Dollhouse

jeu finit une première fois en mode normal en 12h de jeu, jeu qui me semble pour ma part très prometteur, un scénario assez complexe, je pense le refaire une deuxième fois afin d'éclaircir certaines zones d'ombre, à noter qu'il y a différentes fins disponibles, visuellement le jeu à beaucoup de charme j'ai était séduite par son côté graphique , plutôt agréable à parcourir, le gameplay et tout aussi intéressant , aussi agréable à jouer qu'à regarder, ce jeu a beaucoup de potentiels mais il ne gagnera pas le coeur de tous, car l'aspect façon labyrinthe risque dans l'assez plus d'un mais pour moi cela n'a pas posé de problèmes car je me suis prise au jeu, pour ce qui est du mode multijoueur malheureusement il faut être en nombre de 8 pour lancer la partie mais malheureusement difficile même impossible de trouver le nombre de joueurs requis, cela et fort dommage, autre petit point noir a part le manque de joueurs en multi, certains soucis de sous-titre, parfois il se peut que certain sous-titre ne s'affiche pas, sinon j'ai vraiment apprécié ce jeu et j'espère que d'autres joueurs vont l'apprécier également à sa juste valeur

Points positifs :
- l'originalité du jeu
- l'univers retranscrit, très inspiré des films noirs des années 50
- l'histoire
- l'ambiance générale
- le caractère exigeant du titre sur sa difficulté
- la mécanique du jeu (une fois qu'on la comprend)
- la structure aléatoire des labyrinthes d'une partie à une autre
- la combinaison personnalisée des nombreuses compétences qui ont chacune une utilité intéressante
Points négatifs :
- certains bugs plus que gênants !
- graphiquement très sommaire
- le temps d'adaptation à la mécanique
- la traduction "Google like" du "didacticiel"
- un système trop redondant d'un chapitre à un autre
Pour la première fois, j'étais à deux doigts de laisser tomber un jeu, et ce pour plusieurs raisons. Déjà, au début j'ai eu beaucoup de mal à accrocher, entre les graphismes assez pauvres, l'intrigue pour le moins absconse et le système plus que déroutant où nous sommes lâchés dans "l'arène" en nous gratifiant certes d'explications enchaînées sur les premières minutes du jeu, mais après c'est à nous de comprendre la mise en pratique de tout ça. Mais le pire... j'ai dû recommencer le 1e chapitre au moins 5 fois, le temps de comprendre toute la mécanique et surtout de faire face à quelques bugs liés à la sauvegarde automatique. En fait, si on a le malheur d'arrêter la partie en plein milieu d'un chapitre à des moments bien précis, certains éléments essentiels peuvent ne pas avoir été sauvegardés et je me suis plusieurs fois vu contraint de recommencer à zéro car restant bloqué dans une pièce sans pouvoir en ressortir. Donc petit conseil pour éviter ce genre de désagrément, mieux vaut faire un chapitre d'une traite pour être sûr.
À force de persévérance, j'ai fini par accrocher au système de jeu. Mais Dollhouse est clairement un jeu dont il faut dompter la mécanique pour s'y sentir à l'aise. En cela, il peut en rebuter plus d'un.
Ceci dit, s'il y a bien une chose qu'on ne peut pas reprocher à Dollhouse c'est bien son caractère unique. Je ne m'attendais pas du tout à un système tel que celui-ci, mais tout simplement à un "bête" survival horror. Ce qui n'est en fait absolument pas le cas. Du survival horror, ce jeu en a les aspects pourtant, que ce soit au niveau de l'ambiance horrifique, de l'emploi des mannequins (c'est comme les clowns, c'est toujours efficace dans un thème horrifique lol), et tout simplement du côté survie qui en est véritablement une. Mais à côté de cette base, le jeu est habillé d'un gameplay particulièrement déroutant et complexe, basé sur la récupération de ressources, la gestion de ses compétences et utilisation d'objets, et les labyrinthes qui composent les chapitres, le tout dans le but de survivre dans ce monde hostile.
Ce titre est en fait assez reconnu pour sa difficulté. Et il est vrai qu'il est assez difficile, du moins jusqu'à ce qu'on comprenne bien le déroulement d'un chapitre. Car tous les chapitres se déroulent de la même manière, avec certains ajouts pour accentuer la difficulté au fur et à mesure. Donc, une fois cela acquis, où se situe la difficulté à proprement parler ?
Déjà, sur le côté labyrinthique des niveaux. Car oui, il s'agit bel et bien de labyrinthes. Inutile d'essayer de se faire un plan des lieux (naïvement je m'y étais essayé au tout début) car le jeu est doté d'un renouvellement aléatoire de la carte, donc d'une partie à une autre l'organisation du labyrinthe aura changé. Surtout qu'ils sont assez conséquents, ne serait-ce qu'en mode normal (je n'ai pas testé les autres difficultés mais je crois que plus le niveau de difficulté est avancé, et plus le labyrinthe est grand). Mais heureusement, pour se repérer on aura droit à un système de marqueurs, cependant au nombre limité.
Autre difficulté, la survie en elle-même. Car on se rendra vite compte que le danger est omniprésent puisqu'on sera poursuivi tout le long par Ça (sans en dévoiler davantage) en plus de devoir faire face à ces éternels mannequins, et la tension autant que l'incertitude seront présentes à chaque recoin du labyrinthe.
Et enfin, une chose qui peut en faire fuir plus d'un, le système de mort... En gros, à l'instar d'un Dark Souls, quand on meurt on perd toutes les ressources trouvées et il nous faudra tant bien que mal tenter de retrouver dans ce labyrinthe l'emplacement de notre trépas pour avoir une chance de les récupérer, car si on vient à mourir de nouveau entre-temps, on les perd définitivement.
L'atmosphère est bien marquée. Alors par contre, mieux vaut ne pas avoir la phobie des mannequins sinon ça va être dur ! J'ai fait plusieurs fois de bons sursauts en me retournant pour découvrir qu'un mannequin s'était avancé juste derrière moi. C'est assez efficace. En réalité, ils ne vous attaqueront jamais de face, mais uniquement lorsqu'ils disparaissent de notre champ de vision. Un système là encore original et assez bien pensé, car ça fait son petit effet de les retrouver à une position différente. Cependant, personnellement je me suis vite habitué à ce système et assez rapidement je n'ai plus ressenti l'angoisse du début. Sûrement du fait que cette mécanique est très redondante, et l'effet de surprise n'a plus raison d'être.
J'ai trouvé le jeu de compétences particulièrement intéressant. Elles sont nombreuses à être accessibles dès le début, et ce qui est fort sympa c'est qu'une fois qu'on atteint un niveau décent, on peut vraiment les combiner comme bon nous semble selon la stratégie qu'on décide d'adopter. Donc pas mal de possibilités de ce côté-là.
Un gros bémol par contre sur la traduction "Google like" qu'on trouve en activant les explications des différentes sections, ce qui rend certaines phrases en français assez... étonnantes, et surtout sans queue ni tête.
En conclusion, je recommande ce titre malgré ses quelques lacunes, car il est doté aussi de bien des atouts. Alors c'est sûr que c'est loin d'être le jeu du siècle, mais je trouve qu'il mérite le détour ne serait-ce que pour son originalité. Mais il est clair que même pour les inconditionnels des jeux horrifiques, il ne plaira pas à tout le monde.

Dollhouse is a genuine terrifying horror game about... well... dolls.
Dolls mechanics are scary, this vintage stylish atmosphere is really well-made.
The gameplay is in sync' with the roleplay of our character.
Very polished idea !