Northmark: Hour of the Wolf

A priori, j'affectionne ce type de jeu simple, rapide et doté d'une rejouabilité au moins moyenne, si ce n’est forcée. Un jeu pour s’occuper entre le thé et le café matinal, qui ne monopolise que la main qui tient la souris et qui laisse les neurones en paix. Celui-ci part d’une bonne idée qui mêle le combat avec cartes et l’aventure sur le modèle de Heroes of Myth & Magic tout en lorgnant du côté des livres-jeux (d’ailleurs très bien écrite, c’est à noter, malgré un humour par endroits déplorable). Je ne mentionne pas la partie jeu de rôle, c’est un peu comme dire que ce qu’on vend dans les enseignes de restauration rapide est de la gastronomie : l’affiliation est osée.
Revenons à Northmark :
Potentiellement petit jeu sympa. La réalisation est sommaire, les graphismes corrects, les animations presque inexistantes. Je ne sais pas où mène l’histoire, car malheureusement je fais partie de ces bougres qui se font décimer par un groupe ou l’autre, alors qu’ils parvenaient à gagner leurs combats précédents plutôt facilement ou en persévérant un peu. Rien ne laisse poindre la raison d’un tel traitement, ne me laisse pas entrevoir de solution, alors j’abandonne.
Si j’écoutais ma déception, je ne recommanderais pas ce jeu.
Mais, comme je sais que je suis un joueur passable qui laisse tomber quand l’obstacle paraît insurmontable ou incompréhensible, je le recommande à toutes celles et ceux qui cherchent quelques heures de jeu d’aventure classique avec des combats avec cartes au fonctionnement simple (et mécanismes quelquefois obscurs). Ils me raconteront l’épilogue :o)
Après tout, j’ai failli bien m’amuser.
MAJ 30 minutes plus tard !
Soudainement, mû par l’amour propre, je retourne au combat sur lequel je bute depuis 2-3 jours et là, surprise, l’adversaire qui me barrait la route de façon incompréhensible se met à frapper comme un enfant et je lui mets une pâtée (sans modifier mon deck) ! Ce qui vient accréditer l’évaluation d’un joueur anglophone qui ne recommande pas ce jeu car, comme il affirme (en substance), « il suffit de retourner au combat jusqu’à ce que ça passe ». Ce qui est fort regrettable, car on s’attend à apprendre de ses échecs, pas à bêtement s’acharner pour vaincre.
Après ce combat victorieux, les combats en arène deviennent une formalité et l’or coule à flots. Avec lui les cartes puissantes… et les victoires faciles.
Finalement, ce jeu est très simple : s’armer de patience et la victoire arrive d’elle-même.
Je reviendrai évaluer la suite…
MAJ du lendemain : cela a recommencé après quelques heures de jeu. Impossible de franchir le cap d’un affrontement, les adversaires y font des dégâts colossaux et mes cartes ne servent qu’à les chatouiller. Je vois bien qu’il faudrait que je finisse les arènes et que j’achète les bonnes cartes – car, oui, comme toujours, il faut sélectionner ses cartes en fonction des faiblesses de l’adversaire – mais je fatigue. L’envie est retombée. Je désinstalle.
Mais, je continue de recommander.