A Plague Tale: Innocence
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Follow the grim tale of young Amicia and her little brother Hugo, in a heartrending journey through the darkest hours of history. Hunted by Inquisition soldiers and surrounded by unstoppable swarms of rats, Amicia and Hugo will come to know and trust each other. As they struggle to survive against overwhelming odds, they will fight to find purpose in this brutal, unforgiving world.
Steam User 23
Le fameux conte épidémique, dont j'entends tant parler depuis sa sortie. Centre de débats animés sur sa nature de "bon jeu" ou de "mauvais jeu". Encensé par beaucoup, pointé du doigt par d'autres, on crie au génie par-ci, à l'exagération par-là. Moi-même, je suis ressorti de la démo à l'époque l'esprit un brin confus, voire mitigé.
Recollons les morceaux ensemble.
Tout d'abord, je précise pour le contexte avoir toujours été (pour les raisons précédemment citées) intrigué par ce jeu, autant qu'inquiet de l'acheter. C'est finalement via le cadeau d'un chouette copain (que je remercie chaleureusement au passage) que l'occasion s'est présentée, faisant de moi le fameux larron.
M'étant ainsi pas mal documenté sur le jeu, ayant débattu autour avec des personnes de confiance, je savais pertinemment où je mettais les pieds, et je pense que cela m'a été très bénéfique. C'est dans cet état d'esprit que j'aborde donc cette évaluation : transmettre la flamme de l'avertissement dont j'ai bénéficié, afin d'éclairer au mieux le pauvre indécis qui traînerait encore éventuellement dans le coin, maintenant que le second épisode est désormais sorti.
Entrons donc directement dans le vif du sujet, en précisant d'ores et déjà ce que APTI n'est pas. APTI n'est pas un jeu d'action pure, ni un jeu d'aventure haletant à la prise en main riche et complexe. Ce n'est pas non plus un jeu d'infiltration absolue, ni même un walking simulator deluxe. Bizarrement, c'est en fait un peu de tout ça en même temps. Quand je dis "un peu", c'est au sens littéral. Plague Tale est tout simplement un jeu couloir dans ce que le genre a de plus pur : on avance, on admire le paysage, on enclenche des scripts, on suit l'histoire et parfois, au milieu de tout ça, on prend les manettes et on profite de phases de gameplay disons basiques.
Alors ça a l'air relativement peu séduisant dit comme ça, mais en vrai l'alchimie peut être véritablement efficace pour un esprit ouvert à ce type d'ingrédients. Pour une raison inconnue, la notion de "jeu à couloir" est devenue ces derniers temps synonyme de genre pestiféré. Personnellement, du moment que le voyage est dépaysant et/ou intéressant, ma foi je m'y plonge avec un certain plaisir.
Je ne vais pas réinventer la roue, le monde entier a déjà compris qu'il s'agit donc d'un jeu plutôt narratif, aux phases de gameplay certes simplistes mais néanmoins correctes. Reste juste à comprendre ce qui peut faire la force d'un tel concept plutôt plat en apparence.
En premier lieu vient l'évidence : la mise en scène en béton armé. Le jeu est beau, la DA tape juste, l'immersion dans un morceau de Moyen-Âge se fait sans souci aucun. Dans cette optique une attention toute particulière a été donnée au sound design et cela se ressent particulièrement, jusque dans les moindres détails comme la respiration des personnages qui peuvent exprimer tellement de choses. Je tenais à souligner ce point.
Toujours pour régaler nos oreilles, le doublage français est sensiblement mieux travaillé qu'à l'ordinaire, et cela fait du bien. La VF est en effet plutôt exceptionnelle tant par les timbres que par les intonations et les phrasés. Ces derniers sont à la fois naturels et teintés d'un certain charme désuet, notamment dans les jurons. De quoi ajouter un petit raffinement au titre pas piqué des hannetons.
