1807 Lucas Pope (unique développeur ici) a trouvé la solution graphique. Assécher les couleurs et n'en garder qu'une base monochromatique. A voir le résultat donc on dirait l'écran d'une console Game Boy. Plus ancienne encore la référence de Pope à lui c'est l'écran des premiers Macintosh. Et puisque retenir les couleurs ne suffisait pas encore, les perspectives aussi ont été retenues, et les choses avec, et les corps et les meubles autour. Net à l'écran domine le trait blanc des contours accentués.
C'est toujours pareil en matière de jeu vidéo, la même opposition qui dure à jamais, entre les développeurs qui font le choix du décor (les plus nombreux) et ceux qui font le choix de l'espace (les plus solitaires). Pope a choisi l'espace obligatoirement -- contre le décor qu'il a modélisé en façon d'esquisse. "Minimalisme" dirait-on à propos. Des jeux de Fumito Ueda. Des jeux de Playdead. "Minimalisme" de Life is Strange ou de Mirror's Edge aussi. Avec chaque fois pour sous-entendu qu'à leur niveau c'est très bien, très charmant, très pittoresque vraiment, mais au niveau minimaliste uniquement. Faudrait pas commencer à comparer avec Red Dead Redemption 2 ou avec le prochain GTA VI. Comme dit mon voisin du dessous : RDR 2 logiquement c'est le meilleur jeu de tous les temps puisque c'est le plus beau graphiquement tu te rends pas compte. Minimalisme donc aussi de Return of the Obra Dinn. Qui n'est pas aussi beau que RDR 2 certainement, vu qu'il est bien meilleur.
Décor, espace. Très facile à différencier. Autour de moi les murs sont peints en blanc identiques au plafond, devant moi en jaunes et noirs sont alignés des René Château avec en bout de ligne qui me dévisage un portrait de Gabin chapeauté dans Le Baron de l'écluse, derrière étendu sur le lit un vieux plaid à carreaux rouges et verts et puis dessus allongée une peluche d'ourson brun, c'est le décor. L'espace autour de moi c'est la circulation délimitée par la forme de mon studio. A vue d'œil : une forme générale de clef déformée. Mais qu'importe la forme. Ce n'est pas dans un décor qu'on se déplace naturellement mais toujours dans un espace, dans une forme accessible. Le défaut des jeux vidéo depuis 30 ans au moins, depuis la commercialisation de la 3D finalement, c'est d'avoir été développés dans l'intérêt de la performance graphique. Dans l'intérêt visuel en priorité. Montrer aux joueurs, aux acheteurs, les aguicher par de l'image astiquée. Montrer qu'avec la technologie même évolue l'immersion. Dit-on, l'immersion.
Et puis ça marche après tout il faut bien reconnaître encore, ça fait vendre comme on sait, beaucoup. Nvidia par capitalisation boursière a dépassé le PIB de la France en janvier, continuel exploit de la boulimie financière. Et combien de ces gamers connaît-on, qui prêchent d'exemple en arborant la liste des composants de leurs PC, qui mettent en comparaison la RTX 4070 et la 4070 super et la 4070 ti super avec la minutie d'un comptable, ces gamers pour qui les premiers critères de qualité ont des noms tels que 4K ou ray tracing. C'est-à-dire qu'on voudrait ne pas y croire à ces festivités de consommateur, ne pas les voir du tout. Mais l'industrie a les moyens de la persuasion, elle sait comment les provoquer ces compulsions morbides. Les jeux dont elle fait publicité sont des produits bien civilisés. Des cajoleries virtuelles engageantes.
Pope qui a divorcé de l'industrie, en ce sens est à contretemps. Return of the Obra Dinn n'est certes pas exactement le grand jeu celui que j'espérais : quelques lourdeurs en vrac. La non-linéarité de la narration ne tient qu'à une inversion de la chronologie des événements (on débute par le dernier chapitre) qui une fois remise à l'endroit me paraît décidément plate. Et trop révélatrice aussi cette narration, trop confessante. Le chapitre VIII est d'ailleurs parfaitement raté. Et le train de l'enquête est parfois chorégraphié à l'excès.
