DOOM (1993)
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First released in 1993, DOOM introduced millions of gamers to the fast-paced, white-knuckle, demon-slaying action the franchise is known for. Relive the birth of the first-person shooter and experience the demon-blasting fun that popularized the genre.
DOOM (1993) includes:
– The expansion, Episode IV: Thy Flesh Consumed, with 9 additional action-packed levels
– Local 4 player deathmatch
– Local 4 player co-op
Steam User 11
Je pensais pas avoir à faire un test là dessus. Il est question d'un jeu qui est sorti il y a plus de trente ans de ça. Et c'est un jeu que tout le monde connaît ou presque.
Mais j'imagine qu'il y aura toujours des choses à dire sur l'un des précurseurs de nos FPS modernes. On parle après tout de DOOM (et de DOOM II).
Et puis... Il y a eu deux re-releases modernes de ces derniers. La première sous Unity en 2019 (que l'on ne traitera pas ici), et l'autre, utilisant la version 4 du KEX Engine et faite en collaboration avec Nightdive Studios. Celui dont je vais parler ici.
Affronter ses vieux démons... Trente ans plus tard
Le portage du jeu via le KEX 4 est dans l'ensemble très réussi. Le moteur s'efforce de pouvoir retranscrire au mieux le jeu tel qu'il était visuellement sur les ordinateurs de l'époque, le confort moderne en plus (via moult options d'accessibilité, quitte à altérer un peu l'expérience visuelle du jeu). Pour rester fidèle à cette vibe, point de lookspring; il vous faudra faire avec le ciblage automatique vertical, qui tend à faire des siennes passé une certaine distance, comme à l'époque. D'ailleurs, l'anthologie vous proposera deux styles de contrôles (un où le fait de tourner est géré de façon classique à la souris, et un autre typé "tank" où les touches pour tourner sont au dessus des touches de déplacement latéral, à l'ancienne donc).
Parmi les autres nouveautés, la bande-son des deux premiers DOOM a eu droit à un remaster, de par la main de Andrew Hulshult (qu'on ne présente plus depuis sa présence dans la bande son de nombreux shooters rétro depuis 2019, ainsi que son travail sur les DLCs de Doom Eternal), couvrant les deux premiers épisodes et qui sied très bien dans l'ensemble.
Autre point intéressant de cette anthologie, le modding ! Le jeu inclut une section dédié aux mods qui permet (pour l'instant) de télécharger via un menu dédié tout pack de map ayant été uploadé. Il n'y a juste qu'à télécharger puis lancer le mod, au lieu d'avoir à mettre les mains dans le cambouis comme cela pourrait l'être avec d'autres applications tierces, même si elle restera plus limitée que ces dernières (son intérêt restant la facilité d'usage pour des non-initiés).
En dépit de son nom, DOOM + DOOM II, Le jeu regroupe une anthologie de huit packs de maps s'étalant sur trente années : Vous y trouverez les deux épisodes que tout le monde connaît, plus les Master Levels, compilation de 20 niveaux jugés "bons" pour leur époque, TNT Evilution et Plutonia Experiment, No Rest For The Living (à la base une exclusivité de la version Xbox Live Arcade de 2010), SIGIL (sorti pour les 25 ans du jeu par John Romero, une des personnes qui a travaillé sur le jeu à l'origine) et le nouvel épisode de cette re-release, Legacy of Rust (ajoutant du nouveau contenu officiel).
Un héritage un peu rouillé par endroits
Le nouveau pack de maps qui en fait l'attraction principale de cette anthologie, Legacy of Rust, est un double épisode de 7+1 maps chacun, réalisé avec l'aide de Nightdive Studios, qui n'a pas hésité à fouiner dans les archives des studios id pour créer du neuf avec du vieux (comme souvent avec leur portages modernisés de jeux). En plus de nouveaux environnements créés pour l'occasion, des concepts d'éléments du décor, d'ennemis et d'armes sont inclus, donnant ici l'épisode officiel le plus chargé côté bestiaire !
Pour inciter le jouer à utiliser les nouvelles armes, sobrements nommés l'incinérateur et la Calamity Blade, les armes à énergie sont absentes de ces deux épisodes, altérant un peu la balance entre le joueur et les ennemis.
