Homefront: The Revolution

Homefront : The Revolution fait parti de ces titres controversés, assassinés par les critiques et par les joueurs, la faute à un lancement compliqué (No Man's Sky, Batman Arkham Knight,... ). Pourtant, quand on fait impasse sur les problèmes superficiels et temporaires qui dégoutent les joueurs day one, on trouve souvent dans ces jeux de véritables trésors.
Homefront : The Revolution a subi les frais d'une optimisation quasi inexistante à sa sortie. J'ai personnellement remboursé le jeu, alors que je l'avais précommandé, car il était injouable et souffrait d'énormes problèmes de ralentissements.
Aujourd'hui, environ un an a passé depuis la sortie d'Homefront TR, et j'ai voulu retenter de jouer à ce jeu qui m'avait tant fait envie il y a un an.
Et, je ne suis pas décu.
Homefront TR est un mélange de plusieurs titres cultes comme la série des Far Cry, celle des Metro, et beaucoup d'autres références. On y incarne Ethan Brady qui rejoint la résistance à Philadelphie dans la lutte contre L'APC, l'armée nord coréenne qui a pris le contrôle de l'Amérique suite à l'incapacité des Etats-Unis à payer leur dette à la Corée du Nord en 2027. Avec ce pitch qui repose sur des bases déjà vu dans le jeu vidéo, Homefront : The Revolution réussi à nous suprendre en proposant une histoire qui remet en cause les actions des résistants que l'on cotoie. On arrive facilement à s'attacher aux personnages, surtout le Doc, qui incarne la contestation de la violence résistante.
Le gameplay consiste à capturer des avants postes ennemis variés avec de nombreux objectifs différents pour récupérer le contrôle des bases. Les missions du scénario principal sont tout aussi variées et propose leurs lots de situations différentes.
La carte de Philadelphie est divisé en plusieurs zones, rouges pour l'action et jaunes pour l'infiltration, même si les deux genres se combinent dans chacune d'entre elles. Les différentes zones ont leurs identités propres, mention spéciale à la zone gazée de Lombard.
Les armes du jeu ont beaucoup de répondant et peuvent être modifées pour répondre à des besoins spécifiques (ex : fusil de combat qui se transforme en sniper ; fusil à pompe qui se transforme en lance flammes...) On retrouve les bases du FPS RPG simple, sans arbres de compétences toutefois, mais avec des améliorations qui s'achètent en magasin.
Pour finir, après un an, le jeu est très bien optimisé et tourne à 50 FPS en élevé sur ma GTX 970M.
Ainsi, Homefront : The Revolution est une leçon, qui nous apprend qu'il faut parfois détourner le regard sur des éventuels problèmes superficiels comme l'optimisation qui pourrait gacher l'expérience des joueurs impatients. S'il était sorti aujourd'hui, Homefront TR aurait pu recevoir les louanges qu'il mérite, celles d'un très bon FPS dans un monde ouvert oppressant très plaisant à parcourir
Si Homefront TR vous a déçu auparavant, jouez y maintenant, et peut-être trouverez vous le temps de lui pardonner ses anciennes faiblesses.
Si vous n'avez jamais joué à Homefront TR avant, je ne peux que vous le recommander chaudement, pour tout amateur des jeux Far Cry, Metro, ou si vous voulez découvrir un grand FPS.
17/20 <3
(Fini en 15 heures avec toutes les zones capturées)

