Pathway

Indiana Jones et Lovecraft se rencontrent pour engendrer la trame scénaristique de Pathway. D'intrépides aventuriers arpentent les terres désolées qui s'étirent du Maghreb au Moyen Orient, pour y défier des nazis illuminés, des adorateurs sectaires et des zombies dégénérés. Dans cet écrin uchronique, se déroule un roguelite tactique au tour par tour.
Le pixel-art est coloré et inspiré: de la carte (on progresse par le biais des traditionnels embranchements, déambulant dans le désert) aux aires de combat, en passant par les fresques illustrant les événements ; regrettant cependant le peu de renouvellement des environnements. A déplorer, des problèmes de lisibilité s'invitent parfois lors des confrontations, nuisant au bon déploiement des troupes et à la lecture tactique.
La narration apporte du liant bien que limitée, ce qui est souvent inhérent au genre. Cependant, elle diffuse de nombreuses anecdotes ésotériques et mythologiques, ajouts fort appréciables et particulièrement immersifs. La progression est criblée d'événements (plutôt intéressants) sertis de belles illustrations. Plusieurs options s'offrent pour les résoudre, souvent liées aux traits des protagonistes. En cas d'échec, les conséquences négatives ont un impact limité mais réel: par exemple, au chevet d'une femme agonisant, ne disposant d'aucun expert médical dans mon groupe, la mourante a rendu son dernier souffle, emportant dans la tombe son secret. Ou, devant soulever une dalle, un de mes personnages (possédant le trait brute) contracte un lumbago, perdant deux en réflexe jusqu'à la fin de l'aventure.
En cours de périple, on collecte des ressources: essence (si pénurie, on progresse à pied dans le désert, induisant une perte de points de vie à chaque déplacement), munitions et consommables génériques (regroupant le matériel médical et celui permettant de restaurer nos armures). La partie étant paramétrable, on peut doser leur abondance (comme pour le nombre d'ennemis).
Armes, armures et artefacts récompensent nos victoires, pouvant également se les procurer dans le cadre des événements ou chez les marchands croisés.
Au niveau de l'optimisation, rien de fulgurant: on collecte des équipements de qualité fluctuante, il est possible de gravir les échelons jusqu'au sixième niveau (à chaque palier, on choisit une amélioration entre plusieurs). Bref, le jeu nous offre le strict minimum.
En ce qui concerne les confrontations tactiques au tour par tour, elles manquent d'intensité et de profondeur. Chaque personnage affiche quelques compétences singulières, un système de couverture est assuré, les snipers disposent d'un overwatch, etc. Les développeurs nous gratifient du minimum, rien de fulgurant.
Pathway se décline en bon divertissement, agréable mais dénué de génie, un peu redondant et proposant des mécaniques de gameplay superficielles. Cependant, non dénué d'humour et nous gratifiant d’événements plutôt travaillés et immersifs.
Paramétrable à volonté, une optimisation des personnages sommaire, des modalités de confrontations basiques: le titre est calibré pour les joueurs néophytes. Les plus confirmés l'engloutiront avec plaisir puis le délaisseront.
-= 12/20 =-

Un vrai régal, joué à la manette (préférence personnelle), mapping au poil. Plutôt court en soit, 5 Aventures au total, prenant chacune plus ou moins 1h30 à réaliser en mode "Je survie cette fois, j'avance, on va y arriver !". Idéal pour des sessions de jeu courtes. La difficulté est présente et pas injustifiée.
Obtenu pour un prix imbattable sur Instant Gaming. Au prix où je l'ai eu, je n'en attendais pas plus.
Je ne regrette vraiment pas mon achat probablement de 1 ou 2€. (il fût un temps...)
Ce jeu reste vraiment bon. Rien à redire.
Merci aux devs !

Petit jeu très fun pour faire quelques combats quand on a le temps.

bien

Jeu parfait pour une petite partie de temps en temps

incroyable