Bound by Flame
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You are a mercenary possessed by a flame demon in a desperate world ravaged by seven Ice Lords and their Dead-Army. In this RPG where all your choices lead to consequences, you will have to choose between unleashing the powers of the beast within and rejecting the demonic influence that wants to claim your humanity. Freely develop your abilities and combat style through three skill trees: swing the heavy weapons of the Fighter, wield the sneaky dual daggers of the Ranger, or use the devastating flame spells of the Pyromancer. Recruit companions who will live, love, hate and fight alongside you against the dreadful creatures of Vertiel, in real-time epic battles based on tactics and reaction.
Steam User 60
Bounds By Flame est un RPG/Action dans un Univers médiéval-fantastique.
Pour cette nouvelle réalisation, le studio français Spiders, semble avoir décidé de s’inspirer de la concurrence et notamment de Dark Souls avec un système de combat basé sur la garde et l’esquive mais qui a choisi d’être plus arcade que l’original.
Points forts
Montée significative du niveau technique depuis Mars : War Logs.
Mise en scène efficace et de bon niveau.
Plusieurs modes de combat qui apportent de la variété et nous permettent de nous adapter (arme lourde, dagues, magie du feu)
Système de contre, indispensable à maitriser et qui demande d’observer les patterns des ennemis.
Les choix à faire, bien que peu nombreux, ont de vraies conséquences par la suite et peuvent conduire à une certaine rejouabilité pour les plus acharnés d’entre vous.
Bestiaire original artistiquement même s’il manque un peu de variété.
Système d’évolution et de craft dans la bonne moyenne.
Pas de bug notable, le jeu est stable et bien fini à l’heure où vous me lisez.
La difficulté est au rendez-vous dès le mode Buffle.
Durée de vie correcte : 20h pour ma part.
Points faibles
Le level design trop linéaire, relativement vide de vie et étouffant tellement on se sent engoncé dans des couloirs. On a presque l’impression que le décor n’est pas à la bonne échelle. Pour enfoncer le clou, on ne peut ni sauter et ni tomber d’un simple rebord sauf si le jeu l’a prévu spécifiquement. D’ailleurs, on ne compte pas les innombrables murs invisibles qui jalonnent notre progression.
Les personnages rencontrés sont caricaturaux et leur background manque de développement (romances y comprises).
Compagnons presque inutiles pendant les phases de combat. Leur IA est excessivement limitée (personnages statiques) et leurs dégâts anecdotiques.
L’Univers, tout comme l’histoire manquent d’originalité.
Le système de combat bien que dynamique et dans la veine de Dark Souls, s’appuie sur un côté Hack & Slash et une difficulté artificielle. Comme exemple, sachez que pour tuer un ennemi de base, il peut falloir une 20ène de coups avec une arme lourde (beaucoup plus avec les dagues) alors que celui-ci nous enlève la moitié de notre vie en 1 seul coup. Pour certaines personnes, je peux comprendre que les combats puissent devenir longs et fastidieux.
Peu de différences dans l’utilisation des différentes armes lourdes (épée, hache, masse) à part quelques légères variations dans les statistiques.
Caméra parfois capricieuse ce qui n’étonnera personne vu l’étroitesse de certains passages.
Assez léger niveau loot (environ 20 armes différentes par exemple).
Note : 7/10
Alors avec tous ces écueils, vous allez vous demander pourquoi je mets cette note honorable. Est-ce par chauvinisme ? Non, mais tout simplement parce que je me suis amusé, que le jeu est finalement assez fun. Spiders a toujours su, malgré une absence de moyen, faire des jeux qui tiennent la route et c’est encore le cas ici.
Malgré tout, je trouve que Bounds By Flame a perdu l’originalité et la personnalité qu’avait su apporter Mars : War Logs. Espérons que The Technomancer, leur prochain projet, de retour à un Univers post-apocalyptique, saura à nouveau se démarquer et nous étonner.
Steam User 22
Bound By Flame est un bon RPG (fait par Spiders, petit studio aux moyens modestes) qui vous occupera plus d'une vingtaine d'heures si vous lui pardonnez ses défauts. Le scénario est simple mais efficace tout comme l'univers heroic fantasy du jeu, il se suit sans déplaisir. On y incarne Volcan, membre d'une compagnie de mercenaires dans un monde au bord de l'extinction, qui va devoir cohabiter avec une entité présente en lui pour espérer pouvoir vaincre de puissants nécromanciens. Et c'est sur cette cohabitation que s’articulent les choix les plus importants du jeu, laisser le démon gagner du terrain améliore notre magie du feu mais quel sera le prix à payer ? Les choix restent binaires à la Bioware (une option gentil, une option méchant) sans trop partir dans la caricature comme Mass Effect peu parfois le faire. BBF est découpé en chapitres, il ne s'agit pas d'un monde ouvert mais d'un système à la The Witcher 1&2 (1 chapitre = 1 lieu). Hors prologue/épilogue, il y a 3 grands actes. Les 2 premiers sont plaisants malgré des maps pas exceptionnellement grandes. Le 3ème est un peu en dessous et se focalise surtout sur les combats.