Si je devais faire une critique constructive...
Tout d'abord, j'ai fini le jeu en presque 20h en débloquant tous les objets, armes, améliorations. Je n'ai cependant capturé que 80% de tous les points stratégiques du jeu et fait uniquement quelques jobs (J'ai trouvé ces deux derniers éléments un peu trop répétitifs).
Les points positifs:
- Scénario qui m'a donné envie jusqu'au bout
- Amélioration/personnalisation des armes et équipements apportant une réelle valeur ajoutée
- Missions principales (fil rouge) avec objectifs intéressants
- Faire de la moto au milieu de la guérilla urbaine ^^
- Pluralité d'items pour varier les approches (Bombes à main, sur voiture téléguidée, de proximité, mod d'arme etc...)
- Honnêtement, fun donc :)
Les points négatifs:
- De nombreux bugs (Ennemi ou groupe d'ennemis qui apparaissent ou disparaissent, éléments du décors non pris en compte, personnage qui passe à travers des objets...)
- Problèmes d'IA (Les alliés nous bloquent dans les coins, allié a escorter qui reste bloqué, alliés qui se gènent entre eux, IA ennemi inégale...)
- Gestion de la difficulté pour la prise des points stratégiques (Parfois, on doit capturer un "bunker", presque pas d'ennemis, beaucoup d'alliés,... même sans avoir de planque à proximité... et parfois, un petit point stratégique, pleins d'ennemis qui pop en boucle, aucun allié... malgré bon nombre de planques alentours)
- Capture des points stratégiques trop répétitifs
- "Jobs" qui n'ont pas éveillés mon intérêt
- Mise à part quelques map de missions principales particulières... map manquant de diversité je trouve
- GROS mauvais point cependant sur la coopération. Il ne s'agit pas uniquement de ce jeu mais il en fait partie. Message aux éditeurs: STOP de faire des jeux avec une coopération uniquement sur des missions spéciales et secondaires... Si vous créez un mod coop, faites en sorte que la coopération se fasse sur la campagne, il est là l'intérêt de jouer avec 1 ou plusieurs amis... faire de bonnes parties bien fun sur l'histoire...
Conclusion:
Un jeu sympathique, assez fun mais qui "perd des points" avec les bugs, l'IA et un manque d'approfondissement dans le côté "Monde ouvert", les cartes et les missions secondaires.
Si un Homefront Révolution2 sort avec:
- La suite de l'histoire (Poursuite du combat pour libérer tous le pays)
- Un monde ouvert plus vaste et travaillé (Map unique gigantesque avec environnements variées et missions secondaires passionnantes cf: Far Cry 3, 4, Primal) ... ça pourrait être une tuerie :)

FROSEF ? : v. 0 -Desfois les développeurs en font des tonnes avec leurs jeux. Et parfois ce sont les joueurs... Les joueurs adorent détester Homefront je suppose. Je me suis peut-être un peu trop focalisé sur les avis négatifs en relisant ce qui avait été écrit, mais il n'y a vraiment pas de quoi se déchainer à ce point. Un FPS passable, comme beaucoup d'autres.
Je suis venu sur Homefront en pur touriste, pour être plus clair, j'en ai rien à sécouer. Cela dit, j'avais très envie de revoir un FPS gentillet avec un solo ordinnaire, des scripts et des cinématiques. Sur ce point ça peut le faire, au sens stricte les éléments d'un AAA sont là, mais tous plus ou moins défaillant.
Donc, je passe sur le pitch et l'optimisation (aucun souci de ce coté pour moi). Que reste-t-il ?
Un FPS spectacle dans un monde ouvert. La résistance dont vous faites partie controle des quartiers dans une ville (Phillie !). Il vous faut réconquérir les zones, en nettoyant des batiments et en atteingnant des points clés. C'est dynamique, vous passer à côté de quelque chose, une transmission radio et vous avez une "mission". Pour y arriver vous recruter tous les résistants qui peuvent passer par là (spawn régulier). Pour les récupérer par contre, courir après chacun d'eux pour les enroler avec la touche action, c'est moyen. Ces PNJ qui vous accompagnerons et soutiendrons la progression.
Les mécaniques sont mals huilées, il n'y a pas de "pression" sur vous, de sentiment de danger depuis le monde qui vous entoure. Quand aux objectifs, rien ne vous presse de les faire, les capturer ou pas, cela semble égal.
L'ennemi à du mal à bouger et à réagir, de plus ils meurent très rapidement, comme si la difficulté était bien trop basse. Cependant, l'effet est limité par votre propre espérance de vie, une rafale ne suffira pas à vous abattre mais vous rester très fragile.

