Detroit: Become Human
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Detroit: Become Human – a game that will make an unforgettable impression on anyone. It feels like watching a movie, but you are the actor. Gather with friends, decide who will play which character and watch your very own story. Every action makes an impact on the story, so think twice or risk loosing everything in this fantastic game about society, equality, life, future and philosophy.
End Boss 1
I will once add a bigger review to this one. Or well, it deserves multiple reviews. There are so many cool things around DBH. First ever thing you should now - this is very similar experience to visiting IMAX on a blockbuster. But it turns out you can control the plot. Highly recommended to role-play characters with your friends. Don't play it solo. Pick one role, and give other roles to your friends. This will be a kind of multiplayer and it will be fun!
Steam User 39
Le champ des possibles des jeux élaborés par les français de Quantic Dream m'a toujours subjugué. Fahrenheit, Beyond: Two Souls et Heavy Rain sont des jeux qui ont eu le don de me happer par la puissance de leurs premières scènes, pour ensuite me passionner, me surprendre, me faire hésiter, me questionner. Le phénoménal Heavy Rain m'avait en particulier profondément marqué.
En m'attelant à Detroit: Become Human, j'étais donc déjà rompu à l'approche caractéristique de David Cage, avec ces arbres décisionnels aux ramifications poussées qui s'entrecroisent. À cet égard, parce qu'il vous permet d'ériger un récit qui vous sera propre, Detroit: Become Human transcende le cadre vidéoludique pour s'établir en une expérience narrative inoubliable qui mérite amplement les éloges qui lui sont faits, d'autant que le jeu soulève des questions sur l'altérité cybernétique et la symbiose homme-machine, mais aussi la stratification sociale jusqu'à la ségrégation.
L'intrigue prometteuse des débuts perd ceci dit en saveur vers le dernier tiers du jeu, pour laisser place à une opposition convenue entre humains et androïdes. Ce dénouement pourrait laisser poindre une pointe de frustration chez ceux qui auraient aimé mieux comprendre les arcanes de cet univers, car des questions cruciales resteront sans réponse, sans compter quelques ficelles bien épaisses (voir plus bas).
Certains trouveront peut-être ce jeu vidéo à la limite du vidéo jeu, où manettes et claviers se muent en télécommandes sensorielles pour que le joueur vive intensément le spectacle. D'autres reprocheront à l'écriture son manque de cohérence et ses zones d'ombre. Mais tous seront assurément conquis par cette direction artistique réussie, la finesse des graphismes, une bande-son magistrale, cette interface simple et immersive façon réalité augmentée, la mise en scène maîtrisée, certaines scènes spectaculaires et la justesse d'interprétation des acteurs.
Detroit: Become Human vous propose avec brio d'incarner des machines en tant qu'être humain, pour justement acter de leur humanité. Il n'est pas parfait, mais possède un potentiel de rejouabilité rare et bénéficie d'une qualité générale exceptionnelle. Difficile de ne pas être charmé.
Les faiblesses voire même maladresses scénaristiques (attention, divulgâchage !) :
- CyberLife est incarnée par Amanda dans le jardin intérieur de Connor. Mais quid dans la réalité ? Les magazines disséminés un peu partout mentionnent des personnalités de l'entreprise mais son ancien PDG est la seule personne que l'on rencontre. C'est selon moi la grande absence du jeu. De fait, on ignore par qui et comment sont remplacés les modèles RK800, à qui Connor fait "ses rapports" ou comment il est hacké à distance. Le jeu met l'accent sur le combat entre l'homme et la machine, mais en faisant de CyberLife une espèce de déité maléfique à la fois omniprésente et impalpable.
- Alice se voit servir deux repas qu'on ne la verra jamais manger... Et pour cause ! C'est malhabile voire malhonnête, car on sait que les androïdes ne mangent pas (le frigo vide de Rupert est par exemple un indice quant à sa nature).
- L'obsession pour rA9 présentée comme étant la clé de la déviance est éconduite d'un revers de main par Elijah Kamski, car en éliminant Chloé pour en apprendre davantage, on se retrouve avec une réponse évasive... Plus de profondeur sur l’androïde mythique, premier candidat à l'éveil, eut été la bienvenue, pour comprendre ce qui rend possible la déviance de certaines machines.
- Les androïdes coûtent plusieurs milliers de dollars. Comment un camé sans emploi comme Todd a pu s'en offrir plusieurs ? Même remarque s'agissant de Carlos Ortiz.
- Le joueur doit s'employer pour que Connor devienne un déviant, quand de son côté Markus peut convertir des centaines d'androïdes à distance d'un simple regard.
- North tombe amoureuse de Markus même si elle restera en désaccord avec toutes ses prises de position non violentes.
- Certains androïdes sont tués d'une seule balle en pleine tête. Lucy possède pourtant une tête évidée, suggérant qu'il ne s'agit pas d'une partie vitale. Les choses auraient été plus intéressantes si seule une balle en plein cœur permettait d'éliminer un androïde d'un seul tir.
