Narcosis
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Stranded on the seafloor with low light and few tools, an industrial diver takes desperate steps to surface before his dwindling oxygen — and sanity — give out. This first person survival story unfolds from inside a “walking coffin” — a half-ton, high-tech deep-sea dive suit — following an industrial catastrophe. Influenced and inspired by a growing appetite for unconventional horror and narrative-driven games, Narcosis is rooted in reality, but steeped in the surreal.
Steam User 31
Les indés du studio franco-californien « Honor Code » nous livrent enfin leur premier jeu : Narcosis. Parti d'un projet étudiant, l'ambition du titre a rapidement pris de l'ampleur pour finalement se présenter tel qu'un jeu d'horreur offrant de nouvelles sensations. Profondeurs abyssales, solitude, manque d'oxygène avec de surcroît un support VR pour une immersion totale, on se laisse tenter par le menu. Vous reprendrez bien un peu de sashimis de calamars et de salade wakame ?
Dans l'océan pacifique, alors qu'une équipe de scientifiques s'affaire dans une base sous-marine, vous incarnez un scaphandrier en mission à l'extérieur et arpentez le sol marin. La profondeur est telle que seule l'obscurité et un silence sourd ne règne. Lorsque le sol se met à trembler sous vos pas, le petit cocon de sécurité que forme autour de vous ce scaphandre dernier cri semble bien fragile. Séparé de votre coéquipier et loin de la base, c'est n'est qu'à force de persévérance et de sang-froid que vous échapperez à la mort lente qui vous attend.
Ce scénario anxiogène est très bien servi par une narration qui sait se faire discrète quand il le faut. Car bien souvent les mots sont inutiles et l'on comprend l'histoire tragique qui se déroule sous nos yeux lorsqu'au détour d'un couloir de la base inondée nous découvrons le cadavre d'un coéquipier surprit par le tremblement de terre.
Comme le fait habillement remarquer le narrateur, se retrouver dans un scaphandre est un peu comme être dans un cercueil ambulant. On s'en rend très vite compte une fois le jeu en main : les sensations sont très réalistes. Le pas lourd, vous vous déplacez avec peine sous la demi-tonne du scaphandre et ce rythme lent participe à l'atmosphère anxiogène du jeu. On voudrait courir, s'enfuir mais on est retenu prisonnier par une masse qui paradoxalement est la seule chose qui nous permet de survivre. Armé uniquement d'un petit couteau et de quelques fusées éclairantes, on se retrouve totalement impuissant face à aux forces naturelles et à la faune qui nous entoure.
Bien qu'on note un effort de renouvellement tout au long du jeu (plateformes, exploration, combat, infiltration), Narcosis reste dirigiste dans la progression qu'il propose. Les phases en intérieur sont presque exclusivement linéaires a contrario des phases en extérieur où ce sera plutôt le manque de direction qui viendra nous déconcerter. Le jeu nous a tenu par la main pour ensuite nous laisser brutalement libres, alors on tâtonne et on peste car la réserve d'oxygène s'épuise. On recommence plusieurs fois jusqu'à trouver le bon chemin puis on recommence à nouveau car l'oxygène s'est consommée avant le checkpoint. Là arrive la phase de plateforme qui vient ajouter de la lourdeur dans nos déplacements car notre propulseur doit se recharger à chaque saut. Réaliste mais tout de même assez lourd pour que la maniabilité déplaise aux joueurs les moins patients.
La tension, bien installée par le pitch de départ, s’accroît par quelques rencontres avec la faune locale. De légers jumpscares sont à prévoir face aux calamars cracheurs d'encre récalcitrants. Rien de bien méchant si on sait utiliser son couteau à temps. Ce qui est plus grave sera les conséquences de la panique qui brûle nos réserves d'oxygène. Si le scaphandre protège celui qui s'y trouve de la pression et autres dangers du plancher océanique, il ne pourra cependant rien pour le protéger de lui même.
Visuellement parlant, Narcosis offre des décors soignés et un jeu techniquement au point. Les intérieurs ont bénéficié d'un travail assidu visant à les rendre crédibles avec des posters, des bibelots ou des livres dans les cabines de l'équipage. Les extérieurs restent majoritairement très sombres mais la flore, qui illumine notre avancée de ses lueurs colorées et la faune, aussi belle que menaçante, apportent un réel surplus de réalisme au titre. Le scaphandre, quant à lui, répond aux mêmes exigences de crédibilité et doit prendre toute sa dimension une fois testé en VR.