Aujourd'hui, je m'attaque à la rédaction de l'évaluation du très controversé Homefront: The Revolution!
Pour commencer, il faut déjà savoir et déterminer si tout ceci (comprenez, le nombre aussi élevé d’évaluations négatives que positives) est mérité et basé sur ce véritables faits. Et bien non, certes, le jeu souffre de quelques bugs graphiques et d’IA qui sont, effectivement, bien présents mais pas de quoi nuire à l’expérience de jeu que ce soit en campagne solo ou en mission coopérative.
Dans la campagne solo, vous aiderez la résistance à capturer des régions (segment de la ville dans laquelle vous évoluez), ce qui vous permettra d’y débloquer une planque et des fonctions utiles comme la cache d’arme qui vous permettra de faire évoluer vos armes et vos compétences.
D’ailleurs, de ce côté-ci, nous ne sommes pas en reste et faire évoluer notre personnage à l’aide de nouvelles compétences se révélera être jouissif même si elles ne paraissent pas toujours flagrantes à première vue. L’évolution des armes est, elle, bien visible aussi bien visuellement que dans le fonctionnement de l’arme. Ces évolutions sont réparties en plusieurs catégories comme les dégâts, la précision ou encore la cadence de tir… Ce qui reste très basique pour le genre mais qu’aurions nous dit si ceci n’était pas présent ?
L’aspect coopération est, là aussi, très standard et n’innove pas dans l’absolu. C’est du The Division ou du Payday 2 dans le sens où vous serez amené à faire et refaire les mêmes missions des dizaines de fois dans différents niveaux de difficultés pour faire évoluer votre personnage et le rendre encore plus puissant. Même si les mécaniques ne sont résolument pas novatrices, il n’en démeure pas moins que ces missions sont funs et dynamiques à souhait pour peu que vous ayez un groupe de 4 bien constitué. D’ailleurs, il sera possible (et recommandé) de se spécialiser dans l’une des 4 catégories que je vous laisse le soin de découvrir afin d’exceller dans cette dernière.
Pour terminer, que serait une évaluation sans parler de l’aspect graphique du titre. Ici, c’est beau même si je ne suis pas convaincu du filtre qui est appliqué en jeu (c’est que mon avis personnel, pas du tout objectif). C’est beau et c’est fluide. Je ne possède plus, hélas, une machine de guerre (i5-4670K & GTX770) mais le titre tourne à 60fps en configuration élevé. Vous apprécierez la lumière du jour mais c’est la nuit que vous serez bluffé par les effets de lumière et de reflection et pour l’atmosphère qui y règne.
Si vous aimez alterner entre phase d’infiltration (et de cache-cache avec les soldats ennemis, les caméras et les drones) et phase d’action et de gun-fight, alors ce titre est fait pour vous. Si ce n’est pas le cas, je suis convaincu que les autres aspects du jeu vous permettrons, tout de même, de vous amuser. Le prix du jeu serait, pour ma part, le seul frein à votre achat étant donné qu’il ne fait ni plus ni moins ce que les autres jeux du moment, de sa catégorie, proposent, ce qui ne signifie pas que ce n’est pas un bon jeu.
A posséder si vous avez une grosse bourse... ou en promotion!

Un jeux qui est vraiment a essayer , car beaucoup de critique ne sont pas fondées.
personnellement je le trouve juste génial , l'histoire est top et a part des lags de 3 seconde environ lors des sauvegardes automatiques j ai aucun beug a signaler.
Je dit pas sa après un essai mais après une période de jeux de plus de 37 heures qui pour le momment ne m on pas suffit pour finir la campagne

Dommage! Le jeu est bien, même três bien avec les updates actuels! Si les développeurs avaient eu le temps nécessaire pour finir le jeu correctement avant de le sortir à la va-vite pour satisfaire les personnes ayant les $, ce jeu aurait eu bien plus de succès.
Un metacritic de 54/100 n'est vraiment pas représentatif de la qualité de ce jeu! Mieux que le premier, certe avec des défauts, mais facilement un 65/100 pour ma part.
Au prix actuel, si vous aimez les jeux avec un scénario de rébellion, avec un gameplay très correct et traduit intégralement EN FRANCAIS (n'est-ce-pas RockStar...), allez-y sans problème.

