Dota 2

Si vous souhaitez perdre votre cerveau mais que vous ne supportez pas le soleil, Dota 2 est le jeu qu'il vous faut.

Plus efficace que duolingo pour apprendre une langue étrangère (seule l'option russe est actuellement disponible), plus redoutable que la drogue pour vous isoler socialement. Vous verrez vos héros préférés se faire détruire un par un.

Votre seule échappatoire, le déni, de quelques mois à plusieurs années pour les plus matrixés. Mais bientôt vous réaliserez qu'à chaque instant, il est possible (et souhaitable) de détruire ses items et courir au mid.

Si vous cherchez un jeu qui va ruiner votre productivité, votre santé mentale et vos amitiés, tout en vous donnant l’illusion que vous progressez dans la vie, Dota 2 est fait pour vous. Que vous soyez un newbie insouciant qui découvre ce "MOBA légendaire" ou un vétéran traumatisé qui connaît par cœur la range d’attaque d’un Sniper sous Bloodlust, vous allez souffrir. Mais vous reviendrez. Toujours. Parce que comme une addiction bien rodée, Dota 2 vous fait croire qu’il suffit d’une partie de plus pour tout comprendre. Spoiler : c’est faux.

Le newbie innocent vs. la jungle impitoyable

Si vous êtes nouveau dans l’univers de Dota 2, préparez-vous à un tutoriel aussi utile qu’un porte-avions en haute montagne. Le jeu vous donne deux-trois vagues conseils sur comment bouger et last-hit, puis vous lâche sans pitié dans une partie où cinq vétérans vont joyeusement vous insulter en six langues différentes. Pas de matchmaking pour protéger les débutants ici, non, non. Vous pensiez que jouer à League of Legends était dur ? Essayez de ne pas feed avec Meepo dans une partie classée et on en reparle.

Vous voulez apprendre un héros facile ? Choisissez Wraith King : un passif, un stun, une résurrection automatique. Même un hamster sur une molette pourrait jouer ce perso. Mais bien sûr, ce serait trop simple. Dans 15 minutes, vous allez voir un Invoker qui enchaîne Tornado, EMP et Sunstrike sans transpirer pendant que vous cliquez frénétiquement partout en essayant de comprendre pourquoi votre mana disparaît plus vite qu’un free-to-play chez Valve.

Ah, et oubliez l’idée de jouer un carry si vous êtes débutant. Vos alliés vont immédiatement ping votre itemisation en boucle et expliquer en Russe dans le chat pourquoi votre build "est celui d’un chimpanzé sous acide".
Bon courage.

Les tryhards : entre génies et sociopathes

Une fois que vous avez accumulé quelques centaines d’heures et atteint un niveau où vous ne mourez pas immédiatement sur chaque engagement, vous pensiez que les choses allaient s’améliorer ? Ha ha, pauvre fou. Bienvenue dans l’enfer du matchmaking, où les tryhards pullulent comme des creep waves en late game.

Les support players ? Ce sont soit des divinités capables de sauver toute l’équipe avec un Glimmer Cape bien placé, soit des gouffres financiers qui achètent des Dagon sur Crystal Maiden parce que "pourquoi pas ?". Les offlaners passent leur temps à se faire massacrer en solo et à ping "SPACE CREATED" pendant qu’ils feedent pour la septième fois. Quant aux cores... Ah, les cores. Ces légendes vivantes qui farment leur BKB pendant 35 minutes avant de comprendre qu’il fallait peut-être venir teamfight un jour.

Et que dire des smurfs ? Ces joueurs rang Immortal coincés en Divine II après une streak de 10 défaites, qui vont ruiner votre MMR en stompant votre partie en Pudge mid 12/0 à la 8e minute. Mais bon, au moins, vous pouvez toujours espérer qu’ils finissent sur un site de replay et que quelqu’un les signale pour "comportement perturbateur". Ce qui n’aura bien sûr aucun effet, puisque Valve considère les reports avec autant d’attention qu’un Juggernaut sans Omni Slash.

Le sel, les larmes et l’abandon

Chaque partie de Dota 2 est une épopée, une bataille entre espoir et désillusion, entre rêve et désespoir. Vous avez une belle draft, tout le monde est motivé… puis votre mid perd la lane à la 3e minute et tape un rage quit après un premier gank raté. Vous avez 45 minutes d’investissement émotionnel qui s’envolent pendant que votre offlaner spam "GG EZ" dans le chat alors qu’il a un KDA de 1/12/3.