En somme, Narcosis est un huis clos cinématographique qui sait créer une ambiance oppressante sans pour autant en faire des tonnes. Narration discrète, silence des profondeurs, tout est là pour vous faire ressentir la solitude de votre personnage. Le soin apporté aux détails donne sa pleine dimension à cette histoire tragique à laquelle on aurait pu rester hermétique si le parti-pris de l'horreur à renfort de jumpscares avait été privilégié. Ici, la charge psychologique est forte et la barrière entre la folie et la réalité est bien mince. Il faut cependant nuancer quelque peu le propos car on n'a pas affaire à un « perfect » et on n'échappe pas à la lourdeur de certaines phases de jeu. L'aventure est courte et compense en étant intense ; après 4h de jeu, on ne regrette pas de pouvoir à nouveau respirer !
Une clé a été fournie à des fins d'évaluation par Game Side Story.
Lisez d'autres avis sur ma page de curation : Kitsune's Guide
Steam User 11
Petit survival horror, à l'ambiance vraiment sympa, qui vous fera transpirer, et sursauter dans votre scaphandre.
Et même si l'histoire n'est pas trés touffu, la fin vous décrochera la machoire.
Steam User 12
● Apnée en eaux profondes :
Le studio Honor Code, Inc. s'attaque aux mystères des profondeurs avec son titre Narcosis qui plonge dans les abysses et nous entraîne avec lui dans cette chute anxiogène.
La vie suit son cours au sein de la station sous-marine Compass affrétée par la société Oceanova. Malheureusement cette tranquillité sera de courte durée. En effet, alors que des chercheurs étudient l'épicentre d'un tremblement de terre de niveau 8 sur l'échelle de Richter, une immense lame de fond balaye l'ensemble des installations. L'eau s'infiltre rapidement au sein de la station sous-marine et noie la majorité des occupants. Notre protagoniste, Kip, unique survivant de cette catastrophe naturelle se retrouve isolé et coupé du monde avec pour seul allié un scaphandre. C'est alors que notre héros va tenter de survivre à travers un périple angoissant pour rejoindre la surface.
● Ambiance claustrophobique :
Disons-le tout de suite, ce survival-horror est éprouvant à souhait et sait transformer la moindre once de courage en pressentiments tétanisants ! Vous subirez de plein fouet les effets de la haute pression qui vous entoure et chacune de vos décisions sera lourde de conséquences. Contraint à être enveloppé dans un scaphandre pesant un âne mort, le protagoniste lutte constamment pour se mouvoir, enclencher un levier... Et effectuer le moindre geste, la plus minime action consomme la seule ressource vous faisant défaut, l'oxygène.
● Oxygène, faune et outillages :
Narcosis, s'articule donc autour de la recherche et la gestion méticuleuse de cette précieuse ressource vitale. L'anxiété ressentie durant ce périple abyssale naît en grande partie de la peur de l’asphyxie. Outre, vos gestes lents et lourds qui utilisent l'inestimable ressource. Vos peurs feront également chuter votre quantité d'O2. En réalité, vous trouverez régulièrement des bouteilles d'oxygène et des recharges qui ont été disséminées un peu partout sur votre périlleuse avancée, mais ne soyez pas dupe ! Les peurs sont omniprésentes et l'oxygène sait se faire rare très rapidement. En effet, chaque pas se mérite, chaque avancée se paye en hallucinations, rencontrent macabres, ou confrontations terrifiantes avec des créatures des profondeurs telles que des araignées sous-marines géantes à la carapace blindée capables de briser la vitre de votre scaphandre lourd. Cependant, pour s’éclairer et effrayer la faune locale, Kip possède une lampe fixée à son casque et des fusées éclairantes embarquées sur son bras droit. Dans Narcosis, la fuite est mise en avant et la confrontation directe ne vous mènera qu'à une fin dramatique...
● Narcosis en conclusion :
Malgré tout, Narcosis est un brin trop court car il se termine en quelques heures, mais paradoxalement c’est ce qui fait son charme. Il faut admettre que la maniabilité est assez lourde mais en adéquation avec le jeu car vous vous déplacer dans un scaphandre. Le titre se veut linéaire, mais reste très efficace. En effet, la claustrophobie et ce sentiment constant d’asphyxie rythme un périple survivaliste dans les abysses oppressant au possible et qui, de par son contexte horrifique, gagne à être connu pour son expérience originale et sa narration intéressante.
Steam User 4
Points positifs :
- immersion réussie
- assez joli
- les hallucinations horrifiques du héros
- un scénario bien narré...
