Beholder 2
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Every citizen of our great State dreams of working at the Prime Ministry! You are lucky, intern – your dream has come true! While you are at the bottom of the career ladder, that is more than many of your fellow citizens will ever achieve! Have you already decided what you're going to become? Will you become a diligent and responsible officer decorated by the Wise Leader himself? Or will you become a hardline careerist capable of destroying anyone who stands between you and the Prime Minister's seat? Or maybe you are just a whistle-blower? If so, who sent you? And why? Whatever the case, you are now part of the Ministry! From this moment on, no one beyond these walls has ascendance over you! You are free to shape your own future!
Steam User 2
Publié en 2016, le premier Beholder avait eu droit à son petit succès, le jeu nous faisant incarner un locateur chargé d'espionner les habitants de l'immeuble dont il avait la charge. Bien que le titre avait ses défauts, faisait un peu « jeu cassé » par moment, reste qu'il avait une patte, qu'il avait développé son propre univers, que son gameplay était original… bref, c'était un très bon jeu(je ne peux que vous renvoyer vers la critique que j'ai écrite il y a plus de quatre ans).
Cette suite, toujours développé par les sibériens de chez Warm Lamp Games (un studio fondé en 2015 et qui n'a bossé que sur Beholder), est pourtant passée un peu inaperçue. En tous cas, j'ai l'impression qu'on est nombreux à ne pas en avoir entendu parler. Si je prends l'exemple des notes SensCritique, à l'heure où j'écris ces lignes, on passe de 356 notes pour le premier à 35 pour le deuxième, alors que cette suite n'est sortie qu'à peine deux ans après (et je ne parle pas du troisième épisode et de ses 6 notes qui se battent en duel). Plus surprenant, il suffit de voir quelques images de ce Beholder 2 pour se rendre compte que les développeurs ont pris leurs distances avec le premier épisode : on est face à un style en 2,5D ; ce n'est plus le même gameplay, plus le même rythme de jeu ; l'objectif n'est plus de surveiller des locataires, mais de grimper dans la hiérarchie en se « débarrassant » de nos collègues de bureau, le titre prenant place au sein de l'administration… on pourrait presque croire que ce Beholder 2 est un spin of tant il s'éloigne de son prédécesseur.
On retrouve néanmoins la patte des développeurs. Si le premier épisode nous permettait déjà de nous comporter comme le dernier des connards, c'est encore pire avec cette suite, c'est même un festival : on peut conduire nos collègues à se faire exécuter sur la place publique, les pousser au suicide, leur donner des drogues jusqu'à ce qu'ils atteignent l'overdose, on peut même en pousser un à commettre un attentat. Le psychopathe que je suis a pris un très grand plaisir devant ce jeu ! Mais rassurez-vous, si vous êtes quelqu'un de plus « gentillet », vous pourrez toujours vous la jouer collègue sympa et ne pas être obligé d'éliminer tout le monde.
Niveau gameplay, le titre est bourré de bonnes idées. Si la montée en grade, dans la hiérarchie, n'est pas sans rappeler l'évolution classique que l'on retrouve dans n'importe quel jeu vidéo, la manière de progresser diffère. Comme je l'ai dit plus haut, il faut se débarrasser de nos collègues, plus ou moins sournoisement. L'autre truc que je n'ai pas dit par contre, c'est qu'à chaque étage du bâtiment se trouve un administrateur, un psychopathe (il y en a un qui possède carrément une salle faisant des kilomètres carrés juste pour pouvoir torturer des gens) dont il faudra aussi se débarrasser… ou faire ami-ami avec afin de pouvoir accéder à l'étage suivant.
La montée en grade, elle, se fait grâce à des points d'autorités : 10.000 points nous étant octroyés après nous êtes débarrassés de nos collègues, 10.000 autres points pour dénonciation d'un administrateur après avoir récolté des informations sur lui. Le passage d'un étage à l'autre se faisant grâce à 15.000 points, le calcul est vite fait. Ces mêmes points d'autorités font d'ailleurs partie de l'une des nombreuses bonnes idées du jeu : officiant comme une sorte de seconde monnaie, nous permettant de marchander en faisant pression ou de nous dédouaner de certaines de nos actions. La seule différence étant que les points d'autorité sont réinitialisés à chaque montée dans la hiérarchie, contrairement à la monnaie classique que l'on conserve d'un niveau à l'autre.
Autre bonne idée : le jeu se montre très libre avec le joueur. On peut très bien jouer à notre façon, découvrir par nous-même les failles qui permettront d'avancer. Ceci dit, même s'il y a volonté de laisser le plus de marge de manœuvre pour ceux qui le souhaitent, il y a aussi une volonté de perdre le moins de monde possible : si on est perdu, on peut toujours se contenter de suivre le journal de quête.
Autre mécanique importante, nos journées étant limitées dans le temps (limiter à 9 heures plus précisément) et le jeu nous obligeant à payer des factures régulièrement, on devra régulièrement participer à une sorte de mini-jeu en rapport avec l'étage dans lequel on se trouve : envoyer les PNJ vers le bureau qui correspond à leurs besoins, marquer un dossier avec les bons tampons, optimiser la création de clones… Le premier épisode faisait déjà penser à Papers, Please, c'est encore plus le cas avec les mini-jeux présents dans cette suite.
