Resident Evil 2

Resident Evil 2, c'est le premier jeu que j'ai acheté avec mon oseille. C'était dans un vide grenier, à l'aube des années 2000 j'imagine. Je me souviens encore de sa jaquette PAL en noir et blanc terrifiante et du fameux "Déconseillé au moins de 16 ans" sur fond orange, bien avant que la signalétique PEGI n'arrive (en 2003) et que j'ai 16 ans accessoirement (en 2007).
Mais ce dont je me souviens surtout, c'est que je n'avais pas le droit d'y jouer. J'avais bien réussi à me balader un peu dans le commissariat mais ma mère voyait surtout une chose : mon perso qui se faisait déglinguer par des hordes de zombies dans des effusions (pixelisées) de sang. J'avais à peine 10 piges donc Resident Evil 2 c'était surtout ça : mourir souvent.
Pour jouer au jeu, j'ai donc dû mettre en place des stratagèmes : jouer quand ma mère n’était pas à la maison ou, mieux encore, aller chez mon pote Thomas qui, lui, avait une TV dans sa chambre. Un élément qui l'a immédiatement propulsé au rang de "meilleur ami" d'ailleurs. Bref, à l'époque, jouer au jeu était déjà un défi. Échapper à ma mère était un défi. Je vous jure, à côté de ma daronne, Mr.X c'est rien.
C'est donc, paradoxalement, avec assez peu de nostalgie que je me suis lancé dans ce remake étant donné que je pense n'être jamais allé au-delà du commissariat à l'époque. La faute à mon Mr.X à moi on va dire. C'est donc quasiment vierge que je me suis bouffé toute la maestria esthétique mais surtout mécanique du titre de Capcom. En effet, on ne peut qu'être impressionné par tant de maitrise, autant dans le rythme que dans le level design. Certes le jeu brille tout particulièrement dans son premier tiers (le commissariat) mais il parvient néanmoins à constamment nous tenir en haleine durant les 6-8h que dure l'aventure.
Non seulement grâce à la variété des situations et des environnements mais surtout par la pression constante que le jeu exerce sur nous. Sans même parler de Mr.X (enfin surtout du bruit de ses pompes absolument terrifiant), le jeu ne nous laisse jamais tranquille. Il nous met constamment sous tension. Pas avec des jump-scare moisis mais en nous mettant dans l'inconfort. Celui des couloirs labyrinthiques, du nombre de munitions dans notre chargeur ou de l'espace restant dans notre inventaire mais, aussi, en venant constamment complexifier voire foutre en l'air ce qu'on pensait pourtant maitriser.
Il est là le génie de Resident Evil 2 : dans ce game/level/sound design presque parfait. Le reste n'est que du folklore. Les personnages un peu creux et le scénario un peu con sont largement contrebalancés par la maitrise de tous les autres aspects. Un sens du détail et une générosité qui transparaissent encore davantage lors d'une deuxième partie qui, loin de n'être qu'une redite, propose un nombre assez notables de modifications et d'ajouts, notamment de pans entiers de scénario.
20 après, Resident Evil 2 reste donc un jeu éminemment moderne et surtout marquant. D'ailleurs, j'entends encore parfois le bruit de la porte qui claque puis les pas lourds de ma mère qui traverse l'entrée pour se diriger vers le salon. Je sais alors que j'ai quelques secondes pour trouver une machine à écrire et foutre en l'air mon seul ruban ou, avec un peu de "chance", pouvoir lancer La course des Dinos sur ma Playstation en croisant les doigts pour que Petit-Pied m'évite un gros coup de tatane.

Un remake de qualité entre horreur action et énigme, le jeu nous offre deux campagnes avec Léon ou Claire, pour avoir fait celle de Léon sur PS4 et celle de Claire sur PC, le jeu a bel et bien une bonne rejouabilité avec des nuances scénaristiques et de niveaux ainsi que d'autres petits détails.
Si ce jeu a bien un soucis c'est Mr X qui va nous traquer dans le commissariat sans être tuable, ce genre de truc ruine la progression c'est juste une facilité de gameplay pour rallonger la durée de vie de façon superficiel.
Le jeu propose aussi du contenu additionnel comme des minis histoire mais qui sont assez oubliable mais elles sont le mérite d’être là.
Un jeu a faire au moins une fois dans sa vie.