Côté histoire ça se suit bien. On est pris dedans, les personnages sont suffisamment intéressants pour qu'on ne veuille pas les lâcher en cours de route. Malgré toutes mes craintes initiales, il s'avère que même le petit Hugo (qui par sa nature d'enfant devrait normalement m'agacer au plus haut point) évolue favorablement au cours du périple. Mieux, il devient même utile dans la seconde moitié du jeu : qui l'eut cru. En effet, Hugo est le pilier de ce jeu, tout en étant à la fois sa force et sa faiblesse. Il est l'archétype du petit frère crispant, tête à claque et charge mentale pour sa sœur (et par extension pour le joueur). Ceci dit leur relation prend une tournure nouvelle après le twist du jeu. Hugo gagnant à ce moment en maturité, le duo protecteur / protégé se transforme doucement en véritable binôme, faisant enfin évoluer notre irritation initiale en intérêt pour cette fratrie somme toute attachante.
Enfin, le gimmick des rats est globalement rafraîchissant. Ici l'on peut voir un godet à moitié plein (palette d'actions enrichie par ce biais) ou à moitié vide (le petit côté surnaturel pouvant refroidir sur le dernier quart du jeu, notamment sur le final battle un peu exacerbé).
Donc effectivement, on accroche, ou pas. Et hélas, les raisons de décrocher sont multiples, expliquant probablement les clivages autour du jeu.
Je parlais d'immersion par la mise en scène, mais pour être tout à fait honnête, celle-ci se voir régulièrement parsemée de petits mécanismes un peu trop "jeu vidéo", les rendant plus poussifs que naturels. Je veux dire par là que le jeu impose souvent des actions un peu tordues alors que les personnages pourraient se tirer des situations de manière bien moins alambiquée : pourquoi toujours avoir besoin de cailloux pour taper un objet sonore lointain, alors que l'on pourrait simplement jeter un objet bruyant se trouvant à proximité ? Pourquoi faire le tour d'un quartier, là où escalader une simple étagère ou sauter au-dessus de quelques rats pourrait faire l'affaire ? Pourquoi ne pas stocker plusieurs bâtons/torches au lieu de toujours n'en garder qu’un(e) sur nous ? Etc.
Le gameplay, encore et toujours lui. Malgré un petit enrichissement sur la durée, son manque de profondeur ne sera pas pardonné par tous. La principale illustration de ce fait est l'orientation furtivité du jeu : cette dernière est tout à son honneur, mais construite de manière vraiment rudimentaire. 90% du temps, se baisser équivaut à un permis d'avancer, peu importe que votre tête dépasse d'une cachette, et peu importe que ladite cachette soit pleine de trous permettant de discerner nos mouvements.
Enfin l'histoire est certes prenante, mais dotée d'une écriture parfois un chouilla maladroite : manichéisme par-ci, scènes parfois ridicules par-là (une mort notamment donne des envies de claques), quelques passages peu clairs également. Mais peut-être ce dernier point se résout-il dans le 2e épisode ?
Je ne conclurai pas cet avis en disant de Plague Tale qu'il est un "Last of Us à la française" comme j'ai pu le lire çà et là, pour la simple et bonne raison que je n'ai pas -encore- touché à ce dernier. Je dirais simplement qu'en connaissance de cause, je pense avoir su profiter du jeu pour ce qu'il avait à offrir, et ma foi je ne regrette en rien le périple qui m'a été proposé. La meilleure preuve de tout cela étant, je suppose, que je me ferais bien le 2e opus un jour, tiens.
Steam User 3
Une bonne surprise. C'est une sorte d'histoire avec de l'action et l'exploration. On est immergé dans une aventure en période médiévale avec un gameplay accessible et une difficulté moyenne. L'ambiance est bien rendue et on s'attache aux personnages. Une fois compris les bases vous ne devriez pas avoir de mal à traverser les 16 Chapitres et vaincre le boss de fin en une douzaine d'heures. Pour découvrir tous les secrets cachés il vous en faudra bien sûr d'avantage.
Attention toutefois à quelques bugs : la tente puis les lampes mobiles... en fait cela semble lié à la Synchronisation verticale et/ou le mode fenêtré. Basculer ces options graphiques temporairement pour vous en sortir. A par cela le jeu a été très stable. Si vous trouver les rotations difficiles modifiez la sensibilité de la caméra (j'ai mis 2 au lieu de 1).