Les combats justement sont la composante majeure du jeu. Autant le dire tout de suite, BBF est difficile. Il y a un petit côté Dark Souls dans le sens ou les adversaires font vraiment très mal, certains n'auront besoin que de 3-4 coups pour vous tuer et ce pendant l'intégralité du jeu. Des adversaires qui en plus disposent de beaucoup de points de vie voir d'attaques de zone dévastatrices pour les plus coriaces. Maitriser les différents pans du gameplay devient vite essentiel. Savoir placer des contres, savoir esquiver, booster ses armes pour qu'elles arrivent à casser les enchainements de coups des ennemies, savoir rester mobile, utiliser les diverses compétences et la magie au bon moment, tout ça est obligatoire sous peine de se faire sauvagement savater par le premiers groupe hostile croisé. Evidemment vous n'échapperez pas aux boss en mode gros sac à PV qui font mal, notamment le boss de fin qui demande une bonne préparation.
Il y a des compagnons à recruter mais malheureusement ils sont assez inutiles car ils ont tendance à mourir en quelques secondes si on ne leur donne pas l'ordre de rester en mode défensif. Ils serviront surtout pour quelques quêtes perso et aussi quelques romances. Des romances clairement bâclées qui sont là parce qu'il fallait en mettre mais qui restent extrêmement sommaires. Des compagnons pas tous égaux niveau charisme car trop bien trop clichés pour certains.
Le système de craft, bien que simple, est un aspect très plaisant du jeu. Chaque pièce d'armure ou arme dispose de slots pouvant être équipés de diverses améliorations (résistances au poison, augmentation des dégâts etc) très utiles. On peut également crafter ses potions de soin/magie mais aussi et surtout des carreaux d'arbalète et des pièges explosifs, 2 items qui se révéleront extrêmement utiles pour espérer se défaire de certains groupes d'adversaires.
Dernier point, la musique. Certains morceaux (comme celui de l'écran titre) sont absolument magnifiques et envoutants à écouter. Les doublages sont corrects.
Bref Bound By Flame a un scénario sympa, des combats difficiles mais prenants si on accroche au gameplay, un système de craft efficace, une bonne durée de vie et une bande son excellente. A partir de là, je pense que l'on peut lui pardonner son retard graphique, l'étroitesse de ses maps et des compagnons un peu foireux. Un petit 7/10 vraiment pas dégueu.
Steam User 27
Boundy By Flame est un très bon jeu ressemblant un peu à Dark Souls. En effet, ne pensez pas rentrer dans le tas et faire un max de kill. Chaque monstre à ses points forts et ses points faibles. Il faudra retenir cela pour finir vainqueur des combats. Le fait de pouvoir faire évoluer son personnage est très sympa et assez complet quoiq'un peu bordélique. On a un peu de mal avec l’interface, mais on s’en sort assez rapidement. Graphiquement, je suis un peu déçu, certains détails tels que le visage sont bien réalisés, mais alors les cheveux ne ressemblent à rien.
Sinon niveau gameplay il est au top. Le fait de pouvoir faire évoluer le héros du côté humain ou du côté démon est vraiment bien et donnera un intérêt à recommencer le jeu pour tester les deux voix.
Je recommande ce jeu, mais quand il sera en solde. Je trouve le jeu un peu cher pour ce qu’il en est. Mais si vous aimez la difficulté, vous serez heureux de jouer à ce jeu.
Steam User 14
OUI, mais....
Ce qu'il faut absolument savoir à propos de Bound By Flame, c'est que ce n'est pas un pur RPG. Si la surdose d'action vous ride le coin des yeux et vous donne des brûlures d'estomac, passez votre chemin. Ici, l'exploration est réduite à peau de chagin. Le jeu est une succession de couloirs débouchant sur des arenes de tailles variables mais jamais bien grandes, où vous serez amené le plus clair de votre temps à vendre chèrement votre peau face aux morts et autres crétures corompues qui peuplent les lieux. En vérité, nous sommes plus proche ici de Mars : War Logs des mêmes devs que d'un Kingdom of Amalur ou d'un Skyrim en terme de liberté de mouvement. Pour autant, l'ennui ne pointera pas le bout de son nez. Les décors que l'on parcourera durant les 25h que proposent le jeu, toutes quêtes comprises, sont suffisements riches en terme d'ambiances et d'action que l'on pestera que très rarement devant le peu de choix de chemins proposés.
