Final Fantasy XII: The Zodiac Age

*Final Fantasy XII: The Zodiac Age* ? C'est un peu comme une aventure dans un rêve fiévreux où le temps n’arrête jamais de filer. Pour commencer, c’est un jeu qui se distingue avant tout par sa fluidité. L’univers d’Ivalice, avec ses cités gigantesques et ses terres sauvages, est un régal pour les yeux. Il a un côté majestueux, presque majestueusement ennuyeux parfois, et ce n’est pas plus mal : c'est l’un de ces mondes où tu as l’impression d’être un petit pion qui évolue dans un échiquier géant.
Les combats, parlons-en. Loin des traditionnels tours, ici, les ennemis se baladent tranquillement dans les zones, et toi, tu choisis quand tu veux t’impliquer. C’est une mécanique un peu singulière au départ, mais je dois dire que ça m’a plu. Ce système de Gambits, où tu donnes des ordres à tes alliés, crée une gestion très tactique de chaque situation. Si tu veux juste avancer dans l’histoire, tu peux activer des stratégies automatiques et laisser les personnages se débrouiller. Mais si tu veux te frotter aux monstres les plus coriaces, tu vas devoir te pencher sérieusement sur les détails. Ça m'a pris du temps pour me plonger dans l’optimisation des Gambits, mais quel plaisir une fois que tout est réglé !
Les personnages ? Loin de la grande équipe d’anime pleins de charisme à la *Final Fantasy VII*, ici, c'est plus subtil. Vaan, le héros, semble un peu effacé au début, et il faut bien admettre qu'il n’a pas cette aura qu’ont d’autres protagonistes du genre. Pourtant, au fil de l’histoire, il se construit. Balthier, le "space pirate" sexy, vole clairement la vedette, et son duo avec Fran fait toute la dynamique du groupe. C'est là que le jeu surprend : les relations ne sont pas aussi évidentes qu’on pourrait le croire. C'est pas une équipe qui se forme, mais plutôt un groupe où chacun fait sa place tout en avançant dans un monde de plus en plus politique et complexe.
La grande réussite de *Zodiac Age* ? L’ajustement des classes. Le "Zodiac Job System" ajouté à cette version remasterisée est une véritable bouffée d’air frais pour le jeu. Au lieu d’être enfermé dans une progression classique de compétences, tu choisis des rôles spécifiques pour chaque personnage, et ça transforme le tout en un véritable casse-tête stratégique, où chaque erreur peut coûter cher. Ce n'est pas juste un jeu où tu avances et c’est tout : ici, tu as une vraie gestion à faire.
Enfin, l’histoire... C’est un peu là où *Final Fantasy XII* divise les opinions. Elle est politique, dense, parfois lente à démarrer, et surtout très axée sur des intrigues de cour. C’est un jeu de longue haleine qui demande une patience que peu de joueurs peuvent encore vraiment savourer aujourd'hui, mais une fois que tu t’y fais, l’univers s’ouvre. Et cette bande-son... comment ne pas tomber sous le charme de la musique d’Hitoshi Sakimoto ? Les mélodies résonnent dans les moments clés, apportant un supplément d'âme.
En résumé, *Final Fantasy XII: The Zodiac Age*, c’est une expérience qui s’éloigne des standards du genre tout en les réinventant. Une grande aventure tactique et immersive, mais qui demande de la patience et une bonne dose de stratégie. Si tu recherches une expérience de *Final Fantasy* plus adulte et plus introspective, tu devrais te lancer. Mais il faut être prêt à embrasser son rythme, pas toujours rapide (même si il y'a un boost de vitesse dans le jeu pour eviter de rendre les combats trop lents), mais toujours mesuré.

FF12 est un bon jeu sans être plus que ça.
Le point fort du jeu est clairement le système de combat. Les combats se font en temps réel au tour par tour, donc beaucoup plus dynamiques que les autres opus de la série. Les actions sont aussi paramétrables pour se déclencher automatiquement (par exemple lancer un soin quand un allié a de faibles PV), ce qui fait qu’on peut enchaîner les combats avec fluidité.
Le système de classe est sympa aussi. Chaque personnage pourra avoir 1 puis 2 classes. Elles sont variées et le jeu laisse une certaine souplesse pour déterminer comment monter chaque personnage.
Le jeu est agréable visuellement aussi.
Par contre ce qui aurait dû être la force du jeu, à savoir l’histoire et les personnages, sont au final son point faible.
L’histoire est dans la moyenne pour un jeu d’aventure, mais en dessous des standards de la série (je les ai finis du 7 au 10). Elle ne laissera pas un souvenir impérissable sans être mauvaise pour autant.
Bien que les doublages en anglais soient plutôt bons (voire très bons), les personnages sont ce qui laisse le plus perplexe. On suit un groupe de personnages plutôt qu’un personnage principal accompagné, et aucun ne se dégage vraiment en tant que leader. Ça aurait pu être OK, mais les relations entre les personnages sont finalement assez peu développées, et on se retrouve à la fin à ne s’être vraiment attaché à aucun.
A noter des passages frustrants (heureusement rares) où on se retrouve bloqué par des problèmes de game design, et les informations en jeu sur les sorts et équipements trop peu détaillées.
Au final, FF12 reste un bon jeu malgré ses défauts, mais n’atteint pas selon moi les standards de la série (7/10).