J'ai pris du plaisir à me promener dans cette France du moyen-age avec pour fond l'inquisition et l'invasion de rats. Souvent à prix réduit, profitez-en alors.
Steam User 3
Français :
"A Plague Tale: Innocence" est une œuvre exceptionnelle qui fusionne habilement narration émotionnelle et gameplay immersif. Les graphismes détaillés créent une atmosphère sombre et captivante, tandis que l'histoire touchante suit les destins tragiques d'Amicia et de son frère Hugo à travers la peste et l'inquisition.
Le gameplay intelligent mêle l'infiltration, la résolution d'énigmes et des séquences émotionnelles, ajoutant une variété bienvenue. Les relations entre les personnages sont profondément explorées, renforçant l'impact émotionnel du récit. Les thèmes sombres sont abordés avec finesse, créant une expérience mémorable.
Anglais :
"A Plague Tale: Innocence" is an outstanding work that skillfully blends emotional storytelling and immersive gameplay. Detailed graphics create a dark and captivating atmosphere, while the touching story follows the tragic fates of Amicia and her brother Hugo through the plague and the inquisition.
Smart gameplay combines stealth, puzzle-solving, and emotional sequences, adding a welcomed variety. The relationships between characters are deeply explored, enhancing the emotional impact of the narrative. Dark themes are delicately addressed, creating a memorable experience.
Steam User 2
A Plague Tale: Innocence est un jeu d'aventure et d'action développé par Asobo Studio et publié par Focus Home Interactive. Sorti en mai 2019, le jeu se déroule au XIVe siècle en France, pendant la période sombre de la peste noire. Les joueurs suivent l'histoire d'Amicia et de son jeune frère Hugo, qui tentent de survivre dans un monde ravagé par la maladie, la guerre et les inquisiteurs. Mélangeant furtivité, énigmes et narration émotive, le jeu offre une expérience immersive et poignante.
Graphisme : 9/10
Les graphismes sont tout simplement magnifiques. Le jeu présente des environnements riches et détaillés, allant des villages dévastés aux paysages naturels enchanteurs. Les effets de lumière et d'ombre sont utilisés de manière impressionnante pour créer une atmosphère immersive et parfois oppressante, reflétant parfaitement le thème sombre du jeu. Les modèles de personnages et les animations sont également très bien réalisés, ajoutant une couche de réalisme à l'expérience globale.
Gameplay : 8/10
Le gameplay combine des éléments de furtivité, de résolution d'énigmes et d'action. Les mécaniques de jeu sont bien conçues, avec une progression d'énigmes qui maintient l'intérêt sans devenir répétitive. La gestion de la lumière pour repousser les hordes de rats et l'utilisation d'une fronde comme arme principale ajoutent une touche unique au gameplay. Cependant, certaines séquences peuvent devenir un peu linéaires, et le manque de diversité dans les approches pour résoudre les problèmes peut légèrement limiter l'expérience.
Histoire : 9/10
L'histoire est l'un des points forts du jeu. Elle est captivante, émotive et bien écrite, avec des personnages attachants et une dynamique de relation crédible entre Amicia et Hugo. Le récit parvient à traiter des thèmes lourds tels que la perte, la survie et la fraternité, tout en maintenant un rythme soutenu et engageant. Les événements historiques sont habilement intégrés dans la trame narrative, ajoutant profondeur et contexte à l'histoire personnelle des protagonistes.
Bande Son : 9/10
La bande sonore est exceptionnelle. Composée par Olivier Derivière, la musique soutient parfaitement l'atmosphère du jeu avec des mélodies poignantes et des thèmes musicaux adaptés à chaque situation. Les effets sonores, tels que le bruit des rats grouillants et l'environnement ambiant, renforcent l'immersion et contribuent à créer une tension palpable tout au long du jeu.
Durée de Vie : 7/10
La durée de vie du jeu est raisonnable, avec une campagne principale d'environ 10 à 12 heures. Bien que ce soit une durée appropriée pour une expérience narrative concentrée, certains joueurs pourraient trouver cela un peu court, surtout s'ils sont habitués à des jeux avec plus de contenu ou des éléments de rejouabilité. Cependant, l'intensité et la qualité de l'expérience compensent largement la durée relativement brève.
