Atelier Rorona ~The Alchemist of Arland~ DX
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First release in the Arland series. The main character Rorona must save her Atelier from being closed by the Kingdom. Using Synthesis, Exploration, and Battle, gain recognition for the Atelier and save it from being closed. See a variety of endings by obtaining a certain level of recognition in a set time period and by fulfilling certain conditions.
・Save the Atelier by fulfilling requests made by the Kingdom.
Rorona’s goal is to ‘gain recognition from the Kingdom to save her Atelier.’ By clearing the quarterly requests sent to her by the Kingdom for 3 years, Rorona can gain recognition. Earn great recognition by using Synthesis, Exploration, and Battle!
Earn a certain level of recognition in a set period of time from the Kingdom and fulfill certain conditions to see a number of different endings. In addition to Kingdom recognition, popularity in town from fulfilling the requests of the townsfolk also plays an important role in determining the ending that you eventually end up with.
Steam User 1
Une réelle bonne surprise.
Premier Atelier pour ma part (c’est une des nombreuses portes d’entrée de la série donc vous pouvez vous lancer vous aussi), je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre si ce n’est un JRPG complété par des sessions de craft, et force est de constater que c’est exactement ce que propose ce jeu, mais dans une forme qui rend le tout particulièrement homogène.
Histoire et la narration.
Vous jouez Rorona, alchimiste débutante qui doit accomplir des missions pour son royaume afin de prouver que son atelier est d’une réelle utilité pour la ville. L’histoire ne va jamais s’écarter de ce chemin, donc on pourrait se dire que ce n’est pas réellement important — c’est faux. Si l’histoire principale n’est qu’un prétexte à nourrir la boucle de gameplay dont on parlera plus tard, Atelier Rorona (que je raccourcirai en AR pour la suite) repose sur un casting de personnages très colorés et intéressants qui font une grande partie du sel du jeu. Accomplir de petits événements avec eux, remplir les conditions nécessaires à l’apparition de scénettes pour pouvoir débloquer la fin spécifique de chaque personnage est un des grands objectifs du jeu — c’est peut-être même plus ça, l’objectif principal du jeu en réalité. L’histoire « secondaire » du jeu est donc une grande qualité de ce titre, garantit une certaine rejouabilité et constitue, contre toute attente, un intérêt majeur du titre.
Gameplay, alchimie, combat et récolte
Comme je le disais, ce qui constitue la mission principale n’est qu’un prétexte pour vous envoyer accomplir des quêtes. On est très vite jeté dans le bain, et on a accès aux deux pans du gameplay dès les 10 premières minutes du jeu. Et de nouveau, on va se retrouver face à un des autres points forts du jeu.
Le gameplay d’AR est divisé en deux grosses parties qui se répondent l’une à l’autre de façon constante : l’alchimie et la récolte. Le jeu repose sur des missions, que ce soit pour gagner de l’argent, faire plaisir à vos amis ou faire avancer la mission principale. La plupart de ces missions se résument à : Créez-moi cet objet alchimique. Pour répondre à cette demande, vous allez donc devoir récolter des ressources premières, et le premier pan du gameplay s’ouvre à vous : la récolte.
La récolte se découpe en deux parties : l’exploration de zones pour récolter des produits naturels (minerais, plantes, …) et le combat. Vous allez pouvoir ainsi amasser des ressources pour passer au second pan du jeu : l’alchimie.
L’alchimie est assez complexe sur le papier : elle propose de pouvoir faire des combinaisons en gérant les effets du type de matière première que vous utilisez, les sous-effets randoms de chaque matériau et la qualité de chaque matériel. Dans la réalité des choses, vous n’aurez pas à vous soucier de tout ça au début de partie (voire tout le jeu si ça ne vous intéresse pas et que vous rushez les missions principales), et vous aurez largement le temps d’apprendre en temps et en heure.
L’alchimie permettra d’une part de répondre aux missions afin d’avoir de l’argent pour acheter de l’équipement et de nouveaux matériaux, mais également de vous crafter des consommables offensifs et défensifs ainsi que votre propre équipement en mid-end game. Cela vous permettra donc d’être plus fort en combat, pour pouvoir vous aventurer dans des zones plus dangereuses et trouver des matériaux plus rares.
On se laisse très facilement prendre au jeu, et il y a vraiment de quoi faire partout. Chaque chose que vous décidez de faire vous prend du temps, et comme vous avez des missions à rendre à telle date, des amis à qui faire plaisir, l’envie de grind tel ou tel pan du gameplay… ce sera à vous, au final, de vous gérer afin de faire tout ce que vous voulez.
L’alchimie n’est pas très complexe à prendre en main, et vous pourrez facilement crafter tout ce que vous voulez, mais elle est très profonde et vous demandera vraiment de vous investir si vous voulez faire les objets les plus cheatés. De l’autre côté, si la plupart des combats classiques de l’histoire sont assez simples, AR dispose de combats de boss secondaires (totalement optionnels) extrêmement difficiles. Les deux systèmes de jeu sont donc simples et agréables à utiliser, mais réellement profonds et challengeants pour qui souhaite du défi.
Ambiance et Graphisme.
J’aime beaucoup le chara-design des personnages ou de certains monstres, la pâte graphique du jeu de manière générale qui retranscrit bien les environnements différents. Mais ce qui ressort le plus du jeu est sans doute sa bande-son que j’adore.
Points négatifs
Le jeu n’est pas non plus parfait. On pourrait citer l’absence de VF, certains freezes dans les menus, la gestion des ressources que l’on veut utiliser qui peut être un peu pénible en fin de jeu quand on a un milliard de trucs. Enfin, ce n’est pas un point négatif à proprement parler, mais c’est quelque chose que je n’aime pas particulièrement dans les jeux : il est impossible de tout faire en une seule partie. Le jeu est pensé pour faire du New Game+, que ce soit pour finir les relations que l’on a délaissées dans la première partie ou obtenir certaines fins qui sont très complexes à avoir en partie une, surtout quand on découvre le jeu (les tartes, l’aventure ou la richesse p.ex). Et enfin, parce que certains combats sont tout simplement impossibles sans s’aider d’un guide pour optimiser son équipement et ses ressources, ou sans refaire une partie une fois que vous avez vous-même acquis cette connaissance en fin de partie.
Bilan
En bref, Atelier Rorona est un jeu tout mimi qui cache une profondeur de gameplay assez étonnante. C’est une des nombreuses portes d’entrée de l’univers Atelier. De ce que j’ai compris, ce n’est clairement pas l’entrée la plus simple de la licence, mais le jeu n’a pas tant vieilli que ça et se joue très bien en 2025. J’ai désormais hâte de jouer aux autres jeux de la trilogie Arland et de faire d’autres Atelier plus récents pour voir comment la licence a évolué.