2Dark
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2Dark is a grim journey of stealth and courage into the heart of corruption. Use your cunning to infiltrate Gloomywood’s bastions of cruelty. Investigate to uncover the secrets of the deranged psychopaths within, seek retribution for their crimes, and bring the children to safety. A NEW STEALTH-HORROR ADVENTURE - A nerve-wracking experience of ruthless consequences with only your wits to guide you. - Perfect your plan to infiltrate intricately handcrafted levels and escape with the children. - Stick to the shadows and step carefully. Light and sound can be your allies, and your undoing. - Supplies are limited. From flashlight batteries to bullets, make every item count. - Investigate every nook and cranny to expose the sinister secrets behind the abductions. - Kids will be kids. Stop for too long and they'll fidget and cry, putting both of you in harm's way.
Steam User 0
Bon jeu, après 3 niveaux parcourus. Ambiance et graphisme décalés. Par contre sauvegarde impossible à réaliser donc frustrant.
Steam User 3
2Dark est de ces jeux dont la volonté est de faire honneur à l'âge d'or des années 90 dans le domaine du jeu vidéo. Et pour cela, il va reprendre de nombreuses "recettes" qui ont fait le succès de ces titres devenus cultes, notamment en graphisme, gameplay, concept général, tout en apportant une touche plus actuelle. En cela, 2Dark est une grande réussite, qui aura tant ébloui les joueurs qui avaient compris ce qui les attendait, que frustré les joueurs qui n'avaient pas pris la peine de se pencher sur la question avant d'acquérir ce jeu et se lancer dans l'aventure.
Dans l'Histoire du jeu vidéo, certains noms ont marqué le temps par leur vision personnelle, leurs idées originales, et/ou la réalisation de jeux phares devenus des références dans le Jeu Vidéo. Parmi eux, un français : Frédérick Raynal. Auteur des deux opus de "Little Big Adventure" (LBA), il a particulièrement révolutionné le JV en proposant le premier titre permettant d'incarner un personnage humanoïde en 3D, et ouvrant par la même occasion la voie aux jeux de Survival-Horror, avec "Alone in the Dark". Près de 25 ans après la sortie du premier opus de la série, il revient vers son intérêt pour les univers tendus et pesants avec 2Dark.
Loin du choix d'une 3D propre et aseptisée, les graphiques sont fondés sur les Voxels, une conception tridimensionnelle des pixels, donnant à l'image un résultat étonnant d'un Pixel-art interactif (autorisant le zoom sans détérioration visuelle, avec la molette), parfaitement dans la lignée des jeux indépendants de nos jours. Le résultat obtenu serait donc adorable, si l'univers n'était pas aussi malsain. C'est ainsi qu'une vision stylisée d'un ancien inspecteur se lance dans une suite d'enquêtes pour retrouver des kidnappeurs psychopathes, après que lui-même ait perdu sa femme et vu ses propres enfants enlevés. Sur des décors sombres fourmillant de détails, d'interactivité et de pièges, le héros devra se frayer un chemin jusqu'au kidnappeur, afin de se débarrasser de lui et sauver les enfants. La 2D est donc omniprésente en contre-pied d'une époque où tous les jeux ou presque sont conçus via des logiciels 3D à la Unity ou Unreal, et illustre la volonté de l'auteur de mettre en avant les mérites de l'old-school. Elle est même assumée jusqu'à faire partie intégrante du titre du jeu.
Dans 2Dark, le héros "Smith" se déplace à l'aide du clavier et s'oriente à la souris : les interactions se font avec les clics de la souris et dépendent de l'orientation et proximité du héros. L'interface propose un inventaire toujours accessible pour la souris (en frame de gauche, ou en raccourcis "circulaire"), et qui permet de lire les documents collectés, de choisir l'objet à tenir en main (bâton, pied-de-biche ou pistolet, le résultat sera forcément différent dans les interactions in-game), mais aussi d'allumer ou éteindre la lampe torche (et la recharger avec des piles trouvées lors de l'exploration), ou de prendre des bonbons pour les lancer sur des objets afin de les activer à distance ou faire des diversions. Car ce jeu est avant tout un jeu d'infiltration où le héros devra rester silencieux, se cacher dans le noir à attendre le meilleur moment pour sortir, éviter le plus la confrontation, ... alors qu'il peut se faire attaquer par la moindre araignée ou le moindre rat qui traîne.
