Dry Drowning

Les illustrations comme la musique sont très belles et l'histoire commence bien, on se fait bien prendre par l'ambiance du jeu.
En anglais mais pas de réponses dans un temps imparti donc on a le temps de lire tranquillement.
Je conseille aux amateurs de roman graphique et de monde dystopique/polar.

Dry Drowning drags you into in a "utopia" society where you play a detective tracking a serial killer.
At the 1st chapter, I was hooked into the story. I did the first ending in 10 hours.
This game offers you unique puzzles (by that, I mean puzzles aren't reuse, and the puzzles aren't boring) to advance in the story and 3 differents endings that will let you "drown" into it. Each choices that you make is important and it will reveal different plot of the entire story. I enjoyed playing the 3 different endings and trying to mess up the story.
It is a game worth playing !

Nice game but lack the translation in several languages such as french

"If a man is destined to drown, he will drown even in a spoonful of water."
Dès son introduction, Dry Drowning annonce la couleur : on a affaire à un univers néo-noir, sombre et cynique, où la joie de vivre ne court pas les rues. L'esthétique du jeu fait tout pour nous y plonger, quitte à y aller un peu loin avec ces visuels en noir et blanc étouffants, mais l'atmosphère est en tout cas très réussie. L'intrigue suit un détective privé et son assistante lors de plusieurs enquêtes tournant autour du tueur en série "Pandora" (la mise en scène de ses crimes s'inspirant librement de récits tirés de la mythologie grecque). Tout cela se déroule dans une cité-état futuriste contrôlée par un gouvernement fasciste et aux disparités sociales de plus en plus prononcées ; so far so cyberpunk.
Les enquêtes sont somme toute bien fichues, avec leur lot de twists et d'implications politiques sur l'avenir de la ville. Elles s'appuient sur les mécaniques classiques du genre : on étudie les scènes de crime pour trouver des indices, on interroge les suspects et on les confronte avec des preuves pour leur faire cracher la vérité. Le jeu nous demande par ailleurs régulièrement d'effectuer des choix moraux qui peuvent être assez caricaturaux (Allez-vous CAPTURER LE MÉCHANT ou SAUVER LA VICTIME) mais arrive à bien mettre en scène les conséquences de nos actions sur les chapitres suivants.
Si tout ça est plutôt chouette, je dois admettre que j'ai eu un peu de mal à m'attacher aux personnages, qui restent assez creux tout du long ; Mordred est le privé cynique, Hera l'assistante ingénue, et les deux peinent à sortir de leur archétype pour offrir un développement un peu plus riche. J'ai également trouvé la fin assez abrupte ; l'intrigue se conclut au moment où elle commençait à s'étoffer, et l'épilogue qui clôt l'histoire (variable selon vos choix au fil du jeu) apporte quelques réponses supplémentaires mais pas un climax très satisfaisant.

Excellent