Un grand classique de la PS2, revisité dans cette version Zodiac Age.
J'ai toujours eu un faible pour ce jeu, et je m'y replonge aujourd'hui avec plaisir, bien aidé en cela par les orchestrations magnifiques de cet opus.

J'ai relancé FF12 que j'avais déjà fait à l'époque sur PS2 (en 2006, j'ai mal à ma jeunesse).

En résumé, FF12 est l'un des derniers FF "authenthique", qui ressemble encore à Final Fantasy, et pas à Devil May Cry. Vous allez suivre les aventures d'une belle bande de lurons dans un monde déchiré par les intrigues politiques et la guerre. Même en 2025, l'écriture et le scénario sont très corrects, même s'ils ne sont clairement pas dans les meilleurs de la série Final Fantasy.
La vraie star de ce volet pour moi, est le monde d'Ivalice, vivant, généreux à souhait, avec de multiples zones semi-ouvertes, des donjons, des zones cachées accessibles uniquement avec certains objets déblocables via des quêtes. FF 12 est un jeu à l'ancienne : pas de marqueur de quêtes, pas de journal de quêtes, seulement quelques indices dans des documents et des conversations et votre cerveau. En un sens, cela m'a rappelé l'aspect cryptique des Souls. Sur certaines quêtes, et certains boss, c'est quasi-impossible de trouver seul sans solution à côté.
Le jeu vous immerge rapidement dans son monde, sa direction artistique encore incroyable aujourd'hui surtout lors des cinématique en CGI.

Le gameplay était super novateur pour l'époque, avec un système de combat en pause semi-active avec des monstres visibles sur le champ de bataille (donc plus de rencontres aléatoires comme sur les anciens FF). En un sens le système ressemble à celui de Dragon Age 1 : vous pouvez définir des actions automatiques sur vos personnages pour qu'ils jouent automatiquement. Vous avez évidemment la main sur les commandes de tout le monde, mais c'est un réel atout tactique de pouvoir déclencher automatiquement des soins par exemple quand vos personnages descendent en dessous d'un certain seuil.
La personnalisation sur The Zodiac Age, est superbe, avec un système de Job et de permis à débloquer. Vous aurez accès à différentes capacités, magies, équipements, techniques et même invocations.

Parlons maintenant des aspects un peu moins bons, notamment sur la fin de partie. L'une des activités de tout bon joueur de FF qui se respecte est d'aller chercher les "armes ultimes" de chaque personnage.
Dans ce volet, c'est une épreuve de patience et de hasard uniquement.
Les armes ultimes peuvent apparaitre au hasard dans certains coffres spécifiques, qui ont parfois seulement 10% de chance de spawn sur la map, avec un drop rate à 5% au maximum. Faites les calculs...
D'autres armes peuvent uniquement êtres "craftées" au Bazar, et les composants pour les avoirs sont tous très rares, à droper, voler ou capturer sur certains monstres, avec des taux à 2 ou 3%, sachant qu'il vous en faut souvent 2 ou 3 par arme.
Frustrant et inutile.
Les développeurs ont aussi eu la bonne idée sur ce jeu de mettre des pièges sur certaines map. Et on ne parle pas de petit piège à 500 dégats, certains pièges tuent la moitié de votre équipe, enlève l'ensemble de vos PM ou vous mettent l'altération Virus, quasi impossible à retirer. Les pièges ne sont visibles qu'avec Acuité, et ne sont pas désactivables, sachant qu'il est parfois impossible des les contourner dans de petits couloirs de donjons.
Enfin, certains boss annexes Endgame sont juste des sacs à PV inintéressants à combattre, en particulier le fameux Yiazmat, à 50 millions de PV.

Il n'en reste pas moins que j'ai beaucoup aimé rejouer à FF12.
J'ai fait le jeu intégralement sur Steam Deck, et n'ai eu aucun problème de performance ou de bugs. Le jeu tourne comme une horloge.
Si vous êtes un peu nostalgique des vieux FF, celui ci constitue une bonne alternative, car il n'a pas trop mal vielli et reste parfaitement jouable en 2025.

Difficile de recommander ce FFXII qui est particulièrement long. Il s'agit plus d'un MMORPG en solo que d'un véritable RPG. Le coté monde ouvert qui est de prime abord une bonne surprise, fait que le jeu s'enlise dans es quêtes inintéressantes et ses allers retours incessants.

Ce jeu est magnifique. Bien que pour l'histoire que pour le gameplay.
Les graphismes sont parfaits
L'amour, la trahison, la fraternité et tant d'autres choses à vivre avec ce jeu. Je l'avais sur Playstation 4 et je dois dire que je l'ai adoré et que je l'aime encore aujourd'hui.

Un très bon jeu , qui rappel la nostalgie sur ps2 avec toutes les améliorations apport avec cette version.
Ce que j'aime particulièrement dans ce FF , c'est le lore. Ce qui en fait un de mes FF que je préfère.
Il me reste encore quelques sucée à effectuer mais je prendrai plaisir à les compléter ^_^