Mais bien sûr, il y a ces parties rares où tout s’aligne. Vous faites un come-back légendaire, un teamfight parfait, un Roshan clutché juste avant un push décisif. Ces moments, ces quelques minutes de gloire pure, font que vous revenez encore et encore. Parce que Dota 2, c’est avant tout une histoire de souffrance récompensée par des miettes de satisfaction. Et parfois, ça suffit.

Pourquoi j'y joue encore ?

Dota 2 n’est pas un jeu, c’est un test psychologique orchestré par Gabe Newell lui-même pour voir jusqu’où l’humain peut endurer la frustration avant de craquer. C’est un chef-d’œuvre de complexité et de profondeur, un jeu qui vous donne autant qu’il vous prend. Une sorte de relation toxique où vous savez que vous devriez partir, mais où vous trouvez toujours une excuse pour une dernière game. Et c’est là tout son génie.

Alors, newbie, vétéran, rageux, smurf ou simple maso, bonne chance. Vous en aurez besoin.

Qui peut s'asseoir à ma table et dire, j'ai autant (ou+) d'heures de solo que toi et j'ai une bonne santé mentale ?
Sinon le jeux est banger...

yes but not balanced in random game there is to many skilly player, i am a bozo i want fight bozo

Dota 2, le jeu qui te promet des parties stratégiques et épiques… mais qui te livre 40 minutes de toxicité pure, suivies de 10 minutes où tu te demandes pourquoi tu continues à y jouer. Chaque match est une leçon d’humilité : si ce n’est pas l’équipe ennemie qui te détruit, ce sera tes coéquipiers qui passeront plus de temps à te flaming qu’à jouer.
Les héros sont variés, mais peu importe celui que tu choisis, quelqu’un te dira que c’était le pire choix possible. Et les mécaniques ? Parfaites, si tu aimes un jeu où la moitié du temps est passée à courir vers ta mort ou à regarder un écran noir après un "Team Wipe".
Dota 2 : un chef-d'œuvre… si l’objectif était de tester ta patience et ta santé mentale.

☐ Je ne conseillerai pas ce jeu même à mon pire ennemi
☐ Les enfants
☐ Les fans du genre ou de la franchise
☐ Les casual gamers
☑Tout public
☐ Les hardcore gamers
☐ Les PGM sud-coréens

☼ Graphismes :

☐ À vomir par terre
☐ Très mauvais
☐ Mauvais
☐ Corrects
☑ Bons
☐ Très bons
☐ Beaux à en chialer ( Quand tout est en Ultra )

€ Qualité/prix :

☑ Gratuit
☐ Il faudrait me payer pour y jouer
☐ Attendez une promo
☐ Abordable
☐ Pas cher
☐ À ce prix là c'est cadeau

€ Configuration PC recommandée :

☑ L'ordi de ma grand mère
☐ Entrée de gamme
☐ Milieu de gamme
☐ Haut de gamme
☐ Un PC de la NASA

☼ La prise en main

☐ Inné
☐ Facile
☑ Nécessite quelques heures
☐ Difficile
☐ Nécessite l'implantation d'un nouveau bras

€ Durée de vie

☐ Moins longue qu'une mouche
☐ Brève
☐ Plusieurs heures
☐ Plusieurs dizaines d'heures
☐ Plusieurs centaines d'heures
☑ Infinie

@ Niveau de la traduction

☐ Non traduit
☐ Translater bei Uno Russkie
☐ Pas mal d'erreurs
☐ Quelques erreurs très peu fréquentes
☑ Nickel

§ Récurance de bug

☐ Le jeu est une sorte de gros bug en phase terminal
☐ Les bugs gènent le gameplay
☐ Les bugs ne gènent pas le gameplay mais sont présents
☐ Quelques bugs
☑Le jeu est codé à la perfection

% Optimisation

☐ Vraiment mauvaise
☐ Mauvaise
☐ Acceptable
☐ Correct
☑ Optimus Perfectus

* Avis général

☐ N'y jouez pas
☐ À vos risques et périls
☑ À essayer
☐ Ne perdez pas plus de temps et jouez-y!
☐ Un must!

Les graphismes sont magnifiques, de très nombreuses options de configuration disponibles, de quoi ravir les joueurs ayant un très bon PC et ceux en ayant un moins bon, voire faible pourront quand même profiter de ce superbe jeu tactique.

Dès le début, nous avons droit à un tutoriel complet des bases et à de nombreuses missions pour les débutants avec énormément de récompenses très simples à obtenir tout en apprenant les bases du jeu.

Plusieurs modes de jeu disponibles, du mode solo au mode compétitif, tout est là.

Je recommande ce jeu autant pour les casu comme moi que pour les foufous de ce genre de jeu !