Blackguards 2
X
Mot de passe oublié ? Lien de récupération
Nouveau sur le site ? Créer un compte
Vous avez déjà un compte ? Connexion
Retour à Connexion
0
5.00
Modifier
L’auteur n’a pas encore fourni de description dans votre langue.
With Blackguards 2, experience a turn-based tactic-RPG delivering challenging hexfield battles and a gritty story of revenge. Choose your play style by specializing in melee and ranged combat, or by wielding devastating magical spells. Develop cunning strategies to overcome merciless foes. Every action has far reaching consequences, as every decision you make is a march against your own descent into madness.
Steam User 53
Après un premier opus assez réussi malgré d’importantes lacunes, Daedalic Entertainment récidive en nous proposant Blackguards 2. Le studio allemand a porté une attention particulière aux remarques des joueurs. Même studio, même univers, mêmes défauts ?
A l’origine fut l’œil noir.
Tout comme le premier opus, Blackguards 2 tire son univers et son système de jeu de l’œil noir. Ce jeu de rôle allemand n’est plus édité dans nos contrées, mais reste très pratiqué dans son pays d’origine. Si ce détail est anecdotique, il a le bon gout d’apporter au jeu un système légèrement différent de la plupart de ces concurrents basant leurs règles bien souvent sur celles de AD&D (Advanced Dungeons and Dragons).
Blackguards 2 fait suite aux évènements du premier. Vous incarnez Cassia et vous vous retrouvez enfermé dans les oubliettes avec pour seule compagnie les araignées. Les premiers combats vous conduiront jusqu’à l’extérieur et vous serviront de didacticiels, vous laissant apercevoir les possibilités offertes par le système de combats. Certains y verront également un premier reproche à faire au jeu, votre avatar est imposé. En effet, Blackguards 2 n’offre aucune personnalisation de ce dernier, même esthétique. Cela dit, ce choix permet une plus grande maitrise de la narration et évite les incohérences de scénario.
Des sacrifices pour une plus grande maitrise.
Prendre des mesures pour améliorer la narration est louable, d’autant plus quand le résultat est au rendez-vous, il est donc dommage que l’intrigue n’en tire pas plus avantage. Quel dommage que l’histoire ne soit pas plus présente ! Le background est complet, mais terriblement en retrait, il vous faudra prendre le temps de questionner tous les personnages et lire l’ensemble des informations disponibles pour vraiment vous sentir impliqué dans les évènements, ce qui est fort dommageable d’un point de vue immersion. D’autant plus que le jeu vous mettra parfois face à des choix moraux intéressants, mais grandement sous exploité.
Le déroulement de la partie à lieu en grande majorité sur les cartes de combats comme on pouvait s’y attendre de la part d’une adaptation d’un système Porte Ennemi Trésor comme l’œil noir. Les arrêts en ville ou dans votre camp n’étant que l’occasion de vous préparer au prochain combat et dépenser vos points d’expériences.
On gagne une bataille avec des armes, mais une guerre avec des stratégies.
Voilà globalement comment je décrirais le déroulement des combats. La toute première étape sera de choisir les combattants. Avant même de connaitre le terrain ou vos adversaires cous devrez constituer une équipe. Certains personnages vous seront parfois imposés et vous aurez alors la tache de choisir les mercenaires qui les appuieront. Vos mercenaires se divisent principalement en trois catégories : les archers, les épéistes et les lanciers. D’autres, plus spécifiques, pourront être débloqués par certaines missions. C’est pour cette phase-ci que l’achat d’informations en villes peut s’avérer d’une grande aide afin de savoir quel type de mercenaires privilégier.
La seconde phase vous demandera de placer les membres de votre équipe sur le champ de bataille et dans les missions qui le permettent de mettre en place un certain nombre de pièges. L’objectif de victoire varie en fonction des batailles. Ainsi vous devrez parfois décimer les ennemis présents ou juste fuir sans perdre aucun membre de votre équipe. Des éléments présents sur le champ de bataille peuvent vous y aider, mais l’ennemi en tirera profit également.
Une victoire vous apportera un certain nombre de points qui vous seront utile pour faire progresser vos personnages. Même ceux qui n’ont pas participé à la bataille gagneront ces points. Il n’y a donc pas de pénalité à préférer une composition plutôt qu’une autre sur le long terme.