Les choses étant mises au clair, passons au coeur du sujet. Vous commencerez votre aventure par la sainte création de votre avatar, homme ou femme, possédant chacun cinq visages prédéfinis et autant de coiffures. Autant dire que cela surprend, d'autant plus que certaines frimousses et tignasses laissent à désirer. Viendra ensuite le choix du niveau de difficulté, choix qui monte jusqu'à quatre mode. Le jeu vous lancera alors dans l'aventure. Ici, pas de sélection de classe, Spiders préférant vous laisser une totale liberté sur le build qui vous siéra le mieux durant vos pérégrinations sauvages. Pour cela, vous aurez accès à trois branches: le combat en armes à deux mains (épées, haches et marteaux) qui s'apparentra à la classe du guerrier lourd, style de combat lent mais qui tape fort et dur. Vient ensuite la branche du rôdeur, combat aux dagues qui bien évidemment est bien plus rapide et nerveux, avec la possibilité de se spécialiser dans les attaques furtives et mortelles. Enfin vient la classe du "mage de feu", avec toute la panoplie qui va avec: des armes enflamés au bouclier de feu en passant par les projectiles et autre joyeusetés sentant bon le souffre, vous aurez de quoi réchauffer le coeur de vos ennemis. Les arbres de compétences sont riches et chaque percs à son utilité. libre à vous de devenir un véritable couteau suisse ou bien de vous spécialiser dans une seule branche. Notez que le level max est fixé à 25, bien que certains joueurs fous ont atteint le lvl 27 par je ne sait quelle performance.
La baston, parlons en. l'action se veut très dynamique et surtout très exigente ! Ne pensez pas spammer vos boutons comme un boeuf pour terraser les ennemis. Ici, l'esquive, la parade et les contres sont de mises. Le moindre faux pas pourrait vous envoyer ad padres aussi vite que votre compte en banque s'évapore en début de mois. Soyons franc, cette partie du soft est une des plus reussies. Entre les choix de style, la possibilité de tirer avec une arbalette et les poses de pièges, chaque combat en devient presque épique. D'autant plus que les ennemis ne rigolent pas, et ce, même en mode normal (ici nommé Faucon). Ils tapent dur, sont hargneux, et n'hesiterons pas à vous encercler pour le peu que vous ne soyez pas assez mobile. La mort se veut rapide, et les erreurs ne pardonnent pas. Seules ombres au tableau: leurs paterns sont trop peu nombreuses et ont tendances à être spammées (mention spéciale au boss de fin, outrageusement dur et répétitif ) ainsi qu'un repop beaucoup trop rapide des zones durement nettoyés.
Pour bien préparer un combat, nous abordons maintenant ce qui fait à mon sens la seconde partie du soft très réussie: le craft. Dans Bound By Flame, chaque piece d'armure ou d'arme peut etre craftée. Cela va des pommeaux à la garde d'une arme, en passant par les épaulières, les brassars et autres parties d'une armure. Absolument tout peut être créé à partir d'ingrédients lootés sur les ennemis terrasés, ou bien découvert ici ou là durant vos escapades. Vous pouvez tout aussi bien en acheter chez les quelques marchands vous accompagnant dans l'aventure, mais leur utlité est toute relative tant les loot sont abondant. Chaque pièce aura ses propres caracteristiques et son propre design (très réussis) alliant ainsi efficacité et esthétisme. Ajoutez à cela la possibilité (nécéssité?) de crafter ses propres potions, carreaux et pièges, et vous aurez une idée de l'ampleur de la chose.