Homefront : The Revolution c’est : 4 ans de développement, plusieurs reboots, l’éditeur en procédure judiciaire, le studio qui change de mains. Retenez bien ça.
Histoire
Alors l’histoire euh… Bon on va le dire tout de suite : c’est générique. Dès le début où l’on rencontre les personnages, on voit tout de suite que notre équipe de branquignoles est surtout composées d’archétypes. Gentils A font face aux méchants B et blablabla, vous voyez le genre. Après, le scénario s’avère être assez bon dans l’ensemble, s’offrant parfois quelques petits moments vachement intéressants. Certes, ce n’est pas du haut vol mais honnêtement ça se laisse regarder, on est plutôt face à un nanar vidéoludique en fait. On sait clairement qu’il y a eu plusieurs réécritures et que ça pêche un peu, notamment au développement des personnages, mais même si ce sont tous des archétypes, on se les coltine suffisamment longtemps que pour développer un petit truc avec eux.
L’idée de base du premier Homefront est reprise (cela dit, cet opus n’est pas la suite du premier jeu, même s’il en est vite fait mention dans un dialogue).
Là où le jeu prend tout son sens, c’est dans l’ambiance générale qu’il dégage. Philadelphie est incroyable, chaque zone a une identité visuelle qui lui est propre, même le design de l’armée Coréenne (que cela soit les uniformes ou les véhicules) sont oufs, en fait en sent qu’il y a de l’attention dans chaque détail et tout est réellement cohérent.
Graphismes
Le jeu est développé sous Cryengine 3. Petit aparté, le moteur est dégueulasse et optimisé avec les fesses. La plupart des gens ont des crash aléatoires (ce qui était mon cas durant près de 70 heures en 3 ans) et d’autres ont carrément des zones injouables. OUI, c’est immonde, sachez-le.
Le jeu en lui-même est quand même assez beau, mais là où il brille le plus c’est dans les visages et la lumière. Les jeux ombre/lumière sont totalement dingues, et encore plus lorsqu’il fait nuit.
Certaines textures semblent assez baveuses aujourd’hui, même en ultra, mais franchement c’est super propre.
Gameplay
Le gameplay souffre des mêmes problèmes que l’histoire : c’est générique. Si je vous dis : FPS + open world + craft. Ouais, vous avez déjà vu ça. Ne serait-ce que dans les dernier Far Cry, tout est repompé, clairement. Alors pour le coup on aime ou on n’aime pas, c’est sûr qu’il n’y a aucune prise de risque à ce niveau-là.
On sent clairement la patte de Crytek (qui était au développement au tout début), ne serait-ce que dans la personnalisation des armes, pompée totalement sur Crysis.
En fait, là où le gameplay générique prend tout son sens, c’est dans la saveur qu’on lui donne : chaque élément de gameplay est cohérent avec l’univers.
Par exemple, les points d’intérêts à débloquer (l’équivalent des tours radio dans Far Cry) sont disponibles sous plusieurs formes comme des points de contrôles à hacker pour en faire des QG de résistance, des bastions de l’APC que l’on peut saboter et capturer pour diminuer leurs forces, etc.
Dans chaque zone, il y a également des sous-missions du type : aider les civiles qui se font maltraiter, saboter les structures de l’APC, allumer des radios de propagande, faire des jobs (des sortes de défis),…
Tout ceci est cohérent parce que d’une part chaque élément est bien intégré dans le contexte du jeu, et d’autre part parce que plus nous réalisons ces « mission », plus le taux de rébellion augmente. Et plus le taux de rébellion augmente, plus la zone ressemble à un champ de bataille révolutionnaire : on passe d’une zone bidonville où les patrouilles de l’APC sont nombreuses à une zone où les habitants vandalisent les structures, lancent des raids, etc. Et en fait c’est super intéressant de voir ça parce que cela donne un peu plus de profondeur au contexte et même au titre du jeu « The Révolution » et tout ceci prend du sens.
D’ailleurs, il y a 3 types de zones différentes qui vont un peu changer la manière dont vous allez agir :
- Les zones bleues qui en fait sont les abris de résistances, généralement c’est là où vous aurez les missions principales, des distributeurs, etc. Il n’y a rien de dangereux là-bas.
- Les zones jaunes qui sont des zones d’habitations. L’APC patrouille et vous devez cacher vos armes, éviter les drones, les caméras et vous faufiler dans la masse pour ne pas déclencher d’alertes.
- Les zones rouges qui sont en fait des champs de batailles. Elles sont principalement constituées de ruines et l’APC tire à vue sur quiconque croise son chemin.
Le mode résistance
Le mode résistance fait office de campagne coopérative pour le jeu. Il nous permet de réaliser 12 missions assez variées avec 4 personnes, de créer notre personnage, de débloquer des compétences etc. C’est un mode assez intéressant, malheureusement plus personne n’y joue mais le studio a eu l’idée de nous permettre de créer des parties privées et d’y jouer seul.
Conclusion
Bon vous l’aurez compris, tant dans sa réalisation que dans son écriture, Homefront : The Revolution reste un jeu très générique qui ne tire son épingle du jeu qu’à de très rares moments, mais qui reste une expérience assez agréable ,sans être l’extase totale, et qui peut vous occuper pendant une petite dizaine d’heures (si vous rushez la campagne principale).