Mais patience. Tout démarre par une histoire de pognon : l'Obra Dinn un navire marchand disparu en 1803 bizarrement, est retrouvé baignant dans l'Atlantique au nord-ouest de l'Afrique. Afin d'enquêter la Compagnie des Indes orientales propriétaire de ce navire, dépêche à bord une espèce d'inspecteur-assureur à elle. On est en 1807 alors. Inéluctable le rôle de l'assureur revient au joueur. Et pour rentrer dans ce rôle il reçoit un registre auquel sont joints des dessins de l'équipage (sont 52) et des passagers (sont 8), registre à partir duquel l'assureur doit consigner l'identité en plus des causes de la mort/ou disparition de chacun. Pourquoi simplement, pour calculer les indemnités dues aux héritiers. C'est le but. Un type attend exprès au "Bureau des Affaires françaises au Maroc" de recevoir ce registre une fois complété. Dernier atout : sur place au travail le joueur dispose d'un outil magique qui est une sorte de montre à gousset lui permettant de revenir à l'instant même de la mort, de la contempler dans un contexte, et de scruter qui était présent dans cet instant désormais figé. Qui bien sûr, ou quoi.
Pour de vrai je crois, les montres à gousset magiques n'existent pas. A ma connaissance la Compagnie des Indes n'employait pas d'assureur. Et il n'existait pas non plus de Bureau des Affaires françaises au Maroc. Pope n'a pas la vocation scrupuleuse d'un historien c'est entendu. Il n'est pas tant inspiré par la vérité historique que par ce qu'il en implique d'aller débusquer telle vérité qui s'est clôturée sans nous, à l'issue d'un événement passé loin de nous. Ce qu'il en implique comme position. Qui est une position non pas tout à fait d'historien mais d'étudiant en devenir. Car évidemment l'employé de la Compagnie arrive bien après l'événement (la disparition du navire), si bien après qu'il est en retard sur la vérité qu'il est pourtant chargé d'établir. Et le problème alors c'est de trouver les moyens de pouvoir établir cette vérité, comment la faire avouer. Pope a tranché. Plutôt que de recourir à une leçon de Marc Bloch, à des méthodes historiennes laborieuses et compliquées de premières années, il a préféré munir le joueur d'une montre à gousset pleine d'un pouvoir magique. Pour ainsi dire un pouvoir de nécromancien.
Seul à gigoter dans l'espace du navire, au milieu des morts fixés par la montre, le joueur porte en son personnage le mouvement. Cherchant des indices et des proximités, surveillant la place de chacune des personnes à bord, sa place exacte au moment d'un décès, pour déduire enfin de l'espace la preuve d'un meurtre ou d'une innocence. N'est-ce pas ainsi que tout développeur devrait penser d'une façon ou d'une autre, à mettre en jeu de l'espace. Encore que Pope va plus loin dans la rigueur. Qu'est-ce que cette idée d'avoir imposé au joueur le point de vue d'un commis, sinon l'idée de lui faire prendre de la distance par rapport à la tragédie. Le personnage n'est pas engagé personnellement, il est tout juste mandaté par des marchands, envoyé pour la quantifier cette tragédie, pour la chiffrer. Mais qu'on ne s'y trompe pas : au lieu d'éloigner le sentiment cette distance protocolaire nous en rapproche mieux. Pope a choisi de ne pas trop s'interposer entre nous joueurs et toutes les possibilités que nous avons chacun de ressentir individuellement. Il faut l'en remercier. Car ici comme avec le dépouillement graphique son choix revient au même : ne pas imposer l'autorité de son point de vue à lui. C'est dire, laisser les joueurs à l'abondance de leurs imaginations.
Steam User 23
Quand chaque mystère résolu vous rapproche peu à peu d’un chef d'œuvre intemporel qui redéfinit le concept d'enquête et d’immersion dans le jeu video ! La croisière ne s'amuse plus trop sur l'Obra Dinn…
Dans un monde où les jeux vidéo sont souvent dominés par des graphismes impressionnants et des mécaniques de gameplay complexes, rares sont ceux qui parviennent à se distinguer par leur capacité à allier simplicité, réflexion et immersion. Return of the Obra Dinn, développé par Lucas Pope, est l’un de ces rares jeux qui repousse les limites de l’innovation tout en offrant une expérience captivante et réfléchie. Avec sa direction artistique unique, son gameplay intelligent et son atmosphère envoûtante, le titre s’impose comme un chef-d’œuvre qui mérite d’être exploré et apprécié en profondeur !