L'incinérateur est capable d'un DPS élevé tout comme le fusil à plasma, mais avec des dégâts de zone, qui peuvent vous affecter assez méchamment, donc réservez-le pour la moyenne portée dans le meilleur des cas. La Calamity Blade, elle, est de loin l'arme la plus efficace que j'ai pu voir, tirant des salves horizontales de flammes traversant les ennemis avec des dégâts absurdes (probablement du niveau du BFG), la taille de la salve étant modulable selon le maintien de la touche de tir, et consommant une quantité risible de carburant pour la zone couverte; son unique défaut étant de ne pas avoir de visée verticale (mais au vu de la puissance brute de cette arme, je ne suis pas vraiment surprise par cette limitation).
Comme dit plus haut, de nouveaux ennemis répondent présent à l'appel, dans l'essentiel basé sur des concepts qui n'ont jamais été utilisés. Vous y trouverez les Ghouls, basés sur un ancien concept des Lost Souls et capable de tirer des projectiles rapides; les Banshees, au cri insupportable et avec pour unique but de vous exploser à la figure; Les Mindweavers, des Arachnotrons avec une sulfateuse à la plase du canon plasma habituel, sorte de middle ground entre le Chaingunner et le Spider Mastermind; Le Shocktrooper, clone du Doomguy tirant des salves dévastatrices de canon à plasma; Le Tyrant, variation plus faible du classique Cyberdémon; et enfin, le Vassago, variation unique du Baron de l'Enfer, tirant des projectiles enflammés qui persistent un temps, et donc capable de faire du déni de zone, obligeant le joueur à avoir une approche plus stratégique.
Le level design dans l'ensemble est... Bon, les niveaux restent agréables à parcourir mais la difficulté est clairement en dents de scie : certains passages vont très clairement vous faire arracher les cheveux là où d'autres sont presque triviaux en comparaison. J'ai parfois eu l'impression de retourner dans le milieu des années 90, vu comment la gestion de la difficulté dans son ensemble pouvait laisser à désirer. En dépit de ça, j'ai quand même pu apprécier les niveaux dans leur ensemble, et les nouvelles choses que le pack apporte.
Conclusion :
En réalité, je pense que ce serait difficile de conclure sur un jeu qui est connu de tous et toujours autant apprécié, que ce soit par sa fanbase ou les joueur·euse·s en général. Je peux pas me contenter de dire que c'est là un must have, il y aura forcément des gens pour ronchonner sur le fait qu'on vende encore un jeu "sorti en 1993", alors je vous invite à prendre en compte que c'est plus l'appli qui fait tourner le jeu que vous payez, et non le jeu en lui-même : Si vous voulez un environnement qui soit user-friendly et rend le modding relativement accessible, alors DOOM + DOOM II est un bon choix; C'est aussi un bon choix si vous voulez disposer des WADs officiels en toute légalité pour les faire tourner ailleurs (que ce soit Boom, Woof, GZDoom... Le choix est large, et surtout, vôtre)!
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Steam User 3
Réédition sympathique des deux premiers opus cette série cultissime. Enfin la possibilité de faire de la coopération en ligne avec d'autres chasseurs de démons de l'UAC. Un jour que nous n’oublierons jamais!
Les dernières extensions du jeu (notamment Legacy of Rust) sont particulièrement relevées en terme de difficulté ce qui ravira les joueurs de la première heure.
Un seul Bémol, Les succès ne se déverrouillent pas en coopération.
Steam User 2
Doom et Doom 2 sont des jeux qu'on ne presente plus et que trop peu de monde prend la peine de faire. Faites les.
Les jeux sont donc excellents et malgré des graphismes datés (mais charmants) ils sont tres fluides et proposent une experience fps/chasse aux secrets vraiment unique, et encore inégalée a ce jour.
Je l'ai meme fait essayer au fils d'un ami, 11 ans totalement matrixé par la ps5, et il a accroché en à peine 3 minutes ! Il m'en reparle régulièrement depuis.
Par contre il faut préciser quelques points.
