Red Dead Redemption 2

Red Dead Redemption 2, c’est pas un jeu, c’est une expérience anthropologique. Tu commences cowboy du dimanche, tu finis vieux briscard capable de juger la qualité d’un cheval juste à son galop. Rockstar a mis tellement de soin dans chaque détail que même les mouches sur le cadavre d’un rat ont un cycle de vie plus réaliste que l’IA de la moitié des open-world du marché.
Oui, c’est lent. Oui, chaque action a le poids émotionnel d’une scène d’enterrement—mais c’est ça, l’immersion ! Dans d’autres jeux, tu pilles un camp en dix secondes chrono, ici, tu fouilles chaque tiroir, chaque sacoche, jusqu’à ressentir le frisson existentiel d’un type qui vole un bout de pain moisi en 1899.
Et les animations… Mon dieu. Les mecs de Rockstar ont regardé un cow-boy descendre de cheval et se sont dit "Oui, mais comment retranscrire précisément l'usure du cuir sous la pression de la botte ?". Pendant que chez Ubisoft, on se contente d’un script de parkour où ton personnage escalade l’Himalaya en tongs, ici, tu sens chaque pas dans la gadoue, chaque rafale de vent qui te donne envie de resserrer ton manteau IRL.
Les PNJ ? Incroyables. Ils vivent leur petite vie, discutent entre eux, se souviennent de toi… alors que dans 90% des jeux, si tu tires une balle à côté d’un mec, il panique cinq secondes avant de retourner contempler l’horizon comme si rien ne s'était passé. Dans Red Dead 2, si tu regardes un type trop longtemps, il va te demander ce que tu veux. Si tu pues trop, les gens vont te faire des remarques. Dans Skyrim, tu peux voler une assiette sous le nez d’un marchand et lui vendre dans la seconde, ici, les mecs te retrouvent trois semaines après pour te régler ton compte.
Alors oui, c’est pas parfait. Parfois, Arthur se contrôle comme un frigo avec des jambes et certaines missions ont le rythme d’un enterrement sous calmants. Mais quand on voit les autres studios pondre des mondes ouverts vides avec trois quêtes fedex et une IA avec l’intelligence d’un grille-pain possédé, Red Dead 2, c’est pas juste un jeu : c’est une putain de démonstration de force.

je sors d'un bar bourré
Une passante me demande de l'aide
J'accepte
Je dois cacher un corps
Je le lance dans un enclos à cochons
Ils le mange
Le corps disparait
La dame me donne de l'argent
Je retourne m'acheter du whisky

10/10

Il m'a fallu un long moment avant de me décider à faire "Red Dead Redemption 2", ce jeu mythique qui a connu un immense succès, car à la base, je ne suis pas très fan de l'univers des cow-boys ni des films de style "Western", mais comme on me l'a fortement conseillé et que l'univers en monde ouvert me semblait très immersif, j'ai finalement décidé de lui donner une chance !
Résultat : c'est devenu mon jeu préféré !
(Si bien que je crois sincèrement, qu'aucun autre jeu auquel je jouerais à l'avenir ne sera en mesure de le surpasser ! )
L'histoire d'Arthur Morgan est profondément poignante, l'évolution de ce personnage héroïque est très bien retranscrite au fil du temps qui s'écoule dans le jeu.
Au début, on ne s'attache pas forcément à lui en raison de son comportement parfois brutal (En réalité, sa forte personnalité n'est qu'une façade, dissimulant une grande générosité), il suit toujours les ordres et les directives de Dutch et de la bande, à laquelle il est très fidèle depuis de nombreuses années.
Cependant, au fur et à mesure que l'histoire progresse, on réalise qu'il est une personne d'une générosité exceptionnelle, manquant de confiance en lui, très empathique, loyal et altruiste, remettant en question les actions de la bande qui sont en contradiction avec ses valeurs morales.
En fin de compte, Arthur Morgan restera l'un des héros les plus courageux et charismatiques de l'univers des jeux vidéo, son histoire émouvante et touchante restera gravé dans ma mémoire !
En ce qui concerne le scénario, il est vraiment exceptionnel et captivant !
Tous les personnages possèdent des personnalités bien définies et profondes, certains sont très attachants, tandis que d'autres sont carrément détestables (Pas besoin de préciser lesquels... lol !), les graphismes sont magnifiques et immersifs, chaque petit détail est soigneusement élaboré, il y a énormément de choses à explorer et à découvrir (Au point qu'il est nécessaire de rejouer le jeu plusieurs fois pour ne rien manquer, ce que je prévois de faire à l'avenir :D !), l'ambiance sonore s'accorde parfaitement avec le scénario, les voix sont bien doublées, les quêtes secondaires sont intéressantes et la conclusion de ce jeu reste mémorable et inoubliable !
L'épilogue avec John est plus "chill" mais reste intéressant, on découvre le "Après"et ce qu'il advient de la majorité des membres qui étaient dans le gang, j'ai adoré y jouer !
Cela conclue parfaitement l'histoire, qui se termine en beauté et sur une note positive !
"Red Dead Redemption 2" est un jeu iconique et incontournable, rien que par son univers richement détaillé :
Nous explorons de nouveaux lieux qui nous mènent à des rencontres inattendus sur notre chemin (Missions secondaires avec des PNJ), nous découvrons différentes villes et régions au charme unique et singulier, nous passons du temps au camp avec notre bande et nous apprenons à connaître plus intimement l'histoire de chacun d'entre eux, nous avons la possibilité de pêcher et de chasser, d'acquérir de nouveaux chevaux, de nouvelles tenues, d'améliorer nos armes, de réaliser des quêtes pour le shérif en tant que chasseur de prime pour gagner de l'argent, d'améliorer le campement, d'assister à des spectacles/films/pièces de théâtre, de suivre les actualités de l'époque dans les journaux (L'histoire se déroule en 1899 avec Arthur et en 1907 lors de l'épilogue avec John), de prendre une pause dans les hôtels/saloons, de nous déplacer en train/diligence, d'approfondir notre lien avec les chevaux, etc...
Vous l'aurez compris, "Red Dead Redemption 2" est pour moi un sans-fautes que je recommande sans hésitation à ceux qui n'ont pas encore eu la chance de l'essayer !
Au début, j'étais réticente, mais finalement, ce jeu s'est révélé être un véritable plaisir du début à la fin !
C'est tout simplement un chef-d'œuvre qui mérite amplement son succès ! Foncez !

