Paradise Killer

Très sympa, une vrai enquête bien prenante qui donne réellement l'impression de déduire et de comprendre par soit même. Mais la map est trop grande, trop d'aller-retour, trop de collectibles dont on se serait franchement dispensé... c'est un bémol qui m'a pas mal atténué le plaisir, même si j'en garde un souvenir globalement très positif.

Un jeu aux graphismes originaux et plutôt sympas qui développe une intrigue prenante ! Les personnages bien développés et se révèlent à nous au fur et à fur que nous découvrons leur passé ! Avec ces révélations nous ne sommes pas au bout de nos surprises ! Je ne suis toujours pas remise de la fin ... plutôt expéditive !

Paradis de l'écriture
Le générique passé je n’ai eu qu'une seule pensée, il est primordial que j’en parle autour de moi.
Puis je me suis assis et j’ai réfléchi à ce que je dirai et mon cerveau a pris feu.
Je commence à vénérer ceux qui réussissent à décrire avec des mots simples Paradise Killer.
Alors cette fois-ci, je serai bref, faites tout simplement Paradise Killer. Pourquoi ?
C’est d’abord un jeu qui ne ressemble à aucun autre, de par son univers. Pourtant, quand on voit la tronche du projet au premier coup d'œil, on a légèrement la nausée. C’est quoi ce chara design, c’est quoi ces décors expressionnistes, mais quel est donc cette histoire qui semble n’avoir ni queue ni tête, les premières heures sont rêches comme on dit.
Attendez je vous explique. On arrive sur la 24ème itération d’une île dont le conseil des sages qui sont chargés de la création de la séquence suivante, 25ème du coup, ont tous été assassinés juste avant la complétion de cette fameuse séquence et nous contrôlons l’enquêtrice en charge du dossier de retour d’exile forcée, simple non ?
J’ai pris un grand bol d’air et j’ai ouvert mes chakras (un ou deux champignons si vous en avez sous la main) et je me suis laissé absorber.
Tout semble irréel, sa mythologie, ses dieux, son Histoire, l’existence de ce monde dans l’espace et le temps, Paradise Killer retourne le cerveau.
À la croisée des chemins entre un visual novel, point & click, jeu d’enquête type Phoenix Wright, monde ouvert en 3D et en vue à la première personne, on ne sait jamais vraiment où l'on a mis les pieds, seulement que l'on devient addict à cette île et que l’on ne veut qu’une chose, découvrir la vérité.
Je n’ai pas encore fait Forgotten City, mais possiblement c’est celui qui pourrait s’en rapprocher le plus sur quelques points.
Néanmoins, je pense qu’il n'y a que deux voies possibles avec Paradise Killer, soit on déteste, soit on adule, car on accepte l’univers où on le rejette.
Je suis de la première catégorie, mais attention rien n’est parfait et Paradise Killer, c’est l'indépendant, le vrai.
Parfois, tout tient avec trois bouts de ficelle et un rouleau de scotch, mais si on fait l’effort de détourner le regard et de ne pas s’arrêter sur des détails pour se consacrer à l’essentiel, c'est simplement de la magie.
Une écriture exceptionnelle, une immersion totale et une conclusion trépidante.
J’espère une suite.

Vous parcourez une île ou s'est produit un meurtre de masse. Vous, enquêtrice mise à l'exil durant des centaines d'années, être appelés à revenir pour résoudre le meurtre.
L'ambiance vaporwave du jeu et l'univers surréaliste est vraiment cool. J'ai jamais eu une expérience de jeu comme ça. Le gameplay se partage entre une collecte d'indice sur le terrain ou en parlant au personnage, et un collectathon. Vous essayez de reconstruire votre déroulé des événements pour les coupables des crimes commis sur l'île.
Le concept peut sembler simple, mais le jeu vous prend vous emporte dans son monde. La B.O. est super et le design des personnage (ainsi que toutes la DA) est trop bien.
J'ai juste aussi des petits beug qui me softlockait durant certaines phases d'appel, mais passez outre le jeu est incroyable.