- Les androïdes peuvent se parler par télépathie. Pourquoi alors utilisent-ils leur voix lorsqu'ils sont à deux, si ce n'est pour forcer l'humanisation des échanges ?
- Les androïdes déviants peuvent hacker un appareil au toucher, mais seulement dans certaines situations, sans véritable cohérence.
- Le personnage du fils de Carl avait du potentiel, dommage qu'il soit si peu exploité.
Autres commentaires :
- Certaines options de dialogue sont peu claires car trop concises.
- Les QTE gâchent parfois les scènes d'action, car le joueur doit se concentrer pour ne rien rater et cela peut empêcher d'apprécier la dynamique d'une scène. Paradoxalement, on se fait parfois surprendre par une interaction inattendue pour effectuer un simple mouvement : cela brise le déroulé cinématographique des choses.
- Quelques rares screamers sont franchement dispensables.
- La section bonus est riche d'éléments à débloquer. Les courts métrages en particulier sont une excellente addition.
- Neil Newbon possède une voix singulière, reconnaissable, et malheureusement utilisée pour doubler deux personnages secondaires importants.
- Les androïdes, même féminins, auraient dû être chauves pour que l'ensemble gagne en crédibilité (d'ailleurs, aucun androïde ne porte de barbe).
- Certains rares échanges entre Hank et Connor sonnent faux, car ils restent les mêmes que l'on ait pris de bonnes ou mauvaises décisions.
- L'une des marques de fabrique des jeux Quantic Dream est la place prépondérante qu'occupe la météo. Detroit: Become Human ne déroge pas à cette règle : les scènes calmes ou heureuses se font typiquement par beau temps et les plus angoissantes sous la pluie. Le caractère critique d'une situation n'a pas toujours besoin de la pluie pour s'affirmer, mais peut-être qu'il s'agit d'un clin d’œil à Blade Runner ?
Quelques pétouilles techniques :
- Je pensais profiter à fond de ce jeu-film sur mon écran large à 144 FPS, et ne m'étais même pas imaginé qu'il puisse en être autrement. Malheureusement, Detroit: Become Human est limité à 60 FPS (sauf en bidouillant un fichier du jeu) et il est surtout nativement limité au 16/9. Vous aurez donc de vilaines bandes noires sur les côtés en 21/9 et au-delà, à moins d'installer un mod.
- Il n'existe aucune option pour passer les cinématiques ou les dialogues déjà vus, entravant toute exploration rapide des scénarios alternatifs.
- Le jeu est magnifique mais ne propose pas de mode photo.
- Il arrive que les touches de déplacement s'inversent suite à un changement d'angle de la caméra.
- Un seul crash subi, mais un retour bureau quand même, avec l'erreur "VK_ERROR_DEVICE_LOST".
Steam User 16
Je rédige rarement une critique pour un jeu mais Detroit: Become Human le mérite. N'ayant pas de PS4, j'étais passé à côté à l'époque. L'ayant vu récemment en soldes, je l'ai acheté sans trop savoir qu'en attendre (j'avais adoré Heavy Rain sur PS3). J'ai bien fait : quelle claque ! Les graphismes, la musique, la direction artistique, tout est grandiose ! Je l'ai dévoré en 5 jours : étant papa de deux jeunes enfants, je n'ai habituellement plus tellement de temps à consacrer à mon ordinateur, c'est dire à quel point l'expérience m'a plu. Si vous êtes férus de jeux narratifs, vous avez vraiment là une expérience à vivre. Rares sont les titres qui m'ont ému aux larmes, Detroit : Become Human fait partie de ceux-là. L'histoire est très intense, les trois personnages que l'on incarne se complètent bien, on se sent impliqués comme jamais, on vit des émotions fortes. De plus, je viens de le terminer mais étant donné le nombre d'embranchements et tous les choix différents qu'on peut faire, je n'ai qu'une envie : recommencer une partie ! Bref, je vous le recommande donc les yeux fermés !
Steam User 16
Ohlala, quelle tuerie ce jeu, un chef-d'oeuvre, pour les raisons suivantes et bien d'autres :
+ Graphismes impeccables pour un jeu datant bientôt de 6 ans
+ Le sound design et plus particulièrement le doublage, y compris la version française qui n'est que trop rarement appréciée est ici proche de la perfection. C'est simple, les pixels jouent mieux que la plupart des films qu'on nous sert au cinéma ces derniers temps...
Pour la musique, il a été fait appel à trois compositeurs différents pour bien se concentrer sur un aspect spécifique chacun, et c'est une réussite. Je recommande vivement de regarder les making-of déblocables gratuitement en ayant un peu avancé dans le jeu.
+ Une histoire très bien servie soulevant de multiples thèmes aussi bien réels que théoriques, et qui transmet facilement de vives émotions.