Une DA inédite !
L’un des aspects les plus marquants du jeu est sans doute sa direction artistique audacieuse qui opte pour un style visuel en 1-bit (référence aux premiers jeux vidéo Macintosh des années 80) tout en créant une esthétique originale et intemporelle. Les personnages, les décors et même les animations sont représentés à travers des pixels duo-chrome, offrant une représentation simple mais incroyablement efficace de l’univers du navire Obra Dinn ! Ce choix artistique remarquablement réalisé ne se limite pas à un simple hommage au passé des jeux vidéo, il est également parfaitement adapté à l’ambiance du jeu. Le contraste frappant entre les ombres et la lumière crée une atmosphère mystérieuse et intrigante, qui plonge immédiatement le joueur dans l’univers du navire abandonné.
Le style 1-bit ne se contente pas de donner une sensation de nostalgie, il renforce aussi l’immersion. Chaque scène, chaque interaction se déroule dans un espace figé dans le temps où les personnages sont capturés dans des moments de tension ou de peur. Ce traitement minimaliste mais précis de l’image fait écho à l’idée de déduire l’histoire de chaque membre d’équipage à partir de fragments d’informations, exactement comme un détective analysant une scène de crime.
Captivant et stimulant
Le cœur du jeu réside dans son gameplay, qui repose sur l’observation, la déduction et la réflexion. Le joueur incarne un inspecteur envoyé à bord du navire Obra Dinn pour enquêter sur la disparition mystérieuse de son équipage. Le défi du jeu consiste à identifier l’identité et la cause de la mort de chaque membre de l’équipage, en se basant uniquement sur les indices visuels et auditifs disponibles. Pour ce faire, le joueur utilise une montre spéciale qui lui permet de revivre les derniers instants de la vie des membres d’équipage.
L’une des forces de Return of the Obra Dinn réside dans son approche du puzzle. Le jeu ne vous guide jamais directement vers la solution. Au contraire, il vous invite à observer chaque scène sous différents angles, à écouter attentivement les indices dans les dialogues, et à relier des éléments entre eux pour reconstituer le puzzle. Chaque mort est un mystère à résoudre, et chaque découverte, aussi petite soit-elle, vous rapproche un peu plus de la vérité. Cette liberté d’interprétation, cette recherche constante de la vérité dans un océan d’incertitudes, est ce qui rend le gameplay aussi addictif.
Le jeu ne se contente pas de vous demander de résoudre un seul mystère. Il présente des énigmes qui sont toutes interconnectées, vous poussant à faire preuve de logique et à analyser minutieusement les indices pour découvrir non seulement qui est responsable de chaque mort, mais aussi dans quel ordre et de quelle manière.
Un chef-d’œuvre d’enquête et de narration
Bien que le jeu ne repose pas sur des dialogues complexes ou une histoire linéaire, il parvient à raconter une histoire fascinante à travers des indices et des images. Chaque personnage, qu’il soit un membre de l’équipage ou une victime de l’Obra Dinn, a une histoire à raconter. Le défi pour le joueur est de reconstituer ces histoires en observant les détails les plus infimes dans les scènes du navire.
Le jeu nous plonge dans une histoire de mystère, de trahison et de survie. L’intrigue se déploie progressivement, comme une toile d’araignée complexe, où chaque petit détail a son importance. La richesse des personnages, même si elle est suggérée plutôt qu’expliquée en profondeur, fait de chaque rencontre une découverte. Le joueur n’est pas simplement un observateur passif, mais un détective actif qui doit tordre et manipuler les informations pour comprendre le sort de l’équipage.