Il est temps de parler de Paradise Killer.
Si je devais résumer mon expérience avec ce jeu, je dirais qu'il a les flavor text les plus savoureux que j'ai vu tous médias confondus.
Chaque boisson collectée, chaque relique, chaque objet dispose d'une petite description, généralement en moins de 2 lignes, et j'ose dire que ce jeu vaut la peine uniquement pour le flavor text qui accompagne toute l'aventure. Beaucoup de très belles phrases, de phrases intriguantes ou qui évoquent des sensations, c'est quelque chose qu'il faut reconnaître et apprécier. Même chose pour l'architecture, la musique, et tout le reste, un travail esthétique très important a été réalisé, et si vous n'y êtes pas sensibles, ce jeu n'aura aucun intérêt pour vous.
Moi j'y ai été sensible, et j'ai eu une des meilleures expériences vidéoludiques de ma vie sur certains aspects. J'ai envie de dire que ce jeu se joue au même rythme qu'on lirait un roman. On ne va pas binge tout d'un coup. Il va y avoir des sessions courtes et d'autres longues en fonction de la concentration et de l'énergie qu'on a à y consacrer. Et comme un roman, il peut être dur de se lancer dedans, de rentrer dans le flow. Pour moi, la première fois que j'ai lancé le jeu, je l'ai refermé dans la minute après avoir appuyé sur new game car il y a eu une décharge d'exposition, et je ne m'y attendais pas. Mais quand j'y suis retourné quelques jours plus tard avec ça en tête, j'ai découvert un lore vraiment fantastique, qui s'éloigne de tout ce que j'ai connu, j'ai reçu le même genre de sentiments qu'en lisant des passages de mes livres préférés.
Je ne suis pas fan du chara design, mais c'est un point à part, on s'y fait très vite, et on peut même apprécier avec le temps.
Je pense qu'il faut concevoir ce jeu comme un jeu d'exploration plus qu'un jeu d'enquête. L'enquête se faisant au fil du temps, on explore l'île, on apprends beaucoup à son sujet à travers l'architecture, les dialogues et les items, et en même temps on progresse dans l'enquête.
La musique est plutôt bonne, on sent qu'il y a eu beaucoup d'efforts, le design graphique est absolument superbe, mais il faut y être réceptif.
Bref, pour moi ce jeu est une perle rare. Bien meilleur que Disco Elysium, meilleur que tous les autres jeux narratifs auxquels j'ai joué car il y a un focus sur la qualité des mots. Donc si vous êtes tentés, je vous recommanderai de jouer en lisant tout ce qui est affiché, en profitant du design graphique, et avec un état d'esprit ouvert. Ce jeu n'est pas comme les autres, et c'est ce qui fait sa force.
je lui donnerais plus de 9/10 peut être un 9.2 ou un 9.3, mais cette note est purement subjective, je peux comprendre que l'on accroche pas du tout, c'est un roman qui a beaucoup à offrir, mais qui nécessite votre confiance.
Si vous avez lu tout ça, je me permet de finir sur cette note, ce jeu est sensationnel, jouez-y. Je sais que ma review ne transmet pas les feelings que j'ai ressenti en y jouant, donc je ré-insiste en vous demandant d'y jouer. C'est worth.

Des jeux comme celui-ci il n'y en a pas deux. A la limite il se situe un peu entre un Danganronpa et un Ace Attorney. Il y a une phase d'enquête et un procès ou l'on doit designer un tueur.
A côté, on est complètement libre dans l'exploration et la recherche des indices. La première fois que j'ai fait le jeu, je suis passe complètement a cote d'elément de l'enquète et j'ai eu une fin catastrophique.
Le problème de ce jeu est qu'il est unique, il n'y a aucun moyen de prolonger l'expérience puisque aucun autre jeu ne lui ressemble. Dans mon cas, j'ai dû attendre 4 ans pour l'oublier et pouvoir le refaire.

Qu'est-ce que c'était bizarre ! Mais bien quand même. Mais bizarre !
Paradise Killer est un jeu d'enquête se déroulant dans une poche de réalité alternative, où se trouve une île paradisiaque habitée par des... des 'immortels', disons, qui se consacrent à la résurrection de dieux génocidaires en exploitant des humains capturés dans le monde réel. Oui mais voilà, ça sent mauvais au paradis, le grand conseil des immortels vient de se faire massacrer, et vous allez mener l'enquête pour trouver le(s) coupable(s).
Oui oui, vous avez bien lu. Accrochez-vous, Paradise Killer est un jeu qui a son univers bien à lui, à la fois d'un point de vue graphique, musical et narratif. C'est bizarre, c'est chelou, c'est glauque parfois, kitsch souvent, graphiquement parlant c'est à la fois très limité et très recherché, mais c'est étonnamment cohérent, et surtout surtout, Paradise Killer S'ASSUME de bout en bout, et rien que pour ça, même si je ne suis pas fana du style, je ne peux que le recommander.
Sachez cependant qu'avant d'être un jeu d'enquête, Paradise Killer est d'abord un jeu d'exploration. Personnellement, j'avais peut-être survolé un peu vite la page de description du jeu, mais je m'attendais plutôt à un visual novel : beaucoup de blabla, quelques phases de point & click, retour au blabla, on prend les mêmes et on recommence, tout ça tout ça.
Et ben non pas du tout.
Vous allez passer l'essentiel de votre temps à vous promener dans l'île, à essayer de sauter partout pour atteindre les multiples collectibles (et quelques indices) cachés dans les moindres recoins, et à faire des allers-retours pour discuter avec les différents protagonistes. Puis quand vous en aurez marre vous terminerez avec une phase de procès assez limitée où vous n'aurez plus qu'à pointer du doigt qui vous pensez responsable de ce bazar. The end.
Entendez-moi, c'était bien quand même. Perfectible, sûrement, mais bien. Mais, ça plus le style ultra-spécial, j'avoue avoir été plutôt désarçonnée dans les premières heures de jeu.
Paradise Killer est donc un jeu d'exploration et d'enquête au style très personnel, très spécial, qui ne plaira probablement pas à tout le monde. Mais si vous êtes un peu curieux, donnez-lui une chance et lancez-le avec l'esprit grand ouvert, je trouve que l'expérience vaut la peine d'être tentée.