A coté de tout ceci, il faut bien avouer que l'histoire, qui se déroule en 3 Actes, est malheureusement faiblarde. D'autant plus que le dernier tiers de l'histoire semble avoir été légèrement baclée (une suite de combats sans presque aucune quêtes secondaires). C'est fort dommage. Il y a bien quelques subtilités ici ou là, mais dans les grandes lignes, c'est tout de même le b.a.-ba de l'heroic fantasy. Ceci étant dit, nous suivons les aventures de notre troupe de mercos sans déplaisir. C'est carré, même si certains pans du background restent bien trop flous. En résulte une difficulté pour le joueur à ressentir une quelconque émotion en ce qui concerne le scenario et le desespoir de la situation, à deux ou trois exception près. Mais malgré cela, la dualité que nous propose la possession de notre héro en chef est rafraichissante. En effet, sa part humaine, veut aider son prochain: les temps sont extrements durs et les rares survivants que l'on croisera (qui se comptent sur les doigts de deux mains) ont perdu tout espoir, et en sont réduis à accepter leur sort. Le démon lui, est beaucoup plus pragmatique: Il a une quête à accomplir et ne voit pas d'interet à venir en aide aux derniers représentants de ce monde à l'agonie qu'il considere misérable. Ainsi, il ne sera pas rare d'assister à une conversation entre les deux protagonistes durant les nombreux dialogues que propose le jeu (donnant ainsi un petit côté schizophrène au héro) pesant le pour et le contre, chacun y allant de son argument. Certains choix importants de l'histoire jouera justement sur cette dualité: libre à vous "d'écouter" l'un ou l'autre pour l'acceptation ou la résolution d'une quête qui pourra radicalement changer le cour de l'aventure. Vos actes pourrons aussi avoir des répercutions sur vos compagnons.
Les compagnons, parlons-en justement. En plus de ne pas être seul dans votre tête, vous ne le serez guère plus physiquement. Durant votre périple, vous ferez la rencontre de personnages qui deviendrons par la suite vos joyeux camarades de route et de bagarre. A tout moment, vous aurez le choix d'être suivi par untel ou untel, like Dragon Age. Nos compañero auront alors tout le loisir de réagir aux conversations que vous aurez avec les divers pnj du jeu et ainsi vous exposer leur opinion sur la situation, donnant ainsi un dynamisme relatif aux joutes verbales bien que leurs interventions se veulent trop sporadiques. A noter qu'à l'instar de trop nombreux jeux où l'on est accompagné, leur pathfinding peut être par moment déplorable.
"Et sur le champ de bataille, sont-ils aussi brave qu'un buffle enragé?" Hélas mon bon, leur dynamisme est tout aussi relatif. A la imite, une louttre enragée. Rare seront les fois où ils vous sortiront d'un mauvais pas. Seuls ceux qui sont mages pourrons au choix, vous redonner de la vie ou bien activer leurs defenses magiques, devenant ainsi un véritable bouclier humain sur lesquels les ennemis s'acharneront pendant que vous les contournerez. Non, l'issue des combats, vous ne la devrez le plus clair de votre temps qu'a votre talent et à rien d'autre. Pour finir sur une note plus douce,sachez qu'une romance est possible avec certains. Pour les plus coquin d'entre vous....
Pour ne pas finir sur une note négative, sachez que le jeu possède une forte rejouabilité, du fait de suivre ou non l'avis du Démon. Comme dit plus haut, certains choix ont de graves conséquences et il ne tiendra qu'à vous d'explorer toutes les belles possibilités de gameplay et de scénario que nous offre Bound By Flame.
Steam User 35
Un Action RPG tout à fait respectable, de beaux graphismes, des dialogues crus et réaliste qui changent de la niaiserie de certains rpg recents, une histoire qui rappel Game Of Throne dans sa largeur mais qui à sa propre identité. Un arme de compétence et ameliorations d'armures interessant. Bref Un bon divertissement qui n'a pas a rougir des super productions AAA.
Steam User 23
Un autre bon petit "rpg" du studio français "spiders". Heureusement qu'ils sont là, car hors les grosses productions de cette année et les "rpg" à l'ancienne, il en manque quelque peu. Alors peut mieux faire au niveau des graphismes mais grosse qualité de nos jours : la difficulté est là et bien là, en tout ças en mode extrême. Alors "oui", ce n'est pas un monde-ouvert, pas du tout même, et bien tant mieux, au moins on a du challenge et du début à la fin.
Steam User 13
Loin de rendre la copie parfaite que j'appelle de tous mes vœux, Spiders progresse sensiblement depuis Mars : War Logs, et son Bound By Flame s'en sort avec les honneurs. L'aspect parfois très étriqué des cartes, le côté pas toujours très inspiré du scénario et le manque de finition des animations font partie des principales critiques que l'on peut formuler à l'encontre du jeu de rôle qui parvient toutefois à tirer son épingle du jeu grâce à un système de combats aussi bien pensé qu'il est capable de donner du fil à retordre. Associé à des dialogues souvent efficaces, il pousse à toujours aller de l'avant afin de découvrir de nouvelles options, de combattre de nouvelles créatures. Sans révolutionner le genre, Bound By Flame permet à Spiders de s'installer de manière encore un peu plus assurée au sein du paysage vidéoludique français.
Test complet publié sur JeuxVideo.fr :