Malheureusement, les bonnes idées ne font pas tout, et comme je le disais en introduction de cette critique, déjà que le premier épisode faisait un peu « jeu cassé »… et bien, figurez-vous que c'est encore pire avec cette suite. Le jeu est bourré de bonnes idées comme on l'a vu, mais gère tout ça un peu mal. Bon déjà, le coup de pouvoir devenir pote avec quelqu'un juste parce qu'on regarde les mêmes émissions que lui, c'est un peu con, inutile d'expliquer pourquoi. Aussi, nous ne rencontrerons à aucun moment le moindre problème avec la gestion de nos finances : encore une fois, le jeu a été conçu pour perdre le moins de monde possible… le truc c'est qu'en faisant ça, les développeurs écartent d'un revers de la main les joueurs plus haut niveau. Autre choix allant dans ce sens, l'inclusion d'une sauvegarde et d'un chargement rapide fait que l'on n'est jamais vraiment puni pour ce qu'on fait : au pire, on perd une minute ou deux. Toujours dans ce sens, le fait d'être libre dans notre manière de nous débarrasser de nos collègues fait que l'on peut très bien se contenter de bêtement planquer des objets illégaux dans leurs affaires et d'avertir les autorités, le tout en boucle, d'un étage à l'autre. Le truc sympa dans l'histoire, c'est qu'on n'est pas obligé de faire le jeu une dizaine de fois afin de pouvoir visualiser l'intégralité des embranchements (deux fois suffiront)… reste que cela fait qu'on roule sur l'intégralité du jeu (qui, bien évidemment, ne propose qu'un mode de difficulté unique).
L'autre problème, c'est que le jeu perd en intérêt au fil des heures. Chaque étage se voit rabougri face au précédent et notre intérêt aussi. Plus les heures défilent, plus les ficelles du titre deviennent grosses. Mais le pire, je crois que ce sont les mini-jeux liés à chaque étage : tous répétitifs, au point ç'en devient très vite une corvée… certes, on pourrait arguer que c'est un peu le but du truc, le jeu prenant place dans des bureaux au sein d'un univers dystopique, c'est logique que ces « mini-jeux de bureaux » soient chiants. Ceci dit, les développeurs auraient très bien pu inclure des sous-quêtes liées à ces mêmes mini-jeux, comme des citoyens tentant de nous corrompre, des dialogues spécifiques ou des personnages uniques qui reviennent régulièrement. Je faisais la comparaison avec Papers, Please plus haut, et clairement, un monde sépare Beholder 2 de son modèle à ce niveau-là.
Bref, il y a de l'idée dans le gameplay, des très bonnes idées même, mais le tout aurait pu être mieux exécuté.
Cette critique dépassant la limite de caractères autorisés par Steam, vous pouvez accéder à la fin de celle-ci en cliquant sur le lien suivant :
Steam User 0
Jeu appréciable, dans une ambiance différente du premier jeu.
Vous travaillez dans une administration suite au s*icide de votre père.-Enfin, c'est ce que vous croyez. Parce que le réel est différent, vous connaissez l'expérience des Beholder. Bon courage pour ce volet également, qui pointe du doigt la corruption et l'embrigadement sous couvert de la peur et de la loi du silence...
Steam User 0
☐ 0H-05H
☐ 05H-10H
✔️ 10H-20H
☐ 20H-30H
☐ 30H-50H
☐ 50H-100H
☐ 100H et +
☐ Infini
☐ Lalala je vais tout droit
☐ Facile
✔️ Prise en main facile mais quelques difficultés
☐ Difficile
☐ Souls like
☐ Si on te le donne pourquoi pas
✔️ En solde ça vaut le coup
☐ Vaut son prix
☐ Je paierais même le double
☐ Manette
✔️ Clavier
☐ Les deux
☐ Injouable
☐ Mal optimisé mais passable
☐ Correct
✔️ Bien
☐ Très bien
☐ Pas d'histoire
☐ Moyen
☐ Bon
✔️ Très bon
☐ Excellent
☐ Sans commentaire
☐ Mauvais
☐ Passable
✔️ Correct
☐ Beau
☐ Magnifique
☐ ... Wahou
☐ Pas de traduction
☐ Moi parler la France
✔️ Quelques erreurs
☐ Du grand Molière
☐ Injouable
☐ Ennuyant
☐ Quelques légers bugs mais rien de grave
✔️ Rien à signaler chef
☐ Rapide, facile et pas cher
☐ Un peu long
✔️ Très long
☐ Un peu dur
☐ Très dur
☐ Demande du temps et du skill
☐ N'y pense même pas
☐ Nécessite une seule partie
✔️ Nécessite plusieurs parties
☐ Rien n'est manquable
✔️ Et merde...
Steam User 0
Le jeu est aussi bien que le premier, je me suis arrêté a létage 12 parceque sa devenais compliqué et répétitif, je ne pense pas terminé le jeu ni commencé le 3e jeu. Je recommande tout de même le Beholder 1 et 2 !
Steam User 1
Très différent du premier en terme de gameplay mais l'ambiance rappelle bien Beholder 1.
Steam User 0
la suite du premier honnetement si il n'y a pas eu une traduction communautaire je naurais pus connaitre cette merveille je recomande, il n'y a pas de problème ici , gloire au leader !
Steam User 0
Excellent !