Les jeux des années 90 ne sont pas connus pour être simples, loin de là. Voulant y faire référence dans ce jeu, Frédérick Raynal a donc opté pour une difficulté qui aura de quoi chagriner les plus impatients : ce jeu se mérite, et la fin n'est atteinte que par les plus méticuleux, patients et obstinés des joueurs. Ici, point d'aide superflue, de joueur pris par la main pour savoir quoi faire, comment, et assisté dans les actions possible. Dans la plus pure tradition des jeux proposant de véritables challenges, 2Dark est donc difficile. Difficile mais pas impossible en revanche. A force d'insistance, de sauvegardes régulières (habitude rapidement indispensable), de tentatives infructueuses, le joueur finira par comprendre et réaliser ce qui est attendu. Beaucoup râleront/rageront, mais la réussite a une saveur bien plus intense lorsqu'elle s'obtient dans la difficulté.
Les choix prix pour ce jeu sont assurément un pari fort risqué. Et si de nombreux éléments sont hérités des jeux des années 90, des éléments sont là aussi pour rappeler que ce jeu est récent, très récent. Les thématiques abordées sont assez dures : il est très compliqué de créer des oeuvres où l'enlèvement, la torture ou la mort d'enfants sont des sujets centraux. Ce jeu, irrévérencieux dans de nombreux aspects, se joue des peurs, des clichés. Jusqu'au système de sauvegarde où le héros doit se faire une "pause-clope" dans le jeu en allumant une cigarette, et risque sa santé s'il en abuse. On entend fréquemment des cris d'enfants, on peut même, par erreur, frapper des personnages qu'on doit aider, ce qui risque fort changer le contenu de certains dialogues.
A n'en pas douter, 2Dark est sombre. Certes, il ne joue pas sur la peur des jumpscare habituels aux jeux prétendument d'horreur qui cachent le manque de profondeur derrière des artifices du genre. Non, 2Dark est pesant dans l'ambiance générale, dans les idées qui y sont abordées, dans les choix à faire, dans l'aspect artistique (visuel et sonore, qui sont tant l'un et l'autre une grande réussite), dans le gameplay tendu où la mort sévit brutalement, et où les erreurs se payent cher. Dans des décors vastes, remplis de salles constituant de véritables petits dédales, les antres des tortionnaires ont de quoi offrir aux joueurs téméraires de belles heures aussi tendues que captivantes. 2Dark propose aussi un ensemble de récompenses Steam à débloquer. Certains se font sans problèmes, mais d'autres sont particulièrement difficiles à obtenir : à cette heure, j'ai tout débloqué sauf la récolte de tous les bonbons (je suis donc probablement à un ou deux bonbons près du trophée ultime du 100% ...). Le jeu est évidemment multilingue (8 langues différentes, on appréciera ce respect à l'ensemble des joueurs), et propose donc une version française.
Bilan : culte comme les jeux auxquels 2Dark fait référence. Certains joueurs ont été confrontés à divers bugs : de mon côté, rien n'a gêné mon avancée, et chaque comportement, prévu ou non, des ennemis a à chaque fois été source de réflexion pour m'adapter et réussir à poursuivre ma route. Question durée de vie, compter entre 15 et 30 heures de jeu selon les aptitudes du joueur à maîtriser le genre (infiltration,/exploration,/action). J'ai personnellement passé 15 heures sur Steam, mais j'avais déjà joué au jeu avant. Très souvent proposé à extrême bas prix, il serait bien malheureux de passer à côté. Seule la difficulté "Die and Retry" peut rebuter les joueurs pressés, mais il s'agit d'une difficulté surmontable (beaucoup de jeux très appréciés des joueurs sont bien plus inaccessibles, comme Cup Head, Super Meat Boy ou autre Dark Souls). Pour bien comprendre et apprécier 2Dark, il convient de garder à l'esprit l'adage, si juste et à propos, issu d'une citation du Cid de Corneille (attention, moment culturel !) : "A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire".
Steam User 0
bon successeur de Alone in the dark (je me suis chié dessus en jouant)
Steam User 0
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