C’est en forgeant que l’on devient forgeron
Le système de progression des personnages a été revu. Ainsi l’on ne se perd plus dans une liste interminable de caractéristiques, mais l’on choisit un ensemble de statistiques grâce à des spécialisations. Le système s’en trouve d’ailleurs tout aussi riche, mais beaucoup plus lisible. On peut distinguer d’un seul coup d’œil l’influence d’une pièce d’équipement sur les statistiques d’un personnage.
Votre progression devra également se faire de manière réfléchie. Chaque lieu que vous pouvez conquérir vous apportera un avantage. Le joueur aura ainsi la possibilité d’acquérir de nouveaux renseignements, mais aussi de nouveaux équipements. Néanmoins, votre ennemi aura la possibilité de vous les reprendre. Si l’idée est excellente et apporte toujours plus de profondeur au jeu, elle n’a dans les faits qu’un intérêt que limité. On a vite fait d’identifier les villes vraiment utiles à notre progression et celles qui sont sacrifiables.
Une ergonomie revue
L’ergonomie du titre a été repensée et cela se sent. Si le jeu se veut toujours marqué par une interface qui rappelle les feuilles de personnage des jeux de rôle papier, celle-ci est devenue bien plus accessible. En combat, il suffira maintenant de faire un clic droit pour afficher la roue des actions et de choisir celle qui nous intéresse. Pour gagner du temps, une barre d’action rapide vous permet de définir les actions que vous réalisez le plus souvent pour les rendre accessibles en une simple pression sur le bouton attribué.
Le système de spécialisation est également bien pensé, car il allège la phase d’amélioration des personnages en la rendant bien plus pratique sans pour autant perdre en richesse et en possibilité.
Techniquement imparfait
Le jeu a été testé sur une version préalpha, il est donc très probable qu’un certain nombre de bugs ait été corrigés sur la version finale. Cependant, si le jeu est stable, certains bugs gênants sont apparus à plusieurs reprises. Le plus agaçant concernait les sauvegardes, il est arrivé à deux reprises que la sauvegarde automatique soit corrompue, obligeant alors à recommencer tout un pan de jeu. Le second bug véritablement handicapant concernait la disparition d’un personnage quand celui-ci se trouvait dans une zone surélevée. Ce dernier restait jouable, mais à moins de mémoriser son emplacement précis, sa localisation devenait un cauchemar dès qu’il devait être ciblé pour des soins ou des améliorations.
Graphiquement inégal
Si les ambiances sont bien rendues, notamment grâce à des décors plutôt réussis, l’ensemble vous laissera de marbre. Même si la force d’un RPG reste son gameplay, on était en droit d’attendre un peu plus de soin vis-à-vis des graphismes. Particulièrement en ce qui concerne la modélisation des personnages. Exception faite de Naurim qui est plutôt réussi, les personnages manquent cruellement de détail et on peine parfois à les reconnaitre. À côté de cela, les effets de lumière lors des combats sont très réussis de même que les chimères. Bien que cela ne soit qu’un détail, il est toujours agréable de voir que le changement d’équipement soit effectif sur le modèle du personnage et non pas que sur ces statistiques ou sur sa fiche de personnage.
Conclusion
Pétrie de bonnes intentions et d’excellentes idées parfois bien trop sous-exploitées, Blackguards 2 propose suffisamment de profondeur pour séduire les amateurs de RPG. Toutefois, son affiliation clairement affichée au jeu de rôle papier et l’impossibilité de personnaliser son avatar lui vaudront surement l’indifférence de certains joueurs, et ce malgré son intérêt. Le jeu se présente comme un bon titre pour ceux qui auraient déjà terminé Wasteland 2 et qui chercheraient un jeu chronophage.
Steam User 21
Blackguards 2 est un bon Tactical RPG, copieusement fourni et intelligemment mis en scène.
On contribue sans déplaisir à la douce vengeance de Cassia et à sa conquête du trône.
Points forts
L'histoire est intéressante et bien mis en scène jusqu'au bout de l'aventure (cinématiques, dialogues parlés, scénettes réalisées avec le moteur du jeu...)
Les dialogues sont matures et d'un bon niveau.
Chaque carte est pensée spécifiquement pour avoir une identité tactique grâce à l'utilisation de nombreux éléments interactifs et d'évolutions dans le déroulement de l'affrontement.
Une profondeur présente à tous les niveaux rend l'expérience de jeu variée (évolution des personnages, inventaire, mercenaires, prisonniers, bonus d'unité à débloquer, villes avec leur mission de défense...).
Points faibles
Spécialisation trop orientée des personnages. Je n'ai rien contre dans le principe mais autant aller plus loin et créer un arbre de compétence spécifique à chacun d'entre eux.
