Indivisible
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Indivisible is an action RPG / platformer featuring stunning hand drawn art and animation combined with unique real-time combat mechanics. Immerse yourself in a fantastical world with dozens of playable characters, a rich storytelling experience, gameplay that’s easy to learn but difficult to master, and the trademark razor-sharp quality that Lab Zero Games is known for! Our story revolves around Ajna, a fearless girl with a rebellious streak. Raised by her father on the outskirts of their rural town, her life is thrown into chaos when her home is attacked, and a mysterious power awakens within her. Throughout Ajna’s quest she’ll encounter many “Incarnations”: people whom she can absorb and manifest to fight alongside her. By uniting people from faraway lands, Ajna will learn about herself, the world she inhabits, and most importantly, how to save it.
Steam User 3
Avant toute chose, Indivisible n'est pas un RPG et encore moins un JRPG comme on peut voir. C'est un action-plateformer avec des combats en pseudo tour par tour. Il n'y a pas d'objets, pas d'inventaire, pas de compétences, pas d'équipement, pas de statistiques à proprement parler. Si vous cherchez un pur RPG, passez votre chemin.
Sautons directement au plus important. Est-ce que je recommande Indivisible? Oui. Mais pas à ce prix-là. A mon sens 40€ c'est beaucoup trop pour ce que le jeu propose. Attendez plutôt des soldes pour l'avoir a 50% ou moins.
Je vais passer rapidement sur les qualités du jeu.
Le jeu est très joli. Les décors, l'ambiance et ce cadre inhabituel Hindou sont réussis, les sprites 2D et animations des personnages sont beaux, fluides et détaillés. Les musiques sont très sympa également. Même si elles ont légèrement tendance à rester en tête. Les personnages sont attachants. Pas tous. Mais ceux qui le sont, le sont suffisamment. Hein Razmi. L'histoire est agréable à suivre. On se laisse porter sans prise de tête, c'est bien.
Globalement le rythme est agréable. On passe d'enchaînement de plateforme à phases plus linéaires avec des successions de combats, puis à du scénario suivi d'un peu d'exploration de manière fluide. C'est propre, c'est naturel et on se retrouve jamais vraiment gavé par un phase de gameplay trop longue. Sauf les plateformes.
Et c'est là qu'on quitte les qualités pour le monde merveilleux des défauts d'Indivisible. On va parler de ce qui fâche: les contrôles dans les phases de plateforme sont imprécis. On arrive pas toujours à placer l'action qu'on veut quand on veut et surtout quand on en a besoin. Et ça rend certaines phases de plateforme simples absolument cauchemardesques. Mais elles restent assez rare heureusement.
Là où cette imprécision des contrôles dérange le plus, c'est pour les déplacements courants. On se retrouve sans cesse à recommencer des sauts deux-trois fois pour ce qui est du simple déplacement. Le plus parlant est le For Intérieur qui demande des sauts+accroche au rebord pour atteindre les étages supérieurs. Et cette imprécision rend ces sauts inutilement difficiles alors qu'on est dans ce qui sert de HUB où on peut trouver nos personnages. Et ça ne sert à rien à part pour récupérer les quêtes personnelles en fin de jeu.
Soyons honnêtes, je ne suis pas un expert en jeu de plateforme. Et je pense que ça n'aide pas. Mais le jeu non plus n'y met pas vraiment du sien. Ce qui est dommage parce que les phases de plateforme plus complexes sont satisfaisantes à traverser, quand on y arrive sans recommencer 50 fois parce qu'on arrive pas à accrocher un mur ou un plafond. Heureusement, le niveau de plateforming n'est pas très élevé et le jeu pas trop exigeant donc ça reste faisable. Simplement très frustrant de voir le chemin à prendre et l'enchaînement d'actions à réaliser et de quand même échouer parce que les conditions pour que le jeu considère les actions comme valides sont floues.
Ce problème s'estompe vers la fin quand notre éventail de mouvement s'est bien agrandi et qu'on peut remplacer les enchaînement d'actions les plus horribles par des combos de saut+dashs. Et heureusement parce qu'on arrive sur le second gros problème de navigation: la carte!
La carte est encore plus imprécise que les contrôles. Il y a des codes couleurs, mais ils sont expliqués nulle part. Des salles qui semblent être connectées ne le sont en fait pas, des quêtes/personnages/points de sauvegarde apparaissent sur la carte alors qu'il n'y a rien en jeu. Et des quêtes qui sont en jeu n'apparaissent pas sur la carte alors que d'autre si. Et je n'ai peut être pas trouvé, mais il est impossible d'avoir accès aux cartes des zones autres que celle où on est actuellement.
Ce n'est pas un réel problème quand on visite un zone pour la première fois vu que la carte se remplie au fur et à mesure. Mais ça le devient lorsque qu'on y retourne pour les besoins du scénario. Et qu'on y reretourne à la fin du jeu pour les quêtes personnelles de nos compagnons qui demandent un certain nombre d'aller retour.
De plus, le jeu n'a pas de vrai voyage rapide pour se déplacer d'un point à un autre. Il faut tout faire à pied et à saut. Pour être exact, il y en a mais ils sont liés au scénario et sont quasiment toujours moins pratiques que les voyages normaux par bateau.
Et tout ces problèmes basiques de déplacement et de navigation, ça casse le rythme du jeu. Qui pourtant est bon sur le papier comme je l'ai dit dans les qualités. Et c'est dommage. Et ça rallonge inutilement le jeu de plusieurs heures. Parce que c'est du remplissage avec des allers-retours dans des environnements déjà trop visités et de la perte de temps à recommencer des choses faciles.
Dans les défauts moindres, la difficulté est un peu inconsistante. Elle a du mal à se trouver dans la première moitié du jeu puis elle tend vers l'inexistant sur la fin. Sauf la seconde phase du boss final qui est ridiculement injuste.
Comme dit précédemment, il y a beaucoup d'allers-retours tout au long du jeu. Surtout sur la fin avec les quêtes personnelles. C'est pas très intéressant et ça n'apporte pas grand chose cette exploration supplémentaire. Le seul vrai plaisir à la fin, c'est de traverser super facilement des zones qui étaient pénible aux passages précédents. Un genre de revanche bien méritée.
Je donne l'impression de cracher mon venin sur le jeu mais au final, ben j'ai bien aimé Indivisible. C'était un voyage plaisant avec des personnages que j'ai aimé suivre. Je me suis amusé. Et c'est pour ça que je suis aussi insistant sur ces défauts. Parce que ça entache un jeu qui aurait pu être beaucoup mieux et qui avait beaucoup plus de potentiel. Mais j'en garderais un bon souvenir. Malgré tous les reproches que je peux lui faire, j'ai passé plus de bons moments que de mauvais.