L’écriture de Return of the Obra Dinn est d’autant plus impressionnante qu’elle parvient à éviter les pièges de la narration traditionnelle. Pas de longs monologues ou de scènes de dialogue interminables. Tout se joue dans l’interprétation des faits et des indices. C’est une narration non linéaire, où le joueur doit reconstituer le puzzle dans l’ordre qu’il choisit, mais dans laquelle chaque pièce de l’énigme ajoute de la profondeur à l’histoire générale.
Immersion sonore
La bande-son du jeu mérite également une mention spéciale ! Composée par Lucas Pope lui même, elle ne cherche jamais à dominer les événements mais plutôt à renforcer l’atmosphère du jeu. Les sons du navire, les bruits de fond, les murmures lointains et les cloches de tempête jouent tous un rôle dans l’immersion, créant une ambiance de tension constante.
La musique, presque absente dans les moments d’enquête, laisse place aux sons environnementaux, qui évoquent à la fois la solitude du navire et le danger imminent. Lorsque la musique se fait entendre, elle est souvent utilisée pour accentuer un moment clé, une découverte choquante ou une révélation. Cette utilisation minimaliste mais précise du son crée une expérience sonore unique et d’une qualité rare.
📎 Un titre qui parvient à capturer l’essence de l’enquête et du mystère d’une manière que peu d’autres jeux ont réussi à égaler. Son approche minimaliste tant visuelle que narrative, renforce l’expérience en incitant le joueur à réfléchir, à observer et à déduire. La combinaison de sa direction artistique, de son gameplay intelligent et de son écriture subtile en fait un jeu incontournable pour les amateurs de puzzles et de récits complexes.
Lucas Pope réussi ici à concevoir une œuvre qui ne se contente pas de divertir mais qui stimule l’intellect et fait appel à notre sens de la curiosité et de la logique. Return of the Obra Dinn ne se contente pas de raconter une histoire, il nous invite à la découvrir par nous-mêmes, pièce par pièce, tout en nous offrant une expérience immersive et gratifiante qui s’inscrit d’ores et déjà comme une référence dans l’histoire du JV.
Vous avez aimé cette évaluation ?
N’hésitez pas à venir me retrouver en live sur Twitch
Steam User 7
Exceptionnel. What a fail! n'avais pas menti, merci de nous avoir recommandé d'y jouer avant de regarder la vidéo ! Ce jeu est génial, unique en son genre, la BO et la DA sont géniales et donne une atmosphère folle, alors quand on rajoute à cela le récit... En bref, jouez-y ! N'hésitez pas il vaut largement son prix.
Steam User 6
Au moment de la publication de l’avis :
Jeu terminé - Succès 100%
Prise en main
☐ Tu vas passer plus de temps à Alt+Tab sur internet que sur le jeu
☐ Même après plusieurs heures, la prise en main n'est pas évidente
☐ Nécessite quelques heures
✅ Assez rapide
☐ Instantanée
Lore et immersion
☐ L'immersion est telle que le monde réel peut aller se coucher
✅ Invite à l'évasion
✅ Le lore est plutôt accrocheur
☐ Aussi passionnant et immersif qu'un verre à pied
☐ Le lore et l'immersion n'est pas une priorité
Commentaire : Qui a dit qu'un lore devait atteindre les cimes d'un Star Wars pour devenir franchement intéressant ? Ici, nous sommes sur un bateau, et cela suffit pour être accrocheur compte tenu de la floppée de personnages qui nous est présenté.
Musique et audio général
☐ Du sexe, en mieux
☐ Ca se réécoute volontiers en dehors des heures de jeu
✅ Pas mal, mais oubliable !
☐ Il y avait de la musique ?
☐ Aucun audio, totalement silencieux
Difficulté
☐ La difficulté du jeu confine parfois jusqu'au sadomasochisme
✅ Le jeu te mets des bâtons dans les roues pour avancer, mais la frustration éprouvée reste source de motivation
✅ ll faut prendre le temps de réfléchir si tu ne veux pas tourner en rond
☐ Les doigts dans le nez
☐ Mon chien (je n'ai pas de chien) peut speedrun le jeu sans problème
Commentaire : Comme tout jeu d'enquête, Return of the Obra Dinn ne nous facilitera pas la tâche : l'identité et le rôle de certains personnages dans cette affaire seront parfois "déduits" par le joueur, plutôt qu'explicités par le jeu.