Un peu trop sobre artistiquement. C'est très propre au niveau graphique mais ça manque un peu d'éclat et de personnalité !
Les combats sont parfois un peu longuets quand il y a vraiment beaucoup de protagonistes sur le champ de bataille (mais c'est inhérent à l'utilisation du tout par tour).
Le background des personnages principaux même s’il est bien décrit et original s’efface progressivement dès la moitié du jeu.
Quelques bugs rares mais gênants sont encore à déplorer, à l'heure où j'écris, notamment sur la validation des conditions de victoire lors d'un combat.
Bref, je reste sur un avis très positif et je lui décerne un 7/10 bien mérité. Enfin je ne saurais que le conseiller à ceux qui ont appréciés Expeditions : Conquistador (et inversement).
Steam User 19
Ayant adoré Blackguards 1, c'est avec enthousiasme que je me suis attelé à sa suite.
Ce nouvel épisode reste dans la veine de son prédécesseur au niveaux des fondamentaux, pas de révolution à ce niveau là.
Ceux qui ont aimé BG1 vont aimé sa suite, ceux qui n'ont pas accrochés n'aimeront toujours pas, inutile de s'y essayer donc.
Aucun nouveau coup ou sort ne figure dans le jeu, seuls certains sorts ont à présent des effets légèrement différents.
On est donc vraiment en terrain connu après avoir joué à BG1.
On a encore une fois un tactical RPG de qualité, avec un level design vraiment travaillé.
Une des seule nouveauté notable est l’introduction de nouveaux ennemis volants qui ignorent totalement l’encombrement du terrain (un facteur important du jeu) et qui renouvelleront le challenge.
Les principaux changements se situent au niveau du rééquilibrage du système de combat.
La spécialisation des personnages a été simplifiée et uniformisée.
Ce n'est pas un mal, car leur personnalisation était un peu trop complexe dans BG1, et risquait de vous faire rater vos personnages.
Cela est toujours possible dans BG2, faute à l’absence de la possibilité de respect, mais dans une moindre mesure.
Les attaques au corps à corps et à distance ont été nerfées, ce qui n'est pas un mal pour ma part car elles étaient très puissantes dans le 1, et de toute façon elles sont moins puissantes que ce soit pour nos perso ou pour les ennemis.
Une nouvelle statistique fait son apparition: la jauge d'endurance.
Elle évite de pouvoir spammer non stop des compétences de combat puissantes, chose possible dans BG1, c’était donc un ajout nécessaire.
Mais cela contribue aussi au nerf du combat de mêlée et à distance.
La magie devient par conséquent plus puissante en comparaison, et plus accessible aussi car l'apprentissage des sorts coûte moins chère.
Je suis globalement satisfait de ce nouvel équilibrage, mais il n'est pas au gout de tout le monde, car les mages deviennent peut être un peu trop puissants.
Cela ne nuit pas à mon sens à la progression, car on rencontre peu d'ennemis capable d'utiliser les sorts, donc pas vraiment de risques de rester bloquer.
Autre amélioration, les sets d'armes et armures plus nombreux.
BG1 était assez chiche à ce niveau là, mais BG2 propose beaucoup plus d'équipements qui correspondent à différents types de builds: le joueur pourra choisir.
Le scénario de BG1 étaient un point faible, car peu intéressant.
Le pitch de BG2 est quant à lui plus original, mais dans une thématique très différente.
La ou BG1 nous racontait une aventure typique des RPG héroic fantasy, BG2 nous plonge en pleine guerre civile.
Cette nouvelle orientation a le mérite d'être complémentaire à celle de BG1, mais elle n'est pas vraiment à mon gout...
son seul gros point fort est le nouveau personnage principal plus charismatique.
Mais le problème c'est que l'on se retrouve avec exactement les mêmes membres d'équipe que dans le 1er épisode, ce qui est un peu redondant, malgré leur charisme.
De plus on se retrouve tout de même avec peu de gros rebondissements, alors scénaristiquement BG1 et BG2 c'est kifkif pour moi, il n'y en a pas un meilleur qu'on autre, même si ma préférence va pour BG1 pour son côté aventure.
Le thème de la guerre civile a aussi une incidence sur le gameplay.
On peut par exemple poser des pièges avant certains combats, et le joueur peut engager des mercenaires en tant qu'unité supplémentaires.
Le nombre d'adversaires aux-quels on doit faire fasse augmente en contre partie, pour simuler de vraies batailles.
