LEWD GYM

Connaissez-vous le manga « Claymore » de Norihiro Yagi ? Il s’agit d’une œuvre de dark fantasy étonnante où on peut suivre le destin de guerrières maniant l’arme éponyme et contraintes d’utiliser des métamorphoses musculaires pour espérer faire jeu égal avec leurs antagonistes démoniaques. Une série que je vous conseille tant pour ses personnages que pour son univers plus nuancés qu’ils n’en ont l’air. Je serai moins dithyrambique concernant son adaptation en animation (je vous laisse deviner pourquoi sachant que celle-ci date de 2007 alors que le manga s’est conclu en 2014) mais il y a une chose qu’on ne peut pas lui enlever : la représentation de la violence des combats et des transformations. Je peux vous assurer que des années plus tard j’ai encore dans le creux de l’oreille le bruit des muscles de l’héroïne tendus comme des cordes à cause de la pression exercée par une transformation inhumaine.
Pourquoi est-ce que je vous dis ça ? Parce que je souhaite partager avec vous un excellent classique et que le jeu qui nous intéresse aujourd’hui fait gémir les muscles… et pas que les vôtres !
Lewd Gym vous met dans la peau d’un homme bien décidé à renforcer sa silhouette et qui décide de s’inscrire dans une salle de sport gérée par des coachs féminins hauts en couleur ; ajoutez à cela une préparatrice physique ainsi qu’une prof de yoga et vous obtenez toute une équipe bien décidée à vous faire suivre tout un entrainement riche en testostérone. L’idée est la suivante : vous serez stimulé pendant vos exercices durant toute une semaine et si vous parvenez à garder votre contenance votre bonus hormonal devrait amplifier la croissance de vos muscles. Non, je ne sais pas si ça marche, demandez à quelqu’un qui a fait des études en biologie.
Toujours est-il que la tâche sera ardue car vous êtes le seul étudiant humain mâle de ce cursus et que ces dames sont bien décidées à tester vos limites !
Vous commencez votre journée ainsi : vous choisissez un cours auprès de l’un des quatre coachs spécialisé dans un groupe de muscles, puis vous allez piocher des tuiles représentant des muscles ou des boissons énergétiques aux effets divers qui influeront sur le nombre d’actions que vous pouvez effectuer chaque tour. Si une tuile de muscle correspond à une spécialité du prof vous allez une partie de l’objectif nécessaire pour la session (bénéficiant ou pas d’un multiplicateur). Une fois cela effectué, ce sera à vous de subir la titillation de votre entraineuse… et si votre seconde jauge se remplit cela veut dire que vous craquez et qu’il faudra retenter de valider la séance un autre jour. Sans parler de stratégie avec un grand S, il faut savoir que chaque coach aura un comportement différent en fonction de votre progression et aura une tactique différente pour vous compliquer les choses sous la forme d’un débuff. De plus si vous parvenez à jouer toutes les tuiles de votre main (sachant que vous n’avez que celles-ci et deux pioches potentielles par tour pour obtenir ce dont vous avez besoin) vous entrerez dans un état de fièvre qui vous offrira un point d’action supplémentaire ainsi que d’autres bonus si vous les avez débloqué.
Une session de gym vous fournit de toute façon des points de testostérone que vous pouvez utiliser en début de journée comme vous le souhaitez avec la préparatrice physique (qui améliorera vos muscles et votre barre d’excitation) ou la prof de yoga qui vous débloquera des bonus plus intéressants les uns que les autres. Le jeu trouve ainsi un bon compromis entre simplicité, maîtrise de la RNG et difficulté croissante sans être injuste.
Question contenu boulesque nous avons droit à de la qualité plutôt qu’à de la quantité avec trois scènes par coach (et deux par préparatrices) sans compter les variations. Les plus interactives étant celles résultant d’une semaine de maîtrise de notre héros bodybuildé. On est dans du consensuel avec une dose généreuse de teasing par des monstergirls sculpturales mais pas difformes, ce qui est suffisamment rare pour être souligné. Je tiens néanmoins à tirer mon chapeau aux doubleuses anglaises qui ont fait un travail phénoménal; on en viendrait à oublier la relative répétitivité des dialogues !
Que dire de plus sinon que les musiques sont entraînantes mais assez anecdotiques (ce qui colle bien avec l’ambiance salle de sports) et qu’il y a un ou deux systèmes de jeux accessoires dont j’ai oublié de vous parler. Le jeu se finit en une demie-douzaine d’heures et il n’y a pas vraiment de raison d’y retourner sinon par nostalgie.
Il s’agit néanmoins d’une très jolie découverte pour moins de 10 balles que je vous recommande chaudement ! Alors prenez votre serviette, embarquez votre meilleur shaker de protéines et faites-vous plaisir.
Le Ciel vous tienne en joie.

Was a really good game. Gameplay and art style are really stunning.
However, there's a lack of h-scenes in reward.

Le jeu est vraiment pas mal.
Les dessins sont extrêmement bien.
Si vous pouvez le prendre quand il est promo, c'est banco !!
Foncez !!

Meilleur que d'autre jeux de la même catégorie!
Enfin des femmes avec des muscles :p

Anglais ne necèssitant pas un grand niveau de compréhension.