Le plus grand jeu de tout les temps et je pèse mes mots !
L'Histoire, le Gamplay, l'athmosphère et le contenu. Tout est parfait ! Sans compter la durée de vie qui est énorme.
Comparé à tout les jeux vidéos actuel, celui-ci est le plus complet foncez les yeux fermés.

Seul bémol le mode Online qui a été délaissé mais qui reste quand même très amusant.

Ah, Red Dead Redemption 2 quel chef-d'œuvre absolu. C’est bien plus qu’un simple jeu vidéo, c’est une véritable odyssée dans l’Ouest américain, une fresque vivante d’une époque en déclin, sublimée par une narration poignante, des graphismes à couper le souffle et une immersion presque troublante.

J’adore Red Dead Redemption 2 pour mille raisons, mais surtout pour la manière dont il réussit à nous faire ressentir chaque instant. L’attention aux détails est presque obsessionnelle : les paysages changent selon l’heure du jour, la météo bouleverse la lumière et l’ambiance, et même le comportement des animaux ou des PNJ semble réagir à un monde organique et vivant.

Graphiquement, c’est une claque monumentale. Les montagnes enneigées, les vastes plaines dorées, les marécages inquiétants de Lemoyne, ou les couchers de soleil sur les collines de New Hanover, chaque lieu est une peinture vivante. On a l’impression de sentir le vent, de sentir le cuir de la selle et la poussière sur le visage. Même les petits détails comme la façon dont Arthur Morgan essuie son arme, ou les reflets dans l’eau d’un lac au crépuscule sont pensés pour nous ancrer dans ce monde.

Mais ce qui rend le jeu véritablement sublime, c’est son cœur émotionnel. Le personnage d’Arthur, sa complexité, sa lutte intérieure, son évolution. C’est rare qu’un jeu parvienne à créer un tel attachement, un tel poids émotionnel. Et la musique, sobre et mélancolique, accompagne chaque moment fort avec une justesse incroyable.

Red Dead Redemption 2, c’est la beauté sauvage de l’Amérique en décomposition, c’est la tendresse cachée derrière la brutalité, c’est un adieu au monde des hors-la-loi, conté avec élégance et respect. Un jeu qui ne se contente pas de divertir il marque, il touche, il reste.