Si on m'avait dis plusieurs années avant que j'aimerais un jour un jeu d'horreur, franchement j'aurais eu du mal à y croire, et pourtant. L'horreur est un genre que j'évitais volontairement, je n'aimais pas avoir peur ou être effrayé, c'est pour ça que je n'aime pas les films d'horreurs non plus, bien que mon avis n'est pas changé pour ceux-ci. En revanche, cela fait maintenant quelques années que la série Resident Evil me faisait de l'oeil, après avoir vu mon meilleur ami jouer à RE7, j'ai commencé à être de plus en plus curieux. Puis un jour, j'ai eu l'opportunité de tester Resident Evil 2, c'était ma première expérience réel avec un Resident Evil et je n'ai pas été déçu. J'ai adoré, bien sûr j'avais bien peur en y jouant mais quelque part le jeu offre un véritable sentiment d'accomplissement pour avoir su affronter sa peur et avoir su la gérer.
Si comme moi vous êtes retissant à l'idée d'essayer ce jeu parce que vous avez trop peur, franchement essayez le, vous allez avoir peur oui après tout c'est le but, mais le gameplay est gratifiant quand on s'y fait, ça je peux vous l'assurer.

Un remake phénoménal. Capcom a réussi à moderniser l’expérience sans trahir l’esprit original. Le gameplay est ultra fluide, les graphismes bluffants, et l’ambiance… juste parfaite. La tension dans le commissariat, surtout avec Mr. X qui te traque sans relâche, c’est un pur chef-d’œuvre d’atmosphère.
Les énigmes sont bien dosées, les armes toutes satisfaisantes, et la gestion d’inventaire enfin fluide (merci les sacoches et la fin des rubans encreurs !). Le jeu se boucle en une dizaine d’heures, et les deux campagnes Leon / Claire offrent une bonne rejouabilité, même si la “Bis” peut devenir un peu redondante.
À part quelques combats de boss frustrants, rien à redire : c’est un must absolu pour les fans d’action-horreur.
Note : 9.5/10 un chef-d’œuvre moderne et un modèle de remake réussi.

Ce jeu c'est un peu mon aesthetic en fait, ma vie, mon oxygène, mon bonheur, on dirait un peu un teen movie américain de fin 90/début 2000 avec des étudiants mims
PS : Leon Kennedy passe ton num stp

Certainement le meilleur Resident Evil de la licence, RE2 Remake est un vrai remake, et il est tout simplement parfait.
Visuellement, c'est une claque. Les graphismes sont magnifiques, avec des effets de lumière sublimes qui renforcent l’ambiance oppressante.
Le jeu tourne remarquablement bien pour cette qualité visuelle. Le RE Engine est une prouesse technique, et rares sont les jeux aussi beaux en intérieur.
Le gameplay est ultra addictif, et sans doute la meilleure formule pour un jeu horrifique. La gestion de l’inventaire, l'exploration minutieuse, les allers-retours stratégiques pour récupérer des objets clés, tout est pensé pour une immersion totale.
Chaque pièce découverte amène son lot de tension : on tue des zombies, on revient chercher l’équipement nécessaire, et soudain… Mister X apparaît. La musique s’emballe, le stress atteint son paroxysme. On fuit, on se réfugie dans une salle de sauvegarde, on reprend notre souffle... avant de repartir dans l’angoisse.
Le level design est exemplaire et devrait servir de référence. Avec une map relativement petite et presque exclusivement composée d’intérieurs, le jeu parvient à nous captiver pendant des heures. On mémorise chaque pièce, la présence des ennemis, et on adapte notre itinéraire en conséquence. Quand Mister X surgit, la tension est à son comble : on court, on se cache, on prie pour qu’il ne nous attende pas derrière la porte.
Ce RE2 Remake est un mélange parfait entre exploration, mémorisation, stress intense, gestion de l’espace d’inventaire et progression méthodique. Chaque détail est pensé pour maintenir une pression constante.
Rares sont les formules aussi efficaces et abouties.
Une vraie référence et un classique du genre.

jamais joué à l'original, total découverte pour moi, le premier niveau du commissariat est top, l'ambiance est vraiment très réussit et bien pesante c'est aussi kiffant que flippant que de se balader dans ce dédale