Le problème c'est que cela rallonge un peu trop les tours de jeu, et il m'est arrivé plusieurs fois de me demander quand est ce que j'allais enfin pouvoir jouer, moi qui suit plutôt patient d'habitude dans ce genre de RPG en tour par tour ou pause active que j'adore.
Mais BG 2 a le mérite de proposer plus de choix scénaristiques que son prédécesseur.
Le problème c'est que la plupart des conséquences ne sont visibles qu'à la toute fin, et de plus beaucoup de choix n'ont lieu qu'à la fin.
On nous fait miroiter plein de possibilité scénaristiques pour ne proposer les choix cruciaux qu' au final.
Et ceux ci ne changeront même pas la cinématique , leur impact sur l'histoire est donc plutôt léger.
Pour finir, la durée de vie de ce BG2 est largement inférieure à celle de BG1, et fait malheureusement plus figure d'extension que de vraie suite.
Globalement BG2 est un bon RPG, mais n'arrive pas à la hauteur de BG1 en dépit de son rééquilibrage.
Trop court et trop peu de nouveautés, pour un scénario de guerre civile qui n'accrochera pas tout le monde.
Le principal point fort reste le level design qui nous propose encore de nouvelles maps bien construites.
* Points forts :
+ Toujours aussi joli
+ Spécialisation des personnages simplifiée
+ Le rééquilibrage du système de combat
+ La jauge d'endurance
+ Le level design toujours de qualité
+ Les nouveaux ennemis volants
+ Les mercenaires et la pose de pièges
+ Sets d'armes et d'armures plus nombreux
+ Le challenge toujours relevé
+ Le thème de la guerre civile
+ Le personnage principal plus intéressant
+ Les membres de l'équipe toujours aussi charismatiques
+ Plus de choix scénaristiques
+ Les dialogues toujours aussi agréables
* Points faibles :
- Peu de nouveautés
- Pas de nouveau coup ou sort
- La magie légèrement trop puissante ?
- Les tours de jeu trop longs
- Toujours possible de rater ses personnages et de rester bloquer
- Toujours pas de respécialisation
- Les mêmes compagnons que dans BG1
- Le thème de la guerre civile, on aime ou on aime pas
- Histoire qui manque de rebondissements
- Les choix scénaristiques à la toute fin du jeu, et pas assez marqués
- La durée de vie plus faible
16/20
Steam User 16
On pourrait dire beaucoup de choses sur Blackguards 2, donc je préfère me livrer au jeu du plus/moins afin d'être concis. Mais je pense qu'il faut juger le jeu à l'aune de ce qu'il prétend être : un tactical au tour par tour, incluant des éléments de RPG. Donc non ce n'est pas un monde ouvert et oui ça peut sembler un peu dirigiste parfois, mais c'est le genre qui veut ça.
Les plus :
- Personnage principal intéressant
- Combats variés et tactiques
- Arbre de compétence clair
- Si on accroche, le contenu est conséquent (système d'attaque/défense de villes, map plutôt grande...)
- Des choix qui ont leur importance
Les moins :
- Un certain dirigisme dans la spécialisation des autres compagnons
- Temps de chargement longs (en tout cas sur ma machine)
- Caméra trop rigide (impossible de pivoter)
- Tutorial pénible, qui donne une mauvaise première impression du jeu
En définitive les plus l'emportent largement de mon point de vue. Donc si vous parvenez à passer outre certaines faiblesses techniques, vous devriez pouvoir passer un bon moment sur ce titre tout à fait cohérent.
Une petite vidéo pour vous montrer concrètement à quoi ça ressemble.
Steam User 4
L'œil Noir!
Daedalic Entertainment nous sort ici le deuxième volet de son RPG tactique basé sur l'univers de l'Œil Noir, n'ayant jamais joué au premier opus c'est avec un regard neutre que je me suis lancé dans l'univers sombre de Blackguards 2.
Le jeu est la suite directe de Blackguards j'ai compris que les personnages que je rencontrais peu à peu avaient été les héros de ce premier chapitre mais je ne peux pas pour autant vous parler de cette transition c'est pourquoi je ne m'attarderais pas dessus.
Une journée de merde, vraiment...
Notre histoire commence avec Cassia qui jusqu'alors été la reine du royaume, la Kyria.