Je ne sais pas par où commencer. Red Dead Redemption 2 est le jeu auquel j'ai le plus aimer jouer de toute ma vie, pourtant le style farwest etc... ne m'intéresserait pas forcement mais l'ambiance est tellement bien reproduite dans le jeu que ce soit par les environnements, les personnages les activités et autres, que j'en suis devenu fan. Les personnages sont attachants. Rien que ces arguments me font dire que c'est le meilleur jeu à ce jour, sauf qu'il y en a encore d'autre; les graphismes qui sont juste impressionnant pour un jeu de 2019, la map qui est remplie de chose à faire, l'IA des PNJ qui donne l'impression de parler à une vrai personne... Sans parler de l'histoire qui est juste magnifique, touchante, tragique. Je ne peux que recommander ce jeu.

On peut dire que je l'ai boudé, ce Red Dead 2 ! Mais voilà venu le temps de lui accorder la rédemption.
Pourquoi je n'ai pas aimé... au début
Acheté il y a bien 3 ans, j'ai tenté de m'y mettre à plusieurs reprises mais il me tombait des mains. Ses défauts sont en effet très agaçants et sautent à la gorge dès le début du jeu, avant qu'on puisse s'y attacher. Alors commençons par LA chose qui fâche : le système de sauvegarde .
Raté à tous les niveaux, c'est une vraie plaie qui m'a fait abandonner la première fois.
Déjà, il est bien caché : il faut aller dans le menu "histoire" pour sauvegarder. Et ne pensez pas à avoir une "sauvegarde rapide" accessible par raccourci, ça n'existe pas.
De plus, la sauvegarde est verrouillée pendant les missions, qui peuvent être très longues vu les distances à parcourir et les cinématiques. Dès le début du jeu, vous en ferez les frais et serez bon pour recommencer une partie du jeu si vous devez quitter avant d'avoir pu sauvegarder.
Pourtant, il y a des checkpoints : en cas de mort en pleine mission, on recommence un peu plus tôt. Mais étrangement, quitter le jeu et le recharger n'utiliser pas les checkpoints en question.
Enfin, recharger une partie ne vous fait pas reprendre là où vous en étiez mais ailleurs sur la carte, ce qui peut s'avérer très perturbant.
Bref, il faut s'armer de patience surtout pendant le premier chapitre. Et pour enfoncer le clou, notre personnage est particulièrement lent. Alors oui, c'est "réaliste", il n'est pas Geralt de The Witcher. Mais bon, ce n'est pas non plus une grue. Alors quand il doit en plus se déplacer dans la neige et faire des aller-retours pour les missions, c'est particulièrement pénible.
Et un jour, en l'an de grâce 2024, je me dis qu'il faut lui donner une dernière chance. Après tout, c'est un monument du jeu vidéo. Le problème, c'est que de base, je ne suis pas fan des open worlds car j'ai peur de m'y ennuyer, et j'ai du mal avec les jeux trop longs. Tant pis, on se fait violence !
J'ai commencé à y prendre goût
Après avoir passé le premier chapitre, nous voilà installé avec la bande de Dutch. Je prends plaisir à explorer les environs, et surtout à chasser le gibier, les oiseaux et même des animaux prédateurs. Cette partie là m'a procuré énormément de plaisir, à me balader sur mon cheval dans cette immense contrée.
Et petit à petit, on s'attache à notre Arthur. Il faut dire que je ne l'aimais pas au début. Bougon, rustre et quand même : criminel. OK, c'est le monde du far west, on joue des "hors la loi", mais je n'ai pas apprécié être quasi obligé de rançonner des types (notamment pour les quêtes des "dettes".
Mais avec le temps et les aventures, j'ai appris à le connaître et à l'apprécier, le Arthur. Et ce monde, si vivant, bourré de petites scènes parfois importantes, parfois secondaires, et parfois même anecdotiques mais ce sont les meilleures. On se surprend à écouter les conversations des quidams, à découvrir des secrets enfouis dans une forêt, dans la montagne. A découvrir des trésors cachés derrière des cascades. Et à jouer au poker évidemment, quand on n'est pas en train d'aider aux corvées du camp !
Une formidable épopée dans l'Ouest
Plus l'aventure avance, et plus l'histoire tient aux tripes. On change de camp, chassés. On suit les plans (nuls) de Dutch, notre chef. Et on perd des amis, qu'on ne peut même pas enterrer. Vient le goût de la vengeance, mais aussi de la sagesse. Arthur, notre personnage, est tiraillé par son karma. Il sait qu'il n'est pas un brave type et qu'il ira en enfer. Mais il veut terminer sa vie en aidant ses amis, ceux qui méritent une vie meilleure.
L'histoire est fabuleuse et l'épilogue n'est pas en reste. Il est particulièrement long et fait une transition parfaite avec Red Dead Redemption 1.