+ Un univers extrêmement riche en détails et choix différents qui parviennent à maintenir leur cohérence du début jusqu'à la fin et ce dans tous les contextes.
- J'ignore s'il s'agit de moi uniquement mais le tracking de la souris était ignoble, préférez la manette si vous souhaitez réussir les QTE sans frustration.
- Vraiment du chipotage, mais il est dommage que malgré quelques checkpoints pour rejouer des parties précises, il n'existe pas d'option pour passer des scènes ou les faire avancer plus vite.
Recommandé à 100% !
Steam User 22
Un chef-d'oeuvre rien d'autre à dire un 100/10
Histoire 10/10
Musique 10/10
Personnages 10/10
Gameplay 10/10
Acheter les yeux fermés
Steam User 9
Ceci est ma toute première évaluation. Je ne suis pas le genre à prendre la peine d'évaluer un jeu. J'en ai plus de 140 sur steam, nombreux qui m'ont plu, mais jamais jusqu’à aujourd’hui, je n'avait ressenti le besoin d encenser un jeu à ce point.
ce jeu est une oeuvre d'art. c'est absolument incroyable. Un grand merci aux créateurs. Ce jeu est juste sublime.
-Les graphiques: tout simplement les plus beaux que j'ai jamais vu. (et je tourne sur un pc Gaming assez puissant; je joue a tous mes jeux aux paramètres graphiques max sans problème) , mais là...c'est juste magnifique... les personnages, les visages, les détails. on en oublie presque que l'on joue à un jeu tellement c'est bien fait.
-le ( les ) scénarios : incroyable. une ( des ) histoires passionnantes qui vous garderont scotche à votre ordinateur jusqu’à l'aube alors meme que vous devez aller travailler le lendemain. Un besoin de connaitre la suite que je n'ai simplement jamais ressenti dans aucuns de mes autres jeux.
-Les personnages : attachants, bien pensés, et encore une fois tellement bien réalisé graphiquement qu on en vient parfois à s'imaginer qu'ils existent réellement.
En conclusion: ce jeu est une pure merveille. Un grand merci aux créateurs pour cette expérience incroyable qu'ils m'ont fait vivre. Je suis au delà de la recommandation. Vous devez acheter ce jeu. Vous ne le regretterais pas. C est impossible
Steam User 9
Alors la , un de mes préféré en therme de choix avec incidence sur la suite de l'histoire . Detroit: Become Human transcende le cadre vidéoludique pour s'établir en une expérience narrative inoubliable qui mérite amplement les récompenses et avis positifs qui lui sont faits. Le jeu soulève des questions profondes sur la disparité cybernétique et la symbiose humain/machine, tout en abordant des thèmes tels que la différences sociales associées et la ségrégation. Son système d'arbres décisionnels, aux ramifications poussées et entrecroisées, permet de créer un récit véritablement personnel, façonné par les choix du joueur.
L'intrigue prometteuse des débuts perd toutefois de sa saveur vers le dernier tiers du jeu, laissant place à une opposition plus convenue entre humains et androïdes. Certains dénouement m'ont donné une certaine frustration , car des questions cruciales restent sans réponse, et certaines ficelles narratives apparaissent un peu grossières voir en décalé.
Malgré cela, Detroit: Become Human se distingue par sa direction artistique réussie, la finesse de ses graphismes, une bande-son magistrale et une interface simple et immersive inspirée de la réalité augmentée. La mise en scène est maîtrisée, avec certaines scènes spectaculaires, et l'interprétation des acteurs est d'une justesse remarquable.
Le jeu propose avec brio d'incarner des machines en tant qu'êtres humains, soulignant ainsi leur humanité. Bien qu'il ne soit pas parfait, le jeu possède un potentiel de re jouabilité rare par le biais de chapitres/ramifications et bénéficie d'une qualité générale exceptionnelle. Il est difficile de ne pas être charmé par la beauté du jeu et la profondeur de son propos.
En conclusion, il offre une expérience unique et immersive qui, malgré quelques imperfections narratives, est parvenue à me captiver et à m'émouvoir. C'est un incontournable pour les amateurs de jeux narratifs et ceux qui apprécient les histoires riches en choix et en conséquences.
Steam User 8
Un des meilleurs jeux de récits et d'histoire à choix multiples auquel j'ai pu jouer. Je n'avais pas accroché à certains jeux du même studio mais celui-ci m'a plu dès le début avec des graphismes superbes, un très bon doublages de voix françaises et un scénario très bien construit qui amène le joueur à vouloir avancer dans l'histoire. Les personnages sont presque tous intéressants, charismatiques ou attachants et la possibilité de décider de leur sort via nos actions permet de construire la suite du scénario. La possibilité aussi de reprendre une sauvegarde au sein même d'un chapitre permet de voir les conséquences d'un choix différent sans avoir à tout refaire.