- ... doté d'une chute marquante
Points négatifs :
- le côté survie bien trop simple
- très peu d'ennemis différents
- le côté horreur un peu redondant
Narcosis m'a laissé une bonne impression. On se retrouve directement plongé dans les eaux abyssales, et la vue subjective à travers la visière du scaphandre renforce cette immersion. La narration est plutôt bien faite, donnant un point de vue personnel sur les différentes étapes de la progression, jusqu'à ce qu'on ait à faire à une fin marquante et bien pensée. Les circonstances dramatiques nous amènent à voir des choses irréelles, l'esprit baigné dans une folie cohérente, qu'une suffocation du héros a tendance à accompagner. De plus, on peut essayer de trouver chaque "pièce d'identité" des membres de l'équipe pour exploiter davantage le jeu, et au tel cas un petit texte parfaitement bien rédigé les accompagne.
C'est un peu dommage que le côté survie n'ait pas été mieux exploité dans le sens où il y en a quand même un. Ça aurait pu être pas mal par exemple d'ajouter un niveau de difficulté, ou alors tout simplement de mieux équilibrer ce côté survie, avec notamment un peu plus de tension quant à trouver des bonbonnes d'oxygène qui se trouvent un peu à la pelle en fin de compte. Les ennemis se font assez rares, on retrouve toujours les mêmes créatures marines et il aurait été intéressant de les varier un peu et également de les rendre plus menaçantes. Même si ce n'est pas du tout là le but du jeu mais avant tout de nous intégrer dans un monde immersif et horrifique, je pense que vu l'univers très oppressant auquel on a à faire, ça aurait dans un sens donner plus de tension à la progression.
De même pour le côté horrifique qui aurait pu pour ma part être plus progressif, et au bout du compte, bien que sympathique tout de même, il se contente de stagner dans des jump scares manquant un peu de frissons et qui ne se renouvellent pas assez.
Mais on a à faire dans l'ensemble à un jeu très propre, bien finalisé, qui parvient à nous immerger dans ses eaux profondes et mystérieuses, dans lesquelles les circonstances nous imprègnent l'esprit d'une folie "étouffante", bien qu'un peu redondante.
Un bon jeu en tout cas.
Steam User 9
Excellent, la prise en main prend un peu de temps, mais on rentre vite dans l'ambiance ;).
Mon 2nd jeu VR préféré après Elite dangerous.
Steam User 2
Je viens d'y jouer et franchement super l'ambiance. Il faut un peu de temps pour s'habituer aux fonctions (perso manette Xbox).
Steam User 3
Points positifs :
- Frissons garantis...
- Sentiment d'oppression bien présent...
- Prise en main simple...
- La gestion de l'oxygène...
- Une oeuvre originale
- Une plongée dans les méandres de l'océan
- L'ambiance sonore particulièrement soignée
- Le côté narratif bien présent
Points négatifs :
- ... Pour la première partie du titre uniquement ! Une certaine redondance s'installe ensuite...
- ... Au détriment d'un rythme extrêmement lent et linéaire !
- ... Mais une maniabilité qui laisse à désirer !
- ... Mais qui n'effraie plus au bout de quelques minutes de jeu
- Une réalisation décevante et un peu vide
- Quelques phases parfois très fastidieuses et maladroites
- Certains monstres sont vraiment pénibles
- Bestiaire limité
- Le peu d'intérêt des fusées et du couteau
- Combats pas du tout intéressants
- Durée de vie courte (environ 6h00)
En conclusion...
Narcosis vous plonge dès les premières minutes dans une aventure suffocante au fond des abysses. Le jeu se dote très rapidement d'une puissance narrative et d'une incroyable ambiance. Narcosis nous serre dans son étreinte pour nous immerger dans une course contre la montre éreintante dans un monde de ténèbres et de silence. Malgré son ambiance unique et sa réalisation solide et carrée, Narcosis n’arrive pas à séduire dans sa totalité, la faute à une volonté maladroite et désuète de jouer la carte de l’horreur et de proposer des combats brouillons et franchement dispensables.
Narcosis aurait vraiment pu être un très bon jeu, si le réalisme était plus présent dans le jeu avec une meilleure réactivité des poissons, et si on n'attendait pas des heures pour un chargement, qui nous donne plus envie de quitter le jeu que d'attendre que ça charge. J'aurais apprécié une meilleure fin, car même si le jeu reste court, on explore l'océan pour au final n'avoir aucune vraie chute. J'ai terminé le jeu pas vraiment emballé et surtout en regrettant que les développeurs n’aient pas eu totalement confiance en la puissance situationnelle de Narcosis et assumé pleinement leur parti pris. Mais si vous aimez explorer les fonds marins, le jeu reste tout de même impressionnant, surtout quand un poulpe vient vers vous pour un câlin avec ses tentacules ! >> 12/20