Rapport qualité/prix
☐ Trop cher pour ce que c'est !
✅ Pas mal, mais je te conseille de le prendre en réduction
☐ Peu cher pour ce que c'est, surtout quand il est en réduction !
☐ À ce prix-là, est-ce vraiment considéré comme payant ?
☐ Jeu gratuit
Succès Steam
☐ Va falloir être prêt à y laisser des plumes car certains seront très durs à avoir
☐ Du temps il te faudra si tu veux finir ta quête.
✅ Suivre un tuto pour n'en rater aucun est conseillé car même en fouillant partout tu vas en louper
☐ Impossible de les rater, il suffit de faire le jeu
☐ Aucun succès disponible
Commentaire : Comme beaucoup de jeux, les derniers succès demandent souvent l'utilisation d'un guide. Ce jeu ne fait pas exception.
Avis général : Return of the Obra Dinn est une expérience à part où, armé de sa montre à gousset, le joueur va remonter le temps pour comprendre ce qu'il s'est passé, qui a fait quoi sur ce bateau, etc. L'atout de ce jeu réside dans ces séquences de retour dans le passé où nous allons pouvoir observer certains détails, découvrir d'autres personnages, le tout en mouvement !
Steam User 3
Difficile de lâcher le jeu une fois dedans (et dangereux.. attention à ne pas perdre le fil de son enquête)
Expérience à part qui nous oblige à nous creuser les méninges et à sortir le calepin. Le sentiment d'achievment au fil de nos déductions et grisant. 100% recommandé
Steam User 3
Ne pas être découragé par les graphismes dignes de 1976, c'est un choix graphique pertinent, promis :)
Ce jeu est une pépite de game design, avec une histoire géniale, des personnages intéressant, et une musique prenante, tout ça pour une aventure très compacte d'environ 7 heures.
Je recommande absolument, c'est un de ces jeux que l'on aimerait redécouvrir, bien que ce soit impossible (c'est une aventure dont on ne revient pas)
Steam User 3
AVIS GLOBAL
☐ Vivement recommandé
X Globalement bon
☐ Du bon et du mauvais
☐ Pas recommandé
AVIS DETAILLE:
Le concept de ce jeu est très original, on a la possibilité de revoir les morts des membres de l'équipage de l'Obra Dinn et à partir de là on doit identifier chaque personne et son sort. C'est assez plaisant à résoudre mais je trouve dommage que le jeu nous impose un ordre dans les visions plutôt que de laisser le joueur reconstituer l'histoire lui-même par plusieurs bouts à la fois.
Le gameplay du jeu peut aussi vite devenir pénible, la navigation dans le livre d'enquête est assez lourde (même avec le système de signets) on passe beaucoup de temps à feuilleter. Le fait de devoir retourner à chaque cadavre pour revoir les visions demande aussi beaucoup d'allers-retours en fin de jeu (et avec les 60 personnes à identifier on peut vite se tromper de vision).
RAPPORT CONTENU/PRIX
☐ Généreux
☐ Equilibré
X Prix élevé
TEMPS DE JEU: 12H
GAME ARTS
- SCENARIO: L'histoire du jeu est à découvrir en résolvant petit à petit les crimes rencontrés mais elle reste un peu prévisible.
- GRAPHISMES: C'est spécial, tout en nuances de gris pixélisé, mais ça contribue bien à l'ambiance.
- BANDE SON: Très bonne bande son et musiques, on est dans l'ambiance et les nuances de musiques évoquent différentes périodes de l'histoire.
- CONCEPT: Enquête inversée originale où, à partir de la vision des moments de la mort on doit remonter à l'identité des victimes.
GAME DESIGN
- GAMEPLAY: Pour moi le point faible du jeu, le gameplay est assez pénible, entre la navigation dans le livre ou les allers-retours entre les cadavres sur plusieurs étages pour revoir les visions.
- DIFFICULTE: Assez bien dosée, demande une légère partie d'aléatoire et de tâtonnements quelques personnes mais c'est assumé.
- REJOUABILITE: Non rejouable une fois qu'on a la solution
- BUGS: Aucun bug.