Conclusion:
A Plague Tale: Innocence est une expérience de jeu mémorable qui allie une narration poignante à une direction artistique remarquable. Bien que le jeu présente quelques limites en termes de rejouabilité et de mécaniques, il reste un incontournable pour les amateurs de jeux d’aventure axés sur l’histoire. Avec ses personnages attachants et son univers immersif, le jeu laisse une impression durable.
Steam User 1
Un jeu réussi se passant dans une époque sombre de l'histoire, Plague Tale mêle fantaisie et récit historique. Le scénario est vraiment prenant et varié entre phases d'infiltration, de combat ou de progression plus linéaire. Les personnages sont attachants et crédibles, ils réussissent à nous véhiculer des émotions et l'on apprécie vraiment évoluer avec eux. Le tout est complété par décors sublimes, variés et extrêmement détaillées et des OST discrets mais qui participent grandement à l'ambiance pesante tout au long du jeu.
Bref pour moi ce jeu coche toutes les cases et il est pratiquement parfait, et on pourrait le comparer à The Last of Us autant pour la richesse du récit que le gameplay. Le seul petit points embêtant que j'ai trouvé c'est l'assistance visée qui ne peut pas être enlevé ce qui m'a causé quelques morts lorsque Amicia préférait viser un soldat au loin plutôt que celui pile devant elle, c'est assez situationnel et cela ne s'est produit que 3-4 fois sur toute l'aventure.
Pendant les soldes vous pouvez trouver le bundle incluant les 2 jeux pour ~32€ ce qui est raisonnable pour le contenu proposé.
Steam User 1
A Plague Tale: Innocence, une pépite vidéoludique empreinte d'audace.
Asobo Studios s'inscrit dans la lignée des grands en s'appropriant les codes narratifs du jeu vidéo, façonnant ainsi leur propre épopée inspirée de chefs-d'œuvre moult fois reconnus.
L'atmosphère captivante du jeu nous transporte au cœur de l'ancienne Guyenne française, une toile historique et géographique fascinante où sévit la peste médiévale. En tant qu'Aquitain, la représentation de ma région de coeur m'a profondément enchanté, offrant une immersion enrichie par des détails didactiques disséminés tout au long du jeu.
D'un point de vue esthétique, Innocence est une œuvre éblouissante. Les paysages minutieusement conçus sont sublimés par un travail artistique remarquable, jonglant habilement avec les nuances photographiques pour créer des ambiances saisissantes, parfois métamorphosées en un instant.
Le récit, bien que linéaire, dévoile une trame simple mais efficace, portée par des personnages attachants, à commencer par nos deux héros. La bande-son accompagne avec justesse les moments-clés du périple, bien que parfois trop discrète.
La diversité des mécaniques de jeu constitue un défi certain pour les développeurs, entre phases d'infiltration, narration immersive, artisanat, affrontements contre des boss et résolutions de puzzles impliquant les rongeurs. Cette variété, bien que parfois inégale, maintient un rythme propre au jeu, ponctué par un dénouement qui survient à point nommé, évitant tout superflu et démontrant une maîtrise remarquable du tempo narratif.
A Plague Tale: Innocence s'érige ainsi en véritable bijou du jeu vidéo français, et même mondial. Une expérience immersive qui saura ravir les amateurs de récits captivants, tout en insufflant une bouffée de fraîcheur à travers son cadre et ses mécaniques novatrices.
Steam User 1
Excellent jeu, très immersif et dont le scénario nous met dedans assez vite.
Parcourir l'univers de manière linéaire nous conte une histoire qu'il est un plaisir de découvrir. Les mécaniques évoluent avec le temps et nous permettent d'apprécier une montée en force de la gravité du jeu.
Il s'agit là plutôt d'une claque artistique que d'un jeu nerveux au gameplay poussé.
Le jeu est court et m'a pris une session de 13H à finir, car il se mange comme un livre dans lequel on arrive à rentrer.
15/20. Très bonne expérience one-shot, mais non réellement rejouable.