Tout d'abord lancés depuis le steam les jeux se lanceront en version originale censurée. C'est a dire gameplay de l'epoque de sortie (visee horizontale uniquement), faites une croix sur les nazis dans le secret wolfenstein, les trousses de soin ont une croix verte et non rouge etc... Il y a aussi 150 mods à explorer, et évidemment des extensions populaires.
Ceci etant dit, a la difference de la verison d'Epic vendue 1 euro moins cher, le jeu vous fournit ici dans le pack les versions DOS des 2 jeux ! Donc vous pouvez les lancer avec des outils comme par exemple GZDoom (dispo gratos sur tous les stores imaginables) , et donc vous pourrez les faire tourner gratuitement partout même sur smartphone, y jouer sans censure, en profitant d'une manette ou meme du gyroscope, voire lancer Ultimate Doom qui autorise des contrôles standards, comme tout fps actuel. Et ca c'est vraiment excellent.
Rien que pour les versions DOS d'origine, l'achat en vaut largement la peine surtout a 4 euros.
Steam User 2
Attention, DOOM peut provoquer de la nausée pour certains joueurs ( moi y compris ). Je vous conseille de regarder une vidéo youtube sur un gameplay de DOOM pour vérifier si vous allez être malade. Si oui, je vous conseille de ne pas acheter le jeu. ça reste un bon jeu quand même.
Steam User 2
Ce qui est bien avec ce jeu c'est que l'ambiance est tellement glauque que ça vous colle une depression après y avoir joué quelques fois. Ça change d'être tout le temps heureux!
Plus sérieusement, quand j'étais petit et que j'y jouais ça me retournait le moral, mais le jeu est sympa quand même.
Steam User 1
J'ai l'habitude de jouer à DOOM et DOOM II via GZDoom, mais ce port de Nightdive Studios est vraiment d'excellente qualité. N'importe qui peut découvrir ou redécouvrir ces chef-d’œuvres dans des conditions fantastiques, notamment avec les musiques divinement remixées par Andrew Hulshult. Le package comprend non seulement The Ultimate DOOM et DOOM II: Hell on Earth, mais également Master Levels for DOOM II, Final DOOM (TNT: Evilution + The Plutonia Experiment), No Rest for the Living, Sigil, Sigil II, et le nouveau Legacy of Rust.
Absolument Kvlte !
Steam User 1
Belle idée d'avoir fusionné les deux jeux et les extensions officielles pour les rendre plus accessibles au joueur lambda.
Malgré quelques améliorations ça ne vaut toujours pas la version GZDoom, car si cette version Steam a le mérite de conserver l'expérience originelle, elle passe totalement à côté de certaines innovations qui auraient pu remettre l'expérience au goût du jour, comme par exemple une vraie gestion des mods, des éclairages améliorés ou le déverrouillage de la vue verticale, qui aurait au moins dû être en option. On s'attendrait au moins à quelques améliorations de qualité de vie, surtout en 2025 sur la version officielle !
Inclure des extensions comme TNT Evilution, Plutonia Experiment ou Sigil est toujours une bonne idée pour augmenter la durée de vie du jeu, surtout sur des versions non modables comme la version Switch. Dommage par contre qu'ils n'aient inclus que 3 extensions inédites et pas toutes de qualité, alors que bien d'autres campagnes non-officielles mériteraient d'être ajoutées, telles que Eviternity par exemple. TNT Evilution était sympa, mais sans plus. J'ai personnellement détesté Plutonia Experiment (rien que le titre et l'image n'annoncent rien de bon), que je me suis forcé à finir dans un élan complétiste, mais dont l'ambiance dénote bien trop pour moi de l'esprit du jeu de base. Gros point noir d'ailleurs, le level design presque insultant des Master Levels et de Legacy of Rust où progresser sur la carte devient vite un casse-tête sans fin qui casse totalement le rythme et le fun du jeu. La qualité de certains niveaux est à peine passable, pour ne pas dire médiocre, ce qui aurait pu être corrigé depuis le temps que les Master Levels sont sortis. Sigil 2 comporte des bugs graphiques et semble bâclé par rapport à la première itération, comme s'il était sorti prématurément. Quant à Legacy of Rust, la moitié des niveaux sont géniaux mais l'autre moitié sont bons pour la poubelle. C'était pas la peine d'en faire 2 chapitres dans ces conditions !