Son histoire commence au plus sombre de la nuit lorsque vous êtes tirée de votre sommeil et jetée dans un cachot humide sans raison apparente, ainsi vous vous réveillerez allongée sur la pierre froide sans plus d'explications sur la raison de votre déchéance. Vous savez toutefois que ces oubliettes sont réputées pour n’avoir jamais laissé s'échapper quiconque et qu'une créature nommée Corapia, une arachnide considérée comme d'essence divine hante ce lieu et que son venin n'a que deux issues possibles : la folie ou la mort.
Il s'agira donc de la vengeance d'une brune jadis magnifique qui s'échappa de sa prison tout en se demandant ce qu'elle a bien pu faire pour mériter cela. Le visage défiguré par les morsures, le spectre de la folie aux trousses, vous êtes désormais Cassia Corapia... Rien ne se mettra en travers de votre route, votre but désormais est de faire tomber celui qui fut votre époux, le Kyrios, votre roi.
En sortant de votre prison didacticiels vous serez confronté à une carte de la région des grandes villes et des régions de moindre importance, vos objectifs sur cette carte ainsi que votre campement où l'essentiel des dialogues et de l'histoire du jeu vous seront accessibles ce qui représente environ vingt pour cent de votre temps de jeu le reste ne sera que combats au tour par tour.
Des Combats épiques...
Les combats sont l'intérêt principal de ce titre, si l'histoire est bien présente et originale elle n'en est pas moins un prétexte à la baston. Un tour par tour simplifié par rapport au premier opus ce qui semble d'ailleurs avoir fâché les fans puristes de Blackguards, personnellement j'ai trouvé le système simple, intuitif et jouissif. Rares sont les jeux tactiques nécessitant une véritable réflexion Blackguards 2 en fait partie, ici pas de sauvegarde durant les combats qui sont longs et éprouvant, pensez et pesez toujours vos mouvements et actions avant d'agir les erreurs dans ce jeu sont extrêmement punitives de même que le rapport de force, l'ennemi sera toujours en surnombre et bien souvent plus fort que vous, c'est donc en mode guérilla que vous devrez résoudre vos escarmouches.
Un petit exemple : votre commando est constitué de vous-même, (peu importe la classe que vous avez choisi mage, archer ou guerrier), un soigneur, un tank et un lancier ; en face une dizaine de soldats comprenant des archers, des lanciers et des duellistes ainsi qu'une créature magique de grande taille ayant la capacité de lancer des sorts et qui vous empoisonne lorsque vous en approchez. Autant vous dire que votre tour sera court et que vous encaisserez bon nombre de dégâts avant d'abattre un seul de vos adversaires.
Si vous êtes attentif vous découvrirez que la créature magique a trois ruches accrochées à elle, vous remarquerez que les ruches en question sont l'élément ciblable de la créature qui empoisonne vos troupes au corps à corps et que vous pouvez les faire tomber au sol à l'aide d'une flèche ou d'un sort privant ainsi cette créature de son pouvoir d'empoisonnement. De plus vous pouvez également attendre que cette créature soit proche de vos ennemis afin que lorsque vous faites tomber les ruches elles les empoisonnent. C'est ainsi que l'on s'aperçoit que les mécaniques de combat ne se résument pas à des coups directs mais que la nature de l'ennemi ainsi que son environnement et même les objets sur la carte ont leur importance. Un autre exemple: les caisses et autres tonneaux empilés peuvent être renversés afin de procurer un couvert ou écraser des adversaires qui seraient sur la trajectoire de leur chute. Les décors destructibles pour certains sont autant de matériels à votre disposition pour tendre des pièges comme par exemple un mur branlant peut écraser une escouade d'un coup pour peu que vous visiez la poutre qui le maintien.
Lire le test sur Game Side Story:
Steam User 1
Ce RPG de combat tactique en tour par tour est aussi austère et rugueux que le premier. C'est plus court, les règles sont allégées... mais j'ai trouvé ça moins bon que le un. Minimaliste, la narration n'est pas très claire. Tout est brut, réduit au minimum.
Steam User 5
Excellent jeu de stratégie en tour par tour. Les combats sont vraiment passionnants, mais il faut jouer en difficile tellement l'IA adverse est neuneu. Les règles ont été simplifiées par rapport à celles du 1, mais il reste quand même de quoi faire : c'est un plaisir d'établir des stratégies, d'effectuer des "retraites stratégiques", de faire tomber ses ennemis dans des pièges etc.
Le scénario est comme le 1, à savoir assez basique, mais il a l'originalité de permettre au joueur d'incarner un vrai tyran rasant tout sur son passage, ne laissant que les têtes de ses ennemis sur des piques.
Bref j'ai passé du bon temps !