Dead Rising 2

Ayant poncé le premier à sa sortie en 2006 (comprenez que j'ai buté 53 594 zombies et été au bout des 7 jours), il apparaissait évident que j'allais de nouveau succomber au charme de ce second opus mais il se trouve qu'à sa sortie, en 2010, j'ai "quitté de rage" au moment où je me suis rendu compte que je ne pourrais voir la vraie fin par manque de temps et donc que j'allais devoir recommencer toute l'aventure de zéro (je devais avoir qu'une seule sauvegarde comme un con ). Je crois que c'était pas le moment.
C'est donc 14 ans plus tard, et après avoir fait le quatrième épisode (qui est naze en passant), que je suis sur le point de me lancer dans le 3 (oui, ça n'a aucun sens) quand je me rappelle que je n'ai jamais terminé le 2. Bref, au-delà de la rétrospective toute pétée, je sais que je suis sur le point de remettre le doigt dans une formule aussi géniale qu’aberrante, surtout en 2024. Je crois que c'est le moment.
Car Dead Rising, à la base, c'est juste une compilation de toutes les pires choses du jeu vidéo. Les contrôles sont rigides, la mort est ultra punitive, vous ratez une quantité astronomique de choses lors de votre première run, il y a un timer constant, les armes se cassent, il faut connaitre la map par cœur, tout un tas d'éléments ne sont pas expliqués, il y a une tonnes de missions d'escorte avec des PNJ teubés, vous passez votre temps à faire les mêmes choses en boucle et j'en passe.
Mais contre toute attente, tous ces éléments mis ensemble fonctionnent et forment un tout cohérent. Car si sur le papier, la promesse de buter des milliers de zombies avec des armes débiles dans un simili Las Vegas semble être très fun, il n'en est rien. Jouer à Dead Rising c'est 80% de boulot pour 20% de fun. J'exagère un poil mais tout le plaisir vient de cette sensation d'être balancé dans un univers hostile, aux règles nébuleuses et de les maitriser petit à petit, heures après heures, au prix de pas mal de souffrance et de frustration. C'est la "Darksoulisation" du jeu de zombie quoi.
Néanmoins, ce Dead Rising 2 reste sans doute la meilleure porte d'entrée de la série car il reprend à la lettre la formule du premier (un peu trop d'ailleurs) tout en améliorant (pas trop d'ailleurs) ce qui pouvait l'être (IA, multiples slots de sauvegarde, maniabilité...) et en y apportant un nouveau système de craft qui vient habilement remplacer les photos du premier.
Reste à voir ce que vaut le troisième épisode qui, normalement, devrait être moins moisi que le 4 vu que Keiji Inafune était encore aux commandes. Je m'y attelle très vite. Sauf si je décide de faire le remake du premier pour respecter ma rétrospective pétée.

Un classique du jeux vidéo sur les zombies ! Pour moi le meilleur de la saga et que de bons souvenirs...
Graphiquement cela tiens toujours la route aujourd'hui alors foncez !

Note: 16/20

un jeux wtf mais grave kiff en plus coop a deux !!!

Sympa mais très redite
Dead Rising 2 reprend la formule de son prédécesseur en y apportant des nouveautés qui sont les bienvenues. Cependant le jeu reste trop proche dans son déroulé et j'ai trouvé l'ambiance inférieure. À noter que cette suite n'a pas été développée uniquement par Capcom mais en collaboration avec Blue Castle Games, un studio canadien.
Les plus
• Le concept repris du premier avec toujours le timer qui nous force à nous organiser pour réaliser la quêtes principale, sauver les survivants et vaincre les boss. Le niveau se conserve en recommençant l'histoire comme le premier. En une seule partie j'ai réussi à compléter presque tous les événements car on a plus souvent des temps morts.
• Les combos d'armes : excellente nouveauté. On peut assembler certaines armes à un établi pour en faire une nouvelle.
• Toujours un nombre impressionnant de zombies à l'écran.
• Le path-finding des survivants bien supérieur au premier jeu.
Les moins
• Feeling de gameplay inférieur à Dead Rising 1. On sent que ce n'est plus le même moteur.
• Affrontements de boss assez brouillons. Mention spéciale au cuistot.
• Trop proche du premier dans sa structure.
• Quelques soucis techniques. J'ai notamment eu un bug à la mission 6-3 où je ne pouvais porter un personnage. Il y a pas mal d'ombres assez pixelisées et des artefacts graphiques qui clignotent. Il y a aussi un problème de reconnaissance de la manette (qui se règle facilement).
À faire si vous avez aimé le 1 et que vous en voulez plus.

1. Graphismes et direction artistique
À sa sortie, Dead Rising® 2 proposait des graphismes impressionnants pour l’époque, avec des environnements détaillés et des hordes de zombies crédibles. Le cadre de Fortune City, inspiré de Las Vegas, offrait un mélange unique de lieux extravagants et d’espaces oppressants, renforçant l’ambiance chaotique du jeu. Bien que les graphismes puissent sembler un peu datés aujourd’hui, la direction artistique reste charmante grâce à son esthétique colorée et exagérée qui se marie parfaitement avec le ton décalé du jeu.
2. Gameplay et mécanique de jeu
Le gameplay de Dead Rising® 2 est à la fois intuitif et incroyablement satisfaisant. L’idée de pouvoir utiliser presque tous les objets comme armes pour massacrer des hordes de zombies est aussi amusante qu’addictive. La nouveauté majeure de cet opus est la possibilité de combiner des objets pour créer des armes encore plus destructrices et loufoques, comme la batte cloutée ou la tronçonneuse montée sur un kayak.
Le jeu propose également une gestion du temps qui oblige le joueur à jongler entre les missions principales, les quêtes secondaires, et la recherche du Zombrex pour sauver la fille de Chuck Greene, le protagoniste. Cette mécanique peut être stressante mais ajoute une couche de stratégie bienvenue.
3. Histoire et narration
L’histoire de Dead Rising® 2 mêle humour et drame avec succès. Chuck Greene est un personnage attachant, prêt à tout pour sauver sa fille dans un monde post-apocalyptique absurde. Les interactions avec les survivants et les psychopathes (les boss du jeu) ajoutent des moments mémorables et souvent hilarants.
Pour moi, ce jeu occupe une place particulière dans mon cœur, car il a été l’un de mes tout premiers jeux sur Playstation 3. En tant qu’enfant, j’étais fasciné par son univers, son humour noir, et ses possibilités infinies. C’était clairement l’un de mes jeux favoris à l’époque, et il reste une expérience marquante dans ma vie de joueur.
4. Bande-son et ambiance sonore
La bande-son est efficace, avec des musiques dynamiques qui accompagnent parfaitement l’action frénétique. Les effets sonores, des grognements des zombies aux bruits des armes improvisées, renforcent l’immersion. Les dialogues, bien qu’un peu caricaturaux, ajoutent au charme du jeu.
5. Durée de vie et rejouabilité
Dead Rising® 2 offre une durée de vie solide, avec une campagne principale captivante et de nombreuses quêtes secondaires qui incitent à explorer Fortune City. La possibilité de découvrir de nouvelles armes combinées, de sauver des survivants, et de rejouer pour atteindre d’autres fins augmente considérablement la rejouabilité. De plus, le mode multijoueur, bien que simple, ajoutait une dimension compétitive amusante.
6. Points positifs
Gameplay varié et créatif grâce à la mécanique des armes combinées.
Ambiance unique, mélangeant humour décalé et tension constante.
Univers riche et coloré de Fortune City.
Histoire attachante, notamment grâce à la relation entre Chuck et sa fille.
Nombreuses activités et quêtes secondaires qui prolongent le plaisir.
7. Points négatifs
La gestion du temps peut être frustrante pour certains joueurs.
Intelligence artificielle des survivants parfois peu réactive.
Graphismes légèrement datés par rapport aux standards modernes.
Conclusion
Dead Rising® 2 est une expérience inoubliable, surtout pour ceux qui, comme moi, l’ont découvert dans leur jeunesse. Entre son gameplay délirant, ses personnages attachants, et son univers unique, il reste l’un de mes jeux favoris. Bien qu’il présente quelques défauts mineurs, il conserve un charme indéniable qui ravira les fans de jeux de zombies et de sandbox. Une aventure à revivre pour les nostalgiques ou à découvrir pour une nouvelle génération de joueurs !

Qu’est-ce que Dead Rising 2 ?
Dead Rising 2, développé par Blue Castle Games (sous la houlette de Capcom), c’est un jeu d’action/survie en monde semi-ouvert où on incarne Chuck Greene, un père prêt à tout pour sauver sa fille dans une ville infestée de zombies. Motos tronçonneuses, paddles explosifs et ours en peluche armés : bienvenue dans le carnage le plus absurde de Las Vegas version post-apo.

Un monde débilement fun
Fortune City, c’est Vegas sous stéroïdes, rempli de zombies et d’objets à ramasser pour survivre… ou rigoler.
C’est ça qui fait la magie de Dead Rising 2 : le ton.
Oui, y’a une histoire de père dévoué qui court après des doses de Zombrex pour sa fille. Mais surtout, y’a une liberté d’improviser n’importe quelle arme avec deux trucs qui traînent.

Tu veux coller une batterie à une fourche ? Tu peux.
Un seau et une perceuse ? Bien sûr.
Ce jeu te donne une boîte à outils de l’absurde et te laisse faire le ménage à ta façon.

Du fun, mais pas sans pression
Derrière le côté débile, y’a un fond bien plus exigeant qu’il n’y paraît.
Le temps est compté.
Chaque événement, chaque survivant à sauver, chaque boss (appelés Psychopathes) est soumis à un timer qui tourne.
Du coup, tu stresses, tu rates des trucs, tu recommences.

C’est frustrant parfois. Surtout que le jeu n’a pas peur de te punir.
Mais c’est aussi ce qui donne un vrai rythme et du challenge.

Chuck Greene : héros malgré lui
On quitte Frank West pour Chuck Greene, et même s’il a moins de charisme à première vue, il s’en sort bien.
C’est pas juste un bourrin : c’est un père. Et ce lien avec sa fille Katey ajoute un petit supplément d’âme qui fait plaisir dans un jeu aussi barjot.

On le sent dépassé, mais il encaisse. Et au final, ça colle bien à l’ambiance : l’absurde cohabite avec l’humain.

Conclusion : du sang, du fun, du chrono
Dead Rising 2, c’est un grand bac à sable où l’humour noir et l’inventivité règnent.
Parfois punitif, parfois maladroit dans sa gestion du temps ou de l’IA des survivants, mais toujours généreux dans le chaos qu’il propose.

Si t’aimes l’idée de transformer une guitare électrique en arme de destruction massive et de sprinter en slip dans un centre commercial infesté, fonce.
Un bon moment de défouloir, avec un fond plus sérieux qu’il n’en a l’air.

---{ La note }---

☑ 8.2 / 10